Galette ou couronne ?
Même si depuis de nombreuses années, l’épiphanie a été reléguée dans les calendriers au dimanche précédent, la vrai fête des rois c’est bien le 6 janvier ! L’usage est de tirer les rois ce jour-là. Au-delà de l’épidode bien connus des 3 rois-mages, quelqu’un sait-il quand a été instaurée cette coutume? |
Personnellement j’aurais du mal à oublier l’événement, vu que c’est aussi l’anniversaire de mon épouse (un compte rond cette année, ne le répétez pas). Rien ne nous y fait penser, vu que l’on trouve des galettes en rayon du 1er décembre au 31 Janvier.
J’ai découvert cette tradition de la galette il y a à peine 20 ans; dans le sud-ouest la tradition, plus appropriée me semble-t-il, était celle de la couronne, sorte de brioche en forme de couronne et contenant une fève (une vrai autrefois).
Alors pourquoi une galette plutôt qu’une couronne ?
Et quel besoin de se faire roi, par tirage au sort encore ?
Malgré l’inspiration religieuse de l’épisode des rois mages venus adorer Jésus, est-ce une tradition religieuse ou profane ? ou peut-on y voir une dérision datant de l’époque de la monarchie ?
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L’echo de la vallée de ce mois-ci nous apprend que l’événement coincindait avec la période des redevances féodales et qu’il était d’usage d’en offrir une à son seigneur.
Peu importe l’origine,l’essentiel c’est de la manger.
Lire le pays briard du vendredi 31/12
Avant de coïncider avec l’épiphanie, la galette serait d’origine Romaine : à l’occasion des saturnales, un « roi » était choisi parmi les jeunes soldats.
Pour les Chrétiens l’épiphanie correspond à l’adoration des mages; autrefois les orthodoxes (chrétiens de l’orient) faitaient la naissance du christ ce jour-là.
En Espagne, ce n’est pas le Père Noêl qui apportent les cadeaux mais les rois mages le jour de l’épiphanie, ce qui est des plus logique !
Ces rois mages, à l’origine étaient plus mages que rois, ils n’avaient pas besoin de couronne et encore moins de galette ! Pour un peu cette histoire de galette ne serait pas plus religieuse que le père noel.
Quant au mythe de l’adoration des rois mage, on le trouve déjà chez les égyptiens quelques siècles plus tôt que celui dont on parle ici.
1311
En effet, c’est en 1311 que l’on retrouve trace de la galette dans la charte de Robert, évêque d’amiens, mais cela peut être plus ancien.
un site intéressant sur le sujet :
Pithiviers – galette des rois hein Tassin ?
J’ai lu aussi quelque part qu’à l’époque du XIe siècle, la galette était une miche de pain dans la quelle on cachait une fève séche
( le fruit ).
L’esclave qui avait la fève était roi d’un jour.
Si nous remettions cette tradition au goût du jour :
Si la femme à la fève, elle devient homme d’un jour, … les vacances quoi !
Et si l’homme a la fève, il devient ?
Rien en faîte parce qu’il sait et fait déjà trés bien le roi à la maison.
A+
Nathalie
Je vous trouve injuste avec les hommes.
Pas injuste mais réaliste …
Trés peu d’homme font exception … mais il y en a c’est vrai … de + en plus de nos jours
Pas encore assez !
Ce que je trouve injuste moi c’est que les femmes ont aujourd’hui un double emploi du temps :
Un boulot à l’extérieur et du boulot à l’interieur.
A+
Nathalie
C’est vrai : elle a été soft Nathalie…
La solidarité fémine bien sur !
Avez-vous déjà goûté la galette celtique ?
Non mais on est preneur de la recette.
Préparation : 10 min + 10 min de réfrigération
Cuisson : 25 min
Ingrédients (pour 8 personnes) :
– 120 g de beurre doux à température ambiante
– 60 g de sucre en poudre
– 120 g de farine
– 60 g de farine de riz ou de semoule fine tamisée
Préparation :
Préchaufer le four à 180°C (thermostat 6).
Dans un saladier évasé, battre le beurre afin d’obtenir une preparation crémeuse.
Ajouter lentement le sucre tout en battant.
Verser la farine et la farine de riz (ou la semoule) et bien mélanger le tout.
Tasser cette préparation dans un moule rond peu profond de 18cm de diamètre à fond amovible.
Unifier la préparation et piquer uniformement en surface à l’aide d’une fourchette.
Mettre à refroidir 10mn au réfrigérateur.
Saupoudrer la surface du shortbread d’une couche supplémentaire de sucre en poudre et enfourner 25mn, le temps qu’il dore.
Le gâteau étant encore chaud, retirer le fond amovible du moule et découper en 8 quartiers.
Ne pas séparer les morceaux pour éviter qu’ils ne s’assèchent.
5mn plus tard, le gâteau devrait être plus ferme, le mettre alors sur une grille et saupoudrer de sucre.
Pour obtenir une texture encore plus fine, on peut utiliser du sucre glace.
J’ai testé la recette mais avec quelques petits aménagements.
J’ai remplacé la farine de riz par de la maïzena.
J’ai rajouté 2 oeufs car cela me paraissait un peu sec.
J’ai rajouté du miel.
J’ai incorporé quelques pommes cuites comme pour la compote.
J’y ai mis une fève.
J’ai fait cuire dans un moule en couronne.
Avant de servir j’ai découpé en 10 parts (car nous étions 10). J’ai servi dans des assiettes, la part recouverte de glace à la vanille, de sorbet citron, fraise, mirabelle et litchi puis recouvert de chantilly et de vermivelles en chocolats sans oublier une tranche de kiwi.
C’était bon ; vive la galette celte authentique.