Visite à la frayère des marais
Nous avons suivi l’animation de Seine-et-Marne Environnement à la Frayère du Marais à Couilly-Pont-aux-Dames, mercredi 3 août 2016.
Chloé CHABERT, de Seine-et-Marne Environnement devant le panneau d’entrée de l’ENS La Frayère du Marais : « Un ENS est un espace naturel acquis et géré par le département avec le produit d’une taxe sur les constructions. Cette démarche consiste à protéger des espaces naturels pour le bien être des habitants. » |
On en apprend toujours un peu plus à chaque fois. Chloé CHABERT de Seine-et-Marne Environnement, nous a fait découvrir l’Amarylis (Pyronia tithonus), avec ses deux points blancs dans les ocelles.
Ou encore ce cirse un peu particulier cirsium oleraceum ou cirse faux-épinard ou cirse maraîcher, qui est localisé dans les milieux humides. Et vous ? Qu’avez-vous observé dans la Frayère des Marais ? Vous en avez des photos, envoyez les aux brionautes pour qu’on vous en donne les noms. Philippe ROY, association RENARD |
(article vu 41 fois)
grand merci a l association agréée pour la pêche te la protection du milieu Aquatique de CR2CY LA CHAPELLE et ses environs qui est l’origine de la mise en uvre du projet avec la contribution de la fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu Aquatique .
ENS qui a été réalisé avec le conseil générale de Seine et Marne et l’entente Marne
le monde de la pêche qui uvre a longueur d’année a développer le tourisme pêche et découverte de notre faune et notre environnement en plus de protection que serait nos rivières si les pêcheurs était absents
le Président de L’aappma
Serge AVANZINI
un petit rappel,
la frayère du marais se situe sur les communes de Crécy la Chapelle et Martigny le petit pont hameau de couilly ponts aux Dames
Bonjour,
il est toujours agréable de voir que les ENS sont effectivement visités par le public. Dans le cas présent, on y voit effectivement des insectes et des plantes de milieux humides…
Pour moi, étant maire de Couilly Pont-aux-Dames, et avec mes collègues du conseil municipal, ayant soutenu ce projet et contribué à sa réalisation avec d’autres acteurs, j’ai toutefois un goût un peu « sec » pour cet ENS sensé permettre aux brochets de frayer et donc de contribuer à leur reproduction.
La première année, l’eau est effectivement rentrée dans l’ENS, le Grand Morin étant monté suffisamment haut pour le permettre. Je ne sais pas si les brochets en ont profité mais au moins en avaient-ils la possiblité.
Mais ensuite, jamais l’eau de la rivière n’a pu « inonder » cet espace pour « ce qu’il est » (une frayere à brochet), un barrage situé en aval s’étant effacé, induisant une baisse global du niveau de plus de 1 m… avec d’autres conséquences au demeurant.
Conclusion : 300.000 dépensés pour une cause importante et un objectif clair : permettre la reproduction des brochets ; mais si c’est juste pour voir des papillons ou observer la pousse de circe, je trouve la dépense inconsidérés.
Corollaire : le retour au libre écoulement de la rivière comme prôné par serge et d’autres tenants de cette position « écolo » a des conséquences imprévues…les brochets iront frayer ailleurs ! (mais ça, serge sait que nous sommes en désaccord sur ce point).
je te ferai un petit résumé sur comment fonctionne une frayère à brochet l’importance d’une zone humide et comment le brochet se reproduit et l’importance du substrat végétal dont il a besoin tes barrages que tu Deffant si bien sans en reconnaître les effets sur la nature c’est un peux comme les produits toxiques employés par l’agriculture et qui pollues les rivières les nappes phréatique et tout le reste sans oublier les ABEILLES 😉
Bonjour serge,
je ne suis certes pas expert en reproduction du brochet, mais il me semble quand meme qu’il faut de l’eau pour que le brochet puisse aller à l’endroit où il peut se reproduire (et que ses oeufs puissent s’y développer et les alevins retourner dans la rivière).
Hors là, plus d’eau du Grand Morin…. comment font-ils ?
Pour les barrages, je pense que les passes à poissons peuvent permettre aux poissons de passer mais en maintenant les ouvrages qu’effectivement je défends.
Cela me semble un compromis efficace et acceptable par tout le monde non ?
JLV