La PAC et la politique régionale : le développement rural à promouvoir
A un moment important où la Grande-Bretagne prend la présidence pour 6 mois de l’Union européenne, il est nécessaire de sortir de l’mpasse budgétaire.
La France a été la principale bénéficiaire de la Politique agricole commune depuis son émergence. Pour des raisons environnementales, économiques et financières, une réforme de la PAC s’imposait. … la suite de l’article … |
Toutefois, les interventions publiques sur le milieu rural se sont multipliées sans toujours donner des résultats probants au regard des moyens déployés. Une grande politique européenne de développement des territoires ruraux devient indispensable. Avec un cadre régional de mise en œuvre, elle mettrait en cohérence et simplifierait tous les dispositifs et outils financiers et pourrait bénéficier à l’ensemble des acteurs et populations vivant en milieu rural, sans discriminations géographiques, mais en soutenant les territoires les plus fragilisés par un principe de péréquation.
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Le Conseil des ministres de l’Agriculture est parvenu à un accord politique sur un règlement modifiant en profondeur le mode de financement de la politique agricole commune à compter de 2007. Le financement de la PAC sera très sensiblement simplifié grâce au regroupement des différentes réglementations existantes en un seul règlement. Le nouveau système renforcera et modernisera la gestion et le contrôle des finances de la PAC et resserrera la discipline budgétaire. Il améliorera également les possibilités de recouvrement des fonds communautaires indûment dépensés. Le nouveau règlement met en place deux Fonds qui appliqueront dans la mesure du possible les mêmes règles: le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADR).
D’où sortent ces informations ? Il n’y a absolument rien de décidé; c’est peut-être ce qu’imaginent les technocrates dans leur coin comme d’habitude. D’une manière générale la crise que vit l’europe en ce moment ne va pas se régler par une réunion à la va vite. Avant que de nouvelles décisions soient prises le statu-quo va être la règle, les politiques ayant peur d’à nouveau subir un échec. A l’avenir, les décisions concernant l’europe devront forcément faire participer le peuple, c’est l’un des enseignements des dernières élections.