Les petites histoires du Pays Créçois

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18 réponses

  1. lomig dit :

    3. une histoire de cannonade pendant la guerre de 1914 ?

  2. jms dit :

    Pour vous aider un peu :
    1 – c’est pas loin de Serbonne
    2 – c’est connu à Voulangis
    4 – l’action a eu lieu à Tigeaux

  3. jms dit :

    Vous n’êtes pas très inspiré je vois, question culture il y a des progrès à faire.

    je vous aide pour le 4.
    C’était au temps de la construction du chemin de fer. Notre héros se promenait du côté de Tigeaux afin de trouver un site pour excercer son métier (mais lequel ?) quand un gars du pays le pris pour un ingénieur chargé du tracé de la ligne de chemin de fer qui devait continuer sur Coulommiers (chacun sait qu’elle s’arrêta pour toujours à Crécy sans poursuivre dans la vallée) et il lui demanda s’il n’était pas le « détireux des élimites », chargé du marquage du tracé. L’autre le pris au mot et devinez donc la suite et qui était notre héros …

    • jms dit :

      Le héros de cette histoire est bien sûr, le peintre Amédée Servin.
      Le gars du pays qui avait pris Servin pour un géomètre s’inquita que sa maison ne fut pas « écornée » par le tracé de la ligne de chemin de fer. Servin lui assura qu’il allait parler à ces messieurs du gouvernement afin que sa maison soit épargnée. Pour le remercier de son intervention l’autre lui offrit un lapin.

  4. jms dit :

    Pour le 1, j’avoue avoir cherché je n’ai pas retrouvé trace de la mère Houillane; pourtant le Chanvier existe toujours, on l’appelle aussi le « chemin des morts ».

    • jms dit :

      Le Chanvier ou chemin des morts est le chemin qui est sur la crête de la colline de Saint-Martin et qui rejoint la route de Tigeaux un peu plus bas. Selon Georges Husson elle mène à un coteau qui domine Serbonne. Je crois qu’il s’est trompé de chemin et a confondu avec un autre chemin qui bifurque vers la droite et mène effectivement au petit bois dominant Serbonne. Cependant en 1890, ce petit bois était en fait un ensemble de rochers plus ou moins instables et cahotiques que Husson comparait avec des paysages d’Auvergne. L’un de ces enormes rochers était appelé « La mère Houillane » (ou « Houillard »). On a beau parcourir ce terrain de 2 ou 3 hectares en très forte pente et désormais boisé, pas de rocher, uniquement de l’a-pic. En fait on retrouve des traces d’extraction de pierre en différents endroits et en particulier tout en haut. La mère Houillard a surement fini en matériaux de construction dans la vallée !

      • jna dit :

        Ce petit coin est d’ailleurs très dépaysant. Il est vrai en montant le chemin depuis la ferme chateau où il y a un centre équetre et en allant vers Moulangis on pourrait ce croire dans un décors de montagne

      • jms dit :

        Pour compléter, quelques explications sur la confusion de Georges Husson. Sur le plan actuel le champ situé entre le chemin des morts et le chemin qui mène effectivement à Serbonne est indiqué comme étant « le champ Vié » que Husson a probablement retranscrit par « chanvier ». C’est le nom du champ et non celui du chemin. Effectivement c’est en longeant le champ vié par le chemin de droite (en non par celui de gauche qui est le chemin des morts) que l’on arrive à feu la mère Houillane.

  5. jms dit :

    Le stratagème de ce personnage était pourtant ingénieux. Comme quoi il y a toujours des gens malins à Voulangis !

    • jms dit :

      L’histoire est même parue sur le bulletin municipal de Voulangis, c’est dire si elle est connue (il faut dire qu’il ne s’est jamais passé grand-chose à Voulangis; alors quand on tiens une histoire comme celle-là on en fait une légende)

      • jms dit :

        C’était en 1578. Jean Bouthilier, vigneron de son état, se fit connaiter comme Le possédé de Voulangis.

        Il feint la possession par le diable pour obtenir des oboles et cela marchat ! Il fut confondu par l’éveque de Meaux, en promettant de rendre les dons perçus et de ne plus s’occuper que de ses vignes.

  6. jms dit :

    Ces histoires sont extraites du livre « Crécy, Esbly et leurs environs » Par Georges Husson editions Res Universis, réédition de l’ouvrage de 1893.

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