Mémoire sur le paysage de Crécy
Je recherche des personnes qui pourraient me renseigner sur les pratiques et les spécificités de l’agriculture du pays créçois actuelle et/ou passées et éventuellement répondre à certaines de mes questions. Merci d’avance de me répondre. |
http://www.arizona-dream.com/Usa/telecharger/gifs/cactus/16.gif
(article vu 10 fois)
Je ne sais pas en quoi l’agriculture du Pays Créçois a de très spécifique par rapport à la Brie en général. J’ai un ouvrage sur l’histoire de l’agriculture en seine-et-marne de l’antiquité jusqu’au XIXème siècle écrite par un chanoine en 1880 : »lectures sur l’histoire de l’agriculture en seine-et-marne » par F-A Denis aux Presses du Villages 1 bis vallée de l’église 77139 Etrepilly.
L’agriculture de Crécy n’a pas forcément de spécificités par rapport à l’ensemble de la Brie sauf que la ville de Crécy est construite en partie dans une vallée et que cela la différencie des plateaux qui composent la majorité de cette Brie. En tout cas merci beaucoup pour l’indication bibliographique qui me sera d’une aide précieuse.
M. Kaktus, si vous avez des questions précises sur ce thème, vous pouvez les poser en ligne, peut-être que cela inspirera nos « lecteurs »
C’est une bonne idée ça Pithiviers, je vais en paler au chef !
En se moment je me pose les questions suivante :Les côteaux qui bordent Crécy portent souvent des vergers,dont beaucoup sont abandonnés, principalement constitués de pommiers si mes connaissances en botanique ne me font pas défaut. Je voudrais savoir qu’elle est ou qu’elle était la detination des ces pommes (consomation, cidre, etc)?
D’autre part il y a t’il eut de mémoire d’homme de la vigne à Crécy? Merci encore pour vos réponses qui complètent bien mon travail de documentation.
Réponse en deux temps.
Tout d’abord les pommes avaient principalement pour vocation de faire du cidre. D’ailleurs parmi les différentes variétés des pommes de la Brie il y avait par exemple une race appelée vérité. Cette pomme est spécifique pour faire du cidre.
Il existe d’ailleurs à Voulangis une confrérie dont l objectif est de redonner vie à l’ancienne variété de pommes.
A Coulommes il existe encore un cidrier et bouilleur de cru, d’ailleurs quelques personnes en font encore soit directement chez eux soit par l’intermédiaire de ce cidrier qui avec sa machine presse les pommes.
Pour ma part j ai le broyeur, le pressoir et quelques tonneaux en chêne. Faute de temps je n en fait pas tous les ans, mais quel régal le premier jus au début de sa fermentation malolactique.
Concernant la vigne, oui jusqu’en 1896, date du phylloxéra, la région avait beaucoup de vignes. Il y avait une coutume au XIX ème siècle qui consistait à planter devant sa maison un pied de vigne pour assurer à son mariage d’heureux jours. Ces pieds n’étaient rien d’autres qu’un porte bonheur
En dehors de cette pratique, la vigne servait a produire ce que l’on appellerait aujourd’hui une horrible « piquette ». J’ai eu l’occasion d’en boire chez un habitant de fublaines qui faisaient son vin. Surpris du goût horrible du breuvage, ce dernier m’a répondu : « C’est la première gorgée qui coûte
Le phylloxera a eu raison de ces vignes. Une plaque à Montbrieux témoigne de cet évènement. Montbrieux est un hameau de Guerard. Il y a d’ailleurs en ce hameau un agriculteur a la retraite qui fait toujours son cidre c’est Mr GILLES BERNARD. Le cidre est délicieux, il a un savoir faire exceptionnel ce gaillard.
Voila quelques éléments de réponses qui, j’espère, vous éclaireront votre lanterne.
Les pépinières de Bel air sur la RN34 à Crécy la Chapelle, en la personne de Rémy CORROY, connaissent très bien les différentes variétés de l’ancien temps.
JMarie ANDRE
Quelques compléments :
Les pommes que nous avons sont tout aussi bonnes pour manger que pour faire du cidre ou du jus de pommes. Le jus de pommes que l’on fait est naturellement sucré. C’est vrai que la vérité est bien adapté pour le jus (le cidre je n’en ai jamais fait mais du jus oui) car sa cher très blanche donne un jus qui a une très jolie couleur.
La confrérie de la pomme c’est à Villiers et non à Voulangis.
Les espèces que l’on trouve : personnellement j’ai de la Belle Josephine, de la vérite, de la Nouvelle france, de la Marie-madeleine et d’autres non identifiées. Il existe également de la Faro.
Le site internet des croqueurs de pomme vous en dira plus; d’ailleurs le président national de cette association habite Voulangis (M. Scribe).
Quant à la vigne comme partout en France il y en avait beaucoup avant le phyloxera; cependant le vin de la brie avait triste réputation, on le comparait à du vinaigre. Quand le developpement des transports ferroviaires a permis de faire venir du bourgogne et du bordeaux, le vin de brie est tombé dans l’oubli, le phyloxera a fait le reste.
Sous Louis-Philippe il y avait 87 hectares de vigne à La-chapelle-sur crecy; a crecy réduite alors à la ville intra-muros (jusqu’en 1975) il n’y a jamais eu de terres cultivables.
Lien vers le site : Croqueurs de Pommes
Merci de toute ces précisions, votre receuil de cartes postale anciennes m’a déjà fait gagner énormément de temps pour mon icionographie mais les images ne disent pas tout et un point de vue éclairé comme le votre permet de voir des choses que moi ne connaissant pas le site de crécy depuis longtemps ne peut pas voir, même en me prommenant dans la campagne. Aussi je voudrais savoir si il serait possible de vous rencontrer fin janvier début février puisque que mes venues en région parisienne sont assez ponctueles étant donné que mon école est à Bordeaux, je suis originaire de seine et marne, de Mitry-Mory exactement, ce qui explique en partie le choix de Crécy comme le sujet de mon mémoire. Vous pouvez me répondre sur le forum ou directement sur ma messagerie.
Comme quoi, il faut aussi marcher un peu dans la campagne.
Et oui, il y a encore de la vigne sur les coteuax de Crécy et la parcelle que je connais est très bien entretenue. Elle se situe le long du chemin qui part du carrefour de la route de Bouleurs et de la rue de Rougets et qui va à Ferrolles (au bas de la rue du grand escalier).
Nous avons à côté de la rue des rougets une imapsse des vignes (lotissement construit sur le site appelé justement les vignes – à hauteur de la nouvelle gendarmerie).
Ah merci, le week end dernier je me suis prommené sur le chemin qui passe au dessus de Montbarbin et qui rejoint la route de Crécy à Bouleurs mais je n’ai pas prolongé jusqu’ aux Rougets dont le toponyme est sûrement un témoin d’une ancienne présence de la vigne. Ce sera donc au programme de ma prochaine venue sur le terrain.