Promeneurs, attention aux chasseurs de sangliers !

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22 réponses

  1. jms dit :

    L’explication tient au fait que les populations de sangliers deviennent tellement nombreuses que la chasse ne suffit pas (voir mon article de l’an dernier). Hormis les nombreux accidents de la route occasionnés par les sangliers, il y a de plus en plus de champs sacagés par ces animaux.
    Il y a déjà eu des battues administratives réalisées cet été.

    C’est effectivement très dangereux, le risque provient des sangliers bien sur mais encore plus des fusils car il s’agit de tirs à balle et non à cartouche.

    • jna dit :

      et il est vrai qu’il faut surveiller de près la démographie de ces populations animales.
      Le problème des accidents de la route est effectivement un vrai pb dans les régions concernées.

      • retraitactif dit :

        Moi je ne crois pas à ces histoires de sur-population.Cela arrange bien les chasseurs qui ont convaincu tout le monde de ce fait et qui leur permet de se livrer à des massacres.
        Qu’on me montre les dégradations « de plus en plus nombreuses »et les accidents de la route ne sont -ils pas du aux vitesses excessives?
        Qui a vu des sangliers « en grand nombre « récemment?
        Détail:je suis contre la chasse.

        • jms dit :

          Que vous soyez pour ou contre ne change aux faits avérés.

          Un petit peu de lecture pour vous convaincre de la réalité :
          Les dégats du gibier
          Les chiffres sont éloquents.

          battues administratives

          Trop de gibier…

          Pour ce qui de voir des sangliers, vous n’en verrez pas dans votre jardin. Ce sont de bêtes sauvages, le moyen de les voir c’est encore d’accompagner les chasseurs dans des battues.

          Pour ce qui est des dégats les hectares de maïs saccagés et les semis de blé défoncés sont une triste réalité pour ceux à qui cela arrive.

          Les chasseurs sont victimes de cette situation et doivent payer les dégats. Ils n’ont aucun intéret dans l’affaire.
          Quant à ces chasses administratives, c’est effectivement du massacre et non de la chasse et les chasseurs ne les aiment guère bien que cela devienne un mal nécessaire.

          • jna dit :

            Les chasseurs paient les dégats causés par les sangliers ? Là, je ne comprends pas. Sauf à être agriculteur, victime de sangliers européens et chasseur en même temps.

            Par ailleurs, les chasseurs équipés de 4X4 -en général- ne craignent pas les accidents de la route.

            • retraitactif dit :

              Donc ils peuvent foncer?

            • jms dit :

              Ce sont les fédérations de chasse, donc les chasseurs, qui doivent indemniser les accidents causés par le gibier dans la mesure où le propriétaire de l’animal n’est pas identifié, et pour cause !

              Il en est de même pour les dégats des cultures.

              Le 3ème lien que j’ai donné fournit l’explication historique que je reproduis :

              « A la Révolution française, les agriculteurs ont obtenu le droit d’affût, explique Didier Gavens, c’est-à-dire le droit de tuer le gibier qui dégrade les cultures. Au milieu du XXe siècle, les fédérations de chasse ont demandé la suppression de ce droit, mais en contrepartie, elles se sont engagées à indemniser les agriculteurs dont les champs seraient broutés ou piétinés ».

          • retraitactif dit :

            vous ne répondez pas a mes questions;moi je ne demande qu’à être convaicu alors indiquez moi ou constater les dégradations.
            quant aux ouvrages que vous citez,n’on t-ils pas été écrits par des chasseurs ou amis?

  2. lomig dit :

    Ecore un sujet qui chasse (pardon qui fâche)

  3. jms dit :

    Le Parisien d’aujourd’hui précise que ces chasses, qui concernent toutes les fôrest domaniales de Seine-et-marne auront lieu les Lundis hormis les jours fériés.

    • Cindy dit :

      C’est vrai qu’un sanglier (ou même un cerf, une biche) est un gros risque lorsqu’il traverse au moment ou vous passez en voiture. Il y a un autre risque dont on ne parle pas c’est un chasseur  »ivre ». Je ne dis pas que tous les chasseurs se ressemblent, loin de là ! Mais il y en a et je trouve honteux que ceux-là on les laisse se balader avec leurs fusils ! Ne peut-on pas leur retirer le permis de chasse tout comme on le fait avec le permis de conduire ? Je suis petite fille de chasseur et de garde alors je ne vais pas condamner les chasseurs, j’ai de super souvenirs de balades petite fille avec mon grand-père et les chiens. Les  »tordus » et braconniers n’avaient qu’à bien se tenir ! De ce fait, Je tolère la chasse mais je n’aime pas ça quand même.
      Cindy

      • jms dit :

        Des chasseurs ivres ? j’en ai souvent vus dans cet état mais après, lors de ce qu’on pourrait appeler la 3ème mi-temps. Si un chasseur se présentait ivre lors d’une battue je crois qu’il serait vite écarté par ses collègues car c’est leur vie à eux qui serait en danger; un chasseur isolé ivre peut-être ?

        • Cindy dit :

          Ce chasseur « isolé » comme vous dîtes est dans son état normal, connu pour avoir été privé de son permis de conduire et pourtant il portait bien un fusil dans les champs parmi d’autres chasseurs.
          Même s’ils ne sont pas nombreux dans ce cas vous semblez étonné que cela puisse arriver. Les alcooliques font les mêmes choses que tout le monde au quotidien, d’une autre façon mais ils les font : lls travaillent, conduisent, chassent et cela sans aucun complexe ! Je ne les condamne pas systématiquement du moment qu’ils ne nuisent qu’à eux-mêmes…
          Cindy

          • jms dit :

            Je suis d’accord que les alcolos sont partout. Pour ce qui est des chasseurs j’en ai vu d’un peu limites au niveau de leur facultés liées à leur age : pb de vue, d’audition. Ce qui est génant c’est qu’on n’ose pas trop leur dire pour ne pas les froisser, mais le danger existe; peut-être un examen médical serait souhaitable pour continuer à avoir le permis;

  4. jna dit :

    Justement voici ce que pouvait lire aujourd’hui samedi 13/11 dans le Parsien, l’accident s’est passé jeudi soir à 23H00 !!!

    Des sangliers provoquent une collision mortelle
    L’événement N 2 à Mitry-Mory

    QUE DES SANGLIERS traversent des départementales en Seine-et-Marne, rien de bien étonnant. Mais croiser ces animaux sur une nationale, c’est une autre histoire. Dominique Fage, un habitant de Montmagny (Val-d’Oise) âgé de 26 ans, a trouvé la mort sur la N 2, à hauteur de Mitry-Mory, à cause d’une harde de sangliers qui traversait la route.
    Le drame s’est produit jeudi, vers 23 heures, en plusieurs étapes (voir notre infographie). Tout d’abord, deux voitures circulent sur cette route, dans le sens province-Paris : une camionnette Citroën Berlingo et un monospace Toyota Picnic. Soudain, cinq ou six sangliers déboulent sur la chaussée. Les véhicules en percutent un, pour finalement s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence, 200 m plus loin. Leurs conducteurs sont indemnes.
    Une famille entière est hospitalisée La catastrophe se joue juste après. Une Seat Ibiza entre alors en collision avec le sanglier mort : la petite voiture s’envole et effectue des tonneaux, avant de retomber sur le toit, au milieu de la chaussée. Le conducteur est-il toujours en vie ? Difficile de le savoir. En tout cas, une Peugeot 607 roulant juste derrière percute à son tour un deuxième sanglier, vivant celui-là, et vient terminer sa course contre la Seat Ibiza. La projetant 35 m plus loin. Dominique Fage, son conducteur, n’en sortira pas vivant. La famille occupant la Peugeot, un couple de 57 et 60 ans accompagné de leur fils de 14 ans, a été légèrement blessée et hospitalisée à l’hôpital de Lagny. La circulation a évidemment été coupée sur cette partie de la N 2, pendant l’intervention des secouristes. « Je prends régulièrement cette route, et cet accident ne m’étonne pas. J’ai déjà vu des sangliers sur le bas-côté », raconte une femme, employée à la cité administrative de Meaux. « Cela fait deux ans que je travaille ici, et je ne suis jamais intervenu sur ce type d’accident sur une nationale », s’étonne un pompier du nord Seine-et-Marne. A cet endroit, difficile pour les automobilistes de se méfier : il n’y a pas de bois à proximité.

    Guénaèle Calant
    Le Parisien , samedi 13 novembre 2004

  5. lomig dit :

    Faut-il protéger les sangliers en les parquant ?
    Le sanglier, c’est notre côté sauvage, l’emblème de la Gaule !

    • jms dit :

      Pourquoi les protéger ? ce n’est pas une espèce en voie de disparition, bien au contraire.

      La situation actuelle est pour grande part due à la tempête de 1999 qui a transformé nombre de forets en no-man’s land où les sangliers ont pu se reproduire de manière exponentielle sans être géné.

      La forêt, c’est comme la campagne, c’est fait pour être exploité avec harmonie et intelligence. Si l’homme la délaisse, cela donne la jungle et les sangliers en surnombre.

      Entre la suppression des forêts pour construire des villes nouvelles et la friche, il y a un juste milieu pour une forêt correctement exploitée par l’homme.

      Pour moi, le cauchemar c’est un mode de vie totalement urbain où vivent des humains « hors sol » d’un côté et de l’autre des forêts grillagées interdites aux humains.

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