Et le SIDA ?
Il y a des mots tabous et la maladie est parfois qulifiée « d’honteuse ».
Pourtant je me rappelle d’une soirée pour les jeunes organisée à crécy avec distribution de préservatifs et sensibilisation à la prévention.
Le SIDA serait-il une maladie de la pauvreté ?
L’Afrique est la plus touchée, mais en Europe la France fait partie des plus atteintes.
Ce petit ruban rouge de l’espoir qu’est-il devenu ?
En 2005, le SIDA sera une grande cause nationale, l’occasion de se remobiliser ?
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C’est aujourd’hui … et rien !
Dans la presse locale il n’y en a que pour le TELETHON.
Pourtant la sensibilisation sur le sujet au collège Monplaisir aurait pu être d’actualité.
A réfléchir pour 2005
LONGTEMPS privilégiée, la Seine-et-Marne n’est plus à l’abri de l’épidémie du sida. La mobilisation aujourd’hui pour la Journée de lutte contre le sida est d’autant plus cruciale que la maladie continue sa progression. En quatre ans, elle a augmenté de 44 %, constate l’association Aides 77.
L’an dernier, on a estimé à 1 200 personnes le nombre de séropositifs et 55 le nombre de malades atteints du sida. Des chiffres, certes moins élevés que dans des départements d’Ile-de-France plus urbanisés et avec de plus fortes concentrations de population. Mais c’est justement parce que la Seine-et-Marne est rurale que les clichés persistent. « On croit encore que ça n’arrive qu’aux autres, les homosexuels et les drogués, déplore un volontaire de Aides à Torcy. Or, 61,6 % des malades sont des hétérosexuels. » « Les tabous sont lourds à faire bouger, acquiesce Véronique Germann, de la Sajed 77 (service d’aide aux jeunes en difficulté). On accueille des filles de 20-25 ans, avec déjà des enfants, qui manquent d’éducation sexuelle, d’hygiène de vie. » La peur du qu’en-dira-t-on est aussi présente. A tel point que les habitants du sud viendraient se faire dépister dans le nord, selon la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales. Même si les actes sont anonymes. Les centres de dépistage enregistrent ainsi une augmentation de la fréquentation. « Malheureusement, les gens viennent nous voir une fois le risque pris, regrette Grace Balagoun du centre de Meaux. Néanmoins, un espoir apparaît. Aujourd’hui, les femmes africaines osent venir en consultation. » Car les femmes restent la catégorie la plus sensible : 43,8 % des personnes touchées sont des femmes.
Sida info service, tél. 0.800.840.800 (appel anonyme et gratuit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre).