Aides au logement : 200.000 familles lésées, selon 3 associations
Trois associations familiales, dont Familles rurales ont demandé le versement d’aides au logement avant la fin de l’année à 200.000 familles qui en sont d’après elles privées, depuis avril 2004 et la dernière actualisation des barèmes.
Ces trois associations dénoncent le relèvement de 15 à 24 euros du seuil minimal de versement des allocations logement (les familles qui ont le droit à moins de 24 euros par mois ne touchent rien).
la suite du communiqué de Familles rurales…>
« On enlève presque 288 euros par an au budget de 200.000 familles, d’après la Cnaf », selon la Confédération syndicale des familles (CSF), les Familles rurales et les Associations familiales catholiques (AFC).
« Une telle somme n’est pas négligeable dans le budget d’un ménage de classe moyenne. Aussi nous exigeons que pour 2003 et 2004, ces sommes soient versées pour le 31 décembre 2004 », ajoutent les trois associations.
Elles ont également dénoncé « une économie de 171 millions d’euros sur le dos des familles », concernant le calcul de la base de ressources et les aides au logement déjà versées.
Les trois associations ont rappelé que la France vivait « une crise du logement sans précédent » (trois millions de mal-logés ou de sans-logis, hausse de l’immobilier, expulsions…).
« Nous refusons que la politique du logement ne se tourne que vers les très défavorisés », a déclaré lors d’une conférence de presse le secrétaire général de la CSF, François Edouard, qui a rencontré avec d’autres associations le Premier ministre il y a une dizaine de jours.
Les aides au logement ont fait l’objet en avril 2004 d’une revalorisation rétroactive au 1er juillet 2003. Un décret et un arrêté ont été publiés fin mai au Journal Officiel pour fixer les nouvelles modalités de calcul.
Quelque 6 millions de ménages sont bénéficiaires en France d’aides au logement et de prestations familiales.
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Pendant que certaines familles luttent pour conserver un logement, d’autres se demandent s’ils mangeront des huitres ou du saumon …
Ainsi va la vie avec son lot d’inégalités !
ceci est completement inadmissible. Le fait de ne pas verser ces allocations contribue à l’apauvrissement de la classe moyenne.A quoi bon faire une économie de ces versements si dans deux ou trois ans il faudra en verser pour ces mêmes familles le double de ces allocations puisqu’ils auront largement dépassé le seuil!!!! pourquoi attendre que ces familles touchent le fond pour réagir… il faut maintenir ces allocations « si petites soit elles »!!!!