Galles-France : échos de la deuxième mi-temps
Pendant une grande semaine les jeunes briards ont donc visité le Pembrokeshire, sa citadelle emblématique dominant la mer d’Irlande, la Cathédrale St David (au milieu des champs ou presque), son patrimoine industriel qu’il soit encore en fonction (filature) ou témoin d’un lourd passé d’industries minières. Des activités scolaires et ludiques ont parfois amené les jeunes à aller chercher de l’information auprès des autochtones, passants et commerçants.
Le Pembrokeshire est aujourd’hui une région largement ouverte au tourisme, les anglais raffolent des plages galloises présentées comme les plus « clean » du sud de la Grande Bretagne. Les amateurs de nature y trouvent aussi leur compte ave un Parc national et une bonne partie des 12 millions de moutons gallois (à rapprocher des 3 millions d’habitants de race humaine du Pays de Galle)
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Le groupe créçois 2005 |
en bord de mer |
Un sentiment « national » habite la population de souche galloise et le dernier grand Chelem du 15 gallois (le 15 au poireau) lors du « tournoi des 6 nations 2005 », contribue à entretenir ce sentiment, à entendre le témoignage de mon fiston qui a participé à l’échange. La première langue vivante obligatoire étudiée par les jeunes gallois est le gallois. Il paraît que quelques anciens ne parlent même pas anglais. Ce retour officiel de la culture galloise et régionale est me semble-t-il quand même assez assez nouveau (recul de l’administration britannique ?) car les générations « intermédiaires » n’ont pas été initiées à la langue locale et ont donc été abandonnées à l’anglais.
Les gallois aiment aussi leur drapeau national, vert et blanc, flanqué d’un dragon rouge. Après deux échanges culturels, nous avons à la maison une véritable collection d’objets forts décoratifs, tous aux couleurs nationales galloises : 2 grands drapeaux , deux couvertures à poils laineux, deux tapis de souris, un tablier de cuisine, des stylos, un magnet sur le frigo, plusieurs T shirts, … si j’ajoute à cela des statuettes de dragon, c’est un début de musée qu’il y a « derrière chez moi », presque un office de tourisme gallois en terre briarde.
Avertissement : dans deux articles récents sur l’échange en question, un rédacteur du Pays Briard, a commis la même et grave erreur à deux reprises, en titrant « 23 jeunes anglais à Crécy » puis « un anglais à Crécy » : sa tête est désormais mise à prix dans tout le Pays de Galles », devinez pourquoi !
(article vu 9 fois)
Jna,
Sans rire … ne pourrait-on pas regrouper les familles dans une association Familles Rurlaes pour favoriser les échanges culturels ?
jna : président
Good idea, isn’t it ?