DEMINAGE EN COURS DANS LES RUES DE CRECY
Vendredi 11H00 : Crécy est en émoi. Une ou deux bombes (ou obus) datant dont on ne sait qu’elle guerre ont été mises au jour dans la rue des Minimes. Les démineurs sont sur place … Bruno, notre envoyé spécial suit le déroulement des opérations … @+ |
l’évènement à travers la presse locale … L’évènement décrit sur www.leparisien.com
Deux obus découverts dans ce jardin
L’événement Crécy-la-Chapelle
L’événement Crécy-la-Chapelle
IL EST 10 HEURES hier lorsque Philippe Péroz apprend avec stupéfaction que deux obus viennent d’être découverts dans le jardin de sa maison située au 19, rue du Marché, une rue commerçante de Crécy-la-Chapelle. « C’est mon maçon qui m’a prévenu pour me dire qu’il avait déterré deux engins. » Agent immobilier depuis plus de trente ans à Crécy-la-chapelle, Philippe Péroz décide, il y a deux ans, d’acquérir la propriété située en face de son agence pour la mettre en location.
Mais cette maison, inhabitée depuis plus de trente ans, était délabrée. Il engage alors un maçon pour entreprendre des travaux de rénovation. C’est en creusant au pied des fondations que les deux obus, probablement de calibre 75, sont détectés. Dès l’annonce de la découverte, un périmètre de sécurité est instauré. Un policier municipal est posté à l’entrée pour s’assurer que personne ne pénètre dans le jardin. Du côté de la préfecture, on assure que les riverains ne courent aucun risque tant que l’on ne touche à rien. Une équipe de déminage viendra lundi matin. Il semblerait que l’un des deux obus soit encore actif, l’autre étant probablement désamorcé.
Mais cette maison, inhabitée depuis plus de trente ans, était délabrée. Il engage alors un maçon pour entreprendre des travaux de rénovation. C’est en creusant au pied des fondations que les deux obus, probablement de calibre 75, sont détectés. Dès l’annonce de la découverte, un périmètre de sécurité est instauré. Un policier municipal est posté à l’entrée pour s’assurer que personne ne pénètre dans le jardin. Du côté de la préfecture, on assure que les riverains ne courent aucun risque tant que l’on ne touche à rien. Une équipe de déminage viendra lundi matin. Il semblerait que l’un des deux obus soit encore actif, l’autre étant probablement désamorcé.
La ville n’a jamais été bombardé e D’où viennent-ils ? Y en a-t-il d’autres enfouis dans le sol ? Pour l’instant, ces questions restent sans réponse. Hypothèse la plus probable : ils dateraient de la Seconde Guerre mondiale. « Cela dit, en 14-18, ce type de bombe était déjà utilisé », raconte un témoin, l’air assuré. « En tout cas, ce qui est sûr, c’est que Crécy-la-Chapelle n’a jamais été bombardé », affirment tous les anciens de la commune. Conclusion : c’est quelqu’un qui les a enterrés là. Plus surprenant encore, sur place personne ne semble vraiment étonné par la découverte. « On m’a raconté une rumeur selon laquelle l’ancien habitant avait piégé la maison. Je l’ai pris comme une blague. Je croyais qu’on voulait me faire marcher », raconte Philippe Péroz.
Eliane Gelet, elle, savait que des bombes étaient enterrées dans le jardin. Pendant plus de quarante ans, cette commerçante à la retraite a résidé dans la maison voisine, au n 17. Elle connaissait très bien l’ancien propriétaire, Edmond Martin. « Un jour, il m’a dit que mes enfants ne devaient pas jouer ici, car il y avait des obus. Ce n’était pas un menteur, mais personne n’a jamais voulu me croire. » A la mort d’Edmond Martin, Eliane Gelet s’empresse de prévenir la fille du défunt, devenue la nouvelle propriétaire, de ce qu’elle savait. « Mais elle était persuadée que son père affabulait. » Elle décide alors d’informer la mairie pour effectuer des fouilles. « On m’a répondu que c’était impossible sans son accord. » Lorsque Eliane Gelet apprend que Philippe Peroz entreprend des travaux dans la maison, elle choisit de le mettre en garde. « Il y a un mois, j’ai même prévenu le maçon. » Mais personne ne l’a crue. Jusqu’à hier.
Sébastien Lernould Le Parisien , samedi 17 juillet 2004
Eliane Gelet, elle, savait que des bombes étaient enterrées dans le jardin. Pendant plus de quarante ans, cette commerçante à la retraite a résidé dans la maison voisine, au n 17. Elle connaissait très bien l’ancien propriétaire, Edmond Martin. « Un jour, il m’a dit que mes enfants ne devaient pas jouer ici, car il y avait des obus. Ce n’était pas un menteur, mais personne n’a jamais voulu me croire. » A la mort d’Edmond Martin, Eliane Gelet s’empresse de prévenir la fille du défunt, devenue la nouvelle propriétaire, de ce qu’elle savait. « Mais elle était persuadée que son père affabulait. » Elle décide alors d’informer la mairie pour effectuer des fouilles. « On m’a répondu que c’était impossible sans son accord. » Lorsque Eliane Gelet apprend que Philippe Peroz entreprend des travaux dans la maison, elle choisit de le mettre en garde. « Il y a un mois, j’ai même prévenu le maçon. » Mais personne ne l’a crue. Jusqu’à hier.
Sébastien Lernould Le Parisien , samedi 17 juillet 2004
(article vu 8 fois)
C’es le lapin à Gilles ?
GM
Mais alors, vous qui êtes sur place, quelles nouvelles ???
Vue la température on aurait surtout besoin de bombe glaçée.
La question du jour est donc de savoir qui a enterré les obus à cet endroit ? Votre avis nous intéresse.
Nous constatons aussi que pour le moment on confond bombe et obus !
Le 75, ça me fait plutôt penser à 14/18. Ce sont peut-être des obus de la première guerre, enterrés pendant la seconde !