La pièce débute avant la mobilisation, lors d’un dimanche chez LESAGE (le 104, la salle communale actuelle qui était un hôtel restaurant).
La vallée du Grand Morin était très appréciée des Parisiens, de nombreux artistes y venaient en villégiature.
Peu à peu, le spectateur est entraîné dans la mobilisation et les difficultés de la vie quotidienne dues à la guerre et au départ des hommes valides pour le front. Prévu par les autorités pour un conflit court, il durera 4 ans.
On est accueilli par Clovis Clayette, le garde-champêtre.
Par ici l’entrée.
Chez Lesage, petits et grands se retrouvent.
On danse par ce qui est encore un bel été.
Au lavoir ces dames papotent, et évoquent un prochain mariage.
Celui de la grand-mère de la narratrice,
Mais le 2 aout la mobilisation est annoncée, M le Maire Paul Houbé prévient ses concitoyens.
Le garde-champêtre annonce les mesures prises pour s’organiser, s’entraider, soutenir les plus nécessiteux.
Les mauvaises nouvelles commencent à arriver. L’absence de nouvelles est le plus dur à vivre pour toutes ces femmes qui se retrouvent seules.
Quand une victoire est annoncée, c’est la joie même si le coeur n’y est pas.
Le jeudi, on va au marché de Crécy vendre ses "belles joséphines" et écouter les nouvelles.
Les femmes se chargent de toutes les tâches, la solidarité se met en place.
Le public est attentif et ému.
On tricote pour les soldats, une occasion de se retrouver chez Lesage.
Mais les nouvelles ne sont pas bonnes, combien de jeunes de Voulangis sont annoncés tombés au front, ou disparus.
La mort fait partie du quotidien. Toutes les familles sont en deuil.
La guerre est finie, les soldats reviennent mais ils ne sont plus comme avant.
Ils sont sinon physiquement, moralement très atteints.
Le final.
Bravo les artistes.
Merci à nos soldats.
DISTRIBUTION
Projection, son et éclairage : Cyril Coste |
Décor et accessoires : Christelle Mottier, Sophie Gras |
Costumes : Annie Addaï |
Danse : Hubert Lambert |
Mise en scène : Françoise Brun |
La narratrice : Françoise Lefèbvre |
Les lavandières : |
Louise : Karine Lopes |
Eugénie : Christelle Mottier |
Marcelline : Sophie Gras |
Les enfants : |
Emilie : Emilie Gras |
Lucie : Manon Boucher |
Charlotte : Océane Mottier |
Justine : Romane Gras |
Les écoliers : Malwenn Héno, Faustine Cousin, Raphaël Coste |
Les paysannes : |
Rose : Ratiba Pfeiffer |
Amélie : Marie-Madeleine Travet |
Mme Magloire : Françoise Brun |
Le soldat : Lucien : Cyril Coste |
M le Maire Paul Houbé : Franz Molet |
Mme Desbordes, Maîtresse d’école : |
Monique Dal Lago |
Les patrons de l’ hôtel restaurant : |
Benoist Lesage : Bernard Brun, Anna Lesage : Régine Noury |
Les danseurs (ses) : |
Nelly Cabillic, Hubert Lambert, Delphine Lebrasseur, Jean Pierre Moutault |
Les chanteuses : |
La chanteuse : Shérazade Kacem Ninon Céleste : Séverine Mercier |
Le garde champêtre : |
Clovis Clayette : Alain Buirette |
La voix (épilogue) : Gérard Lefèbvre |
Les villageoises : Shérazade Kacem, Thérèse : Annie Addaï |
Je regrette vraiment de n’avoir pu y assister.
Surtout qu’une des « villageoise » Annie AddaÏ jouait dans la pièce. ( une amie) C’est une super brodeuse et patcheuse à la fois.
Mais toute la troupe devait être très bien.
Pour faire le lien avec l’article précédent, si Mildred Aldrich avait eu l’autorisation de quitter Quincy pour venir voir son amie à Voulangis, peut-être qu’on en aurait parlé dans la pièce …