Eloge du beffroi de Crécy

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18 réponses

  1. Florence dit :

    Bravo José pour ce reportage très intéressant et plein d’humour :-e)

    • retraitactif dit :

      Si je reproche parfois à JNA de vivre un peu dans le passé(sur le site j’entends), je dois reconnaîre la qualité et l’intérêt de son article qui nous y replonge.
      Quant à l’esthétique de l’ouvrage lui-même, je suis un peu plus réservé; et puis, l’avoir baptisé »beffroi »,il y a de quoi être dans l’effroi comparativement aux vrais beffrois au Nord de notre cher pays que JNA aperçoit quand il allait(ou va encore?)ravitailler « le petit ».
      Entre autres horreurs de Crécy..la fenêtre murée dudit beffroi.
      Souhaitons que le ou un des prochains programmes d’enjolivement de notre commune comporte cet ouvrage. :-d) 😐 😀

      • jna dit :

        Evidemment si tu le compares aux grands beffrois du nord, il est petit, mais après tout proportionné à la taille de la ville.
        Le petit n’est plus à Lille mais à Tours maintenant … du coup je découvre une nouvelle ville de province, au demeurant bien agréable.
        Quant à vivre dans le passé, que nenni. Si je m’amuse en creusant parfois dans le passé de la ville c’est pour mieux comprendre certains aspects du présent et dépoussiérer quelques idées reçues, nous en déraciner au final.
        Quant aux cartes postales anciennes, ce n’est pas pour cultiver la nostalgie d’une époque qui ne me fait pas rêver. C’est devenu un jeu de collectionneur, je cherche toujours à enrichir ma collection en trouvant les cartes sympas (belles, rares, cachant quelques détails originaux, ….) et aussi les bonnes affaires. Mais mon but n’est pas uniquement de remplir un album, le site m’offre l’occasion de me donner l’impression de faire partager mes trouvailles à travers ces petits articles. Enfin, les ouvrages plus ou moins historiques réalisés à base de cartes postales anciennes sont généralement un peu tristounets, voire pire. J’essaie donc pour mes petits articles de trouver des styles variés, tantôt sérieux, tantôt moins, selon les thèmes, bref des angles différents. C’est sans doute un travail sacrilège du point de vue historique mais tanpis ! 😀

      • Florence dit :

        Chacun a le droit d’avoir, concernant les articles qu’il écrit pour le site, ses thèmes de prédilection. Et puis outre que le passé représente un patrimoine culturel d’une incommensurable richesse, il nous aide à mieux comprendre le présent.

  2. rainette dit :

    Excellent !!! mais les briques rouges, n’est-ce pas plus typique du Nord et de la Belgique?

  3. jms dit :

    Je ne m’associerai pas aux applaudissements, suffisamment de brionautes l’ayant déjà fait.

    Je tiens à défendre l’honneur des éminents peintres mis en cause, la vallée des peintres se devant d’être soutenue. On attribue l’appellation de suppositoire à Dunoyer de Ségonzac, qui fut un grand peintre loin d’être mal côté, il convient de le souligner.

    L’image du beffroi guidant les créçois dans leur quête de pain quotidien a quelque chose de pathétique et de disons-le de franchement comique.
    Il n’a pas de mal à montrer la sortie de la ville, l’entrée aussi, selon le sens où l’on se place.

    Quant à son aura lumineuse, nous en discutions justement au marché de l’avent avec une conseillère municipale avisée qui se reconnaitra, le beffroi manque manifestement d’éclairage. Il est même dans le noir complet en fin de soirée, et il conviendrait de l’éclairer, soit de l’extérieur, soit de l’intérieur, par exemple par des bougies.

    Enfin, s’il est vrai que la collection de cartes postales illustrent bien cet article, cela manque un peu de photos actuelles, qui aurait rendu l’article un peu moins vieillot.

    • IndianaJones dit :

      Un Voulangeois jaloux ? 😀 😉

    • jna dit :

      Merci jms, ton commentaire est bien celui que j’attendais, à peu de choses près. Il faut que je réponde, point par point, aux différentes remarques.
      Concernant le peintre de Ségondezac, je me demande si son nom n’était pas prémonitoire : « de seconde zone », c’est amusant ! Tu l’as vite reconnu et je comprends ton attachement à se peintre dont le chef d’oeuvre se situe sur la place de Marmande qui t’est chère, cette fameuse tomate tenue délicatement par une femme du sud ouest, très stylisée.

      Concernant le passage qualifié de pathétique, je n’ai rien à dire, car il l’est « pathétique », voire comique aussi, et ça tombe bien car c’était exactement l’effet recherché. En effet, ce paragraphe aurait pu se trouver dans un texte « d’époque » écrit par un de nos auteurs briards : l’image d’un créçois laborieux et honnête, prêt à s’enflammer pour aller reconquérir l’Alsace Lorraine …

      Quant à l’éclairage du beffroi au moyen de bougies … là je pense que c’est toi qui se moque …. Je parlais d’une aura plus mystique évidemment, celle qui nous attache tant à notre bonne cité de Crécy, quelque chose qu’un voulangeois ne peut évidemment pas comprendre.

      Quant à utiliser des photos récentes, cela n’était pas l’objet de l’article. J’ai d’ailleurs rappeler l’excellent reportage photos d’Indiana
      en fournissant le lien pour le relire et surtout le revoir. Non le thème était autre, et comme je l’ai déjà dit l’objet n’est pas de cultiver une quelconque nostalgie. Et là nous rejoignons le présent et des sujets qui t’intéressent, « la vallée des peintres » notamment dont on se demande si elle peut constituer un sujet vraiment porteur, capable d’attirer d’autres visiteurs que les clubs de retraités randonneurs, du moins dans son approche actuelle. Si les peintres renommés du XIXème sont vus comme des génies, les peintres de « second » rang de la même époque en dépit de leurs talents ne sont -ils pas perçus que comme « des vieillots ».

  4. IndianaJones dit :

    Chapeau bas, maître Jna :b
    C’st une très belle idée de nous montrer l’évolution du beffroi à travers les époques.
    Bien vu le rafistolage de la maçonnerie sur la tour féodale. Un mur, deux époques…
    Il se pourrait bien que, le 5 novembre 1993 à 15h, ce ne soit pas la première fois que le pan de mur sous le beffroi s’effondre. Quand on voit sur les cpa du début du siècle le renfort au pied de la tour, ça a déjà dû arriver.

  5. lomig dit :

    Le beffroi c’est un peu notre côté ch’ti ….France pop’ 😎

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