Comment choisir un bon melon
On voit régulièrement au rayon fruits et légumes de nos magasins des dames sentir le derrière des melons.
Choqué et amusé par cette attitude très courante, il me parait essentiel, en cette période estivale, de donner quelques conseils pour choisir son melon. … les conseils dans la suite … |
Le melon se cultive dans le sud de la France (sud-ouest et provence) de mai à septembre, soit en serres chauffées, soit sous tunnel, soit en plein-champ.
En cette saison, la fin des tunnels approche. Mes parents en cultivaient autrefois avant d’en effectuer le négoce; j’ai eu souvent à en cueillir, manipuler, expédier. En appréciant la dégustation, j’ai conservé quelques trucs pour les choisir. En général je suis guidé par l’instinct plus que par des critères objectifs mais, néanmoins, je peux donner quelques critères : – un melon doit être lourd, c’est signe qu’il est gorgé de sucre, Mais surtout, la présentation générale du melon doit inspirer confiance : On trouve deux catégories dominantes de melons : Les deux catégories sont bonnes, les brodés ont une peau plus épaisse qui ne jaunit pratiquement pas. Quant à l’odeur extérieure du melon, généralement il y en a peu ou elle est trompeuse sur l’état réel de maturité. C’est pour cela que je ne m’y fie pas. Pour se rassurer, il faut savoir que les melons depuis quelques années font souvent l’objet de tests de teneur en sucre, ce qui est une garantie de maturité. Et puis, si votre melon ne s’avère pas assez mûr vous pouvez le consommer sous la forme de melon au porto; dans le sud-ouest on remplace le porto par du floc de gascogne rosé, c’est plus approprié. Enfin, sachez que les meilleurs melons ne sont pas commercialisables. Ce sont ceux qui ont éclaté sous l’effet de l’excés de sucre; on ne peut les vendre, ils pourriraient durant le transport, par contre leur consommation sur place est un régal. Vous pouvez aussi vous essayer à la culture du melon, à l’instar de Catherine de Médicis qui en cultivait dans son jardin de Crécy-en-brie. Je complèterais en précisant qu’un melon ne se déguste pas avec du sucre (s’il en nécessite il a été mal choisi) mais avec du sel. Enfin, d’une manière générale, si vous voulez manger de bons fruits frais et ne pas contribuer à des gaspillages d’énergie, choisissez toujours des fruits de saison, comme le melon en ce moment ! Nota : Cet article est déjà paru en 2004 mais il m’a paru important de le repasser avec quelques correctifs, en cette saison propice à la consommation de melons. |
(article vu 9 fois)
je constate que de moins en moins les acheteuses (ou acheteurs) reniflent le derrière des melons.
d’après ce qu’on m’a dit c’est que maintenant prseque tous sont de la race charentaise(même aux antilles) et qu’avec cette »race »,ils étaient toujours bons.
j’ai moi-même acheté plusieurs fois des melons au hasard et ils étainet toujours bons;alors coincidence ou c’est vrai.
même dans les landes on m’a dit ça.
Avec du floc de gascogne(moi je préfère le blanc) quel régal hein JMS?
Dernièrement il y avait des melons charentais du maroc à l’inter, excellents.
Pour le floc, à boire moi aussi je préfère le blanc et je réserve le rosé pour le melon.
Oui et aujourd’hui, ils étaient de « type » charentais .. est-ce une nouvelle nuance, un ersatz de charentais ?
pour le choix, mon critère numéro un, c’est le pédoncule, il faut absolument que la queue commence à se détacher voire, soit détachée.
Bien sûr, même épédonculé, il ne faut pas qu’il soit trop mou ni encore moins pourri.
Attention à l’odeur, un melon trop avancé peut s’accompagner de belle saveurs.
Quant au chapeau, il faut bien sûr s’en méfier, un beau melon pouvant cacher un coeur de pierre.