Travaux sur la Collégiale Notre Dame
Les travaux de "Mise en sécurité" de la Collégiale de Crécy-la-Chapelle ont commencé. Pour preuve, un panneau officiel du Ministère de la Culture et de la Communication apposé sur la facade du monument : |
Ministère de la culture et de la communication
Direction de l’architecture et du patrimoine Direction régionale des affaires culturelles d’Ile de France Conservation régionale des monuments historiques CRECY-LA-CHAPELLE Collégiale Notre-Dame Mise en sécurité prioritaire … Tout sur ces travaux dans la suite de l’article … |
Selon cette étude, la tranche de travaux rassemblera :
– La restauration des maçonneries intérieures les plus dégradées du bas-côté Nord, avec la réalisation d’une étanchéité dans les murs permettant de mettre fin aux arrivées d’humidité qui ruinent les maçonneries.
– Le reprofilage des abords du bas côté Nord de manière à éviter un ruisellement direct des eaux pluviales contre l’église.
– La révision ponctuelle des couvertures et des maçonneries les plus dégradées de la façade occidentale.
– La finition de la restauration du protail occidental qui est actuellement la principale issue fonctionnelle de l’église.
Ces travaux devront se poursuivre avec la consolidation des voûtes de la nef, permettant ainsi la réouverture en sécurité de l’église au public.
Propriétaire de l’édifice : Commune de Crécy-la-Chapelle
Maîtrise d’ouvrage : Ministère de la culture et de la communication
Durée des travaux : 10 mois
Montant total de l’opération : 564 000 € TTC
Financement : Etat 50% / Commune 50%
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Je connais un cas similaire en seine-et-marne, celui de l’église de Congis-sur-thérouanne qui est également un monument historique et qui nécessite d’importants travaux de restaurations.
L’édifice est en passe d’être sauvé graçe à une association qui s’est constituée dans ce but. La disponibilité et l’obstination de ces membres ont permis d’obtenir des subventions (jusqu’à 80%) et de financer le restant en orgnaisant diverses manifestations (lotos, fêtes, brocantes, …).
Alors, à quand une association de sauvegarde de la collégiale de Notre-Dame de La Chapelle ?
Quand je vois le cout supporté par la commune;je frémis pour nos prochains impots locaux.
Avec 230 K pour la commune, ces quelques travaux de consolidation représentent l’équivalent de la somme nécessaire à l’acquisition (au prix des Domaines) de l’ancienne auberge du Pont Dame Gilles, à l’intérieur de laquelle, il est question d’établir un espace culturel.
Une exploitation commerciale de collégiale à l’issue des travaux de restauration permettrait-elle de rembourser en partie les emprunts contractés pour les effectuer ? La commune entretenant déjà un lieu de culte, il est tout à fait envisageable de lui attribuer une nouvelle vocation.
C’est en effet sympathique d’avoir sur notre commune un bel édifice, mais il coûte cher et malheureusement ne génère même pas de retombées touristiques. Pourtant on ne peut pas l’abandonner, sauf à trouver un riche texan désireux de s’offrir un monument authentique, en guise de loft.
D’où l’intérêt d’une association pour collecter les fonds et « exploiter » l’édifice.
Bien sur qu’il ne faut pas laisser tomber cet édifice.
s’il est classé aux monuments historiques?est-ce normal que la commune participe?et non pas le ministère concerné.
Si elle est restaurée,il faut trouver un moyen de rentabiliser l’investissement (plutot indirectement) en faisant plus de pub auprès des touristes et que la commune participe à cette pub.
La collégiale de la Chapelle est bien classée aux monuments historiques.
En général, les subventions pour ces édifices sont de : 50% par la DRAC (Direction Régional des Affaires Culturelles), 30% par le Conseil Régional et le reste par la commune (20%). Bien évidemment peuvent participer les associations des amis de ces édifices.
Maintenant, il pourrait être intéressant de lancer un concours d’idée pour la valorisation de la collégiale. Il faudra avant cela faire une petite campagne de sensibilisation auprès des populations sur cet édifice.
la commune a donc bien mis 30% en plus que sa part réglementaire.
D’où l’utilité d’une association dynamique, motivée et disponible pour réunir les fonds, monter des dossiers, frapper aux bonnes portes …
L’exemple de Congis : Association pour la sauvegarde de l’église Saint-Remi
Il pourrait être d’autant plus intéressant de transformer cet espace en lieu de manifestation culturelle ou de représentation ( musique particulièrement) qu’il va être désormais sauvegardé. Le secteur de l’ancienne mairie-école pourrait lui être rattaché par une zone 30 km/h. Ca tombe bien, je crois que l’école de musique doit déménager à cet endroit. Le parvis et les flancs réaménagés pourrait également recevoir des manifestations l’été (une fois réglé le problème du bruit de la route. L’ aménagement de quelques gradins pourrait être sympathique en sauvegardant au maximum le caractère bucolique par quelques arbres et arbustes judicieusement choisis (essences locales).
Un église n’est jamais construite au hasard, souvent sur le lieu dans un ancien culte.
Je suis favorable à la renaissance de ce lieu chargé de spiritualité, aux associations créçoises de montrer la voie en en faisant le théâtre de leurs futures manifestations.
Il ne faut pas oublier aussi une des raisons des dégradation subit par la collégiale est la circulation qui passe a moins de dix mètres de l’édifice.
Je pense que si on ne fait rien de ce coté que la collégiale ne continue a se dégrader.