PNR, les élus montent au créneau
Nous avons évoqué il y a quelques mois le nouveau périmètre proposé par le projet de région pour le futur Parc Naturel Régional de la Brie et des deux Morins.
La carte proposée excluait une dizaine de communes de la vallée du grand-morin, de Boissy-le-Chatel à Condé. |
Grosse émotion dans la vallée, ainsi les communes concernées n’étaient pas considérées comme dignes de figurer dans le futur parc. Les élus ont réagit, c’était impensable. Ils ont appelé les communes, y compris celles qui sont exclues à se positionner par rapport au futur syndicat du PNR et à désigner leurs représentants.
Dans le même temps, pétition et actions de sensibilisation ont été lancées. Dernier événement, et il est de taille, notre député M. Riester, notre sénateur M. Houel et le Président de l’association des élus pour le futur PNR, M. Vaudescal vont rencontrer M le Préfet de Région le 9 avril prochain. Tous trois, outre leur poids politique sont Maires (ou l’ont été il y a peu) d’une commune exclue, on imagine donc leur détermination. |
Ils ne manquent pas non plus d’arguments pour défendre leur territoire.
En effet, à quoi bon créer un PNR de la brie et des deux MORIN, sans la basse vallée du grand-morin.
Une vallée, au paysage classé (voir article précédent), ce qui est une référence.
Sans compter, les nombreux ENS (Espaces Naturels Sensibles), les ZPPAUP (Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), les zones Natura 2000, et on a même une frayère à brochets !
Le Grand-morin présente, y compris dans ce secteur de vrais paysages bucoliques.
Qui s’est promené du côté de la Celle-sur-Morin par exemple ne peut qu’être conquis par la qualité du site, autant les bras du Morin que le village lui-même. Même si ce n’est pas aussi beau partout, l’ensemble est remarquable.
Le caractère particulier du style briard, que l’on retrouve dans la vallée autant que sur les coteaux ne mérite pas ce coup de canif.
Et même s’il existe des lieux moins lotis dans la vallée, un classement en PNR sera très utile pour rectifier le tir ou tout au moins protéger ce qui mérite de l’être.
Il y a surtout une question de cohérence, pourquoi intégrer Voulangis ou Bouleurs et pas Crécy (A ce sujet, Voulangis et Bouleurs ne souhaitaient pas participer au PNR, Voulangis a changé d’avis et sera dans le PNR, alors que Bouleurs ne veut pas toujours pas)
Nul doute que nos élus sauront invoquer les bons arguments, il y en a tellement !
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J’ajoute ici en complément, pour nos lecteurs ou nos élus, un rapport d’étude rédigé par un étudiant en aménagement du territoire (avec son autorisation), portant sur la restauration de la continuité écologique du GM entre Serbonne et Couilly : une enquête auprès des propriétaires de moulins et un scénario de restauration raisonnée : Rapport d’etude à télécharger (jna)
(article vu 11 fois)
Oui ce serait dommage de ne pas être intégrés au PNR, ça n’a pas de sens quelque part. Toutefois, il faut reconnaître que les griefs du Préfet ne sont pas sans fondement. Des dizaines d’années de laisser-faire … tout au long du cours domanial de la rivière, nous ont conduit à cette cabanisation, reprochée, avec des riverains qui barrent les accès à la rivière en s’appropriant les espaces domaniaux avec l’aval des municipalités (il y en a même qui placent des panneaux de sens interdit pour matérialiser leurs conquêtes territoriales !!!) … cela est parfois sidérant. Je ne reviens pas sur sur certaines opérations récentes qui ont contribué à la dégradation du fond de vallée … je ne suis pas sûr non plus que le parc d’attraction, rempli de barraques de chantier que l’on appelle « le moulin jaune » constitue un argument positif au regard du PNR. Enfin, je pense aussi que les élus de l’aval de la vallée n’ont pas bien intégré les enjeux écologiques en s’accrochant à des visions anciennes de la gestion de la rivière. Les 2 syndicats de gestion du GM n’ont pas intégré les préoccupations écologiques avec la même motivation. Peut être cela joue-t-il contre nous aujourd hui.
Leurs moulins, leurs tanneries, leurs brassets, leur batellerie (unique sur le cours domanial qui n’a pas d’équivalent sur le PNR), sont aussi des éléments de patrimoine importants à faire valoir, pour justifier de la présence de nos communes dans le PNR.
J’espère que nos élus sauront faire changer d’avis le préfet avec leurs arguments.
Effectivement, le patrimoine fluvial, moulins, brassets, lavoirs, vannages est assez unique et mérite d’être conservé, valorisé et entretenu, ce que fait au mieux notre syndicat de rivière. Après, on ne peut pas tout faire à la place des propriétaires, c’est la même chose pour les lavoirs, il y a des subventions mais s’ils ne souhaitent pas investir on ne peut pas les obliger.
Pour ce qui est de moulin jaune, c’est quelque chose d’assez original, bati par un personnage presque unique au monde, aux éléments d’architecture parfois curieux, et qui doit pouvoir trouver sa place. Comment laisser sa liberté d’expression à un artiste très créatif tout en respectant les règles communes ? Vaste sujet !
jms est tout a fais modelé pour la politique ?le syndicat de rivière fait au mieux pas d’accord il ferai mieux d’écouter et suivre les actions des mieux aquatiques notre rivière est un atout formidable pour le tourisme pêche lire l’encart pris sur le site de la fédérations de pêche de seine et marne
la restauration de la continuité écologique
L’Orvanne, plus attrayante pour la truite : continuité écologique et diversification de l’habitat
Au début du mois de Mars 2015, l’AAPPMA « La Truite Dormelloise » de Dormelles, avec l’appui technique de la Fédération de Seine-et-Marne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, a démonté des barrages en pierre et réutilisé les matériaux pour créer des épis et disposer des tas de pierres dans le lit de la rivière. L’objectif de ces aménagements, est de permettre aux poissons et aux sédiments de circuler librement et de diversifier les habitas piscicoles (caches, abris hydrauliques). Cela permettra de rendre cette partie de l’Orvanne plus « attirante » à la fois pour la Truite mais également pour les pêcheurs. D’autres aménagements sont envisageables à l’avenir.
voila du bon travail les habitants des communes qui adhèrent au syndicat de rivière paient pour l’entretien que certains propriétaires ne font pas sur leurs propriétés le long du grand Morin qui est sur certains secteurs du domaine publique et qui barre le passages aux piétons et pêcheurs en allant à l’encontre de la loi sur l’eau« Tout propriétaire, locataire, fermier ou titulaire d’un droit réel, riverain d’un cours d’eau ou d’un lac domanial est tenu de laisser les terrains grevés de cette servitude de marchepied à l’usage du gestionnaire de ce cours d’eau ou de ce lac, des pêcheurs et des piétons. de 2006
(
Présentation et rôle de la fédération
Chargée, de par ses statuts, de missions d’intérêt général, la Fédération de Seine-et-Marne pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques est un établissement d’utilité publique et est agréée en qualité d’association de protection de la nature. Elle a pour principales missions :
de participer à l’organisation et à la connaissance de la pratique de la pêche, à toutes les actions en faveur de la promotion du loisir pêche, en favorisant en particulier la réciprocité,
de concourir au développement du tourisme et de l’activité économique du département,
de mener des actions d’information, de formation et d’éducation en matière de protection des milieux aquatiques et du patrimoine piscicole et d’éducation à l’environnement, au développement durable et à la biodiversité,
d’établir un plan départemental de protection et de gestion piscicole et de veiller à la compatibilité des plans de gestion des associations adhérentes avec ce plan,
de participer à la définition des orientations départementales de gestion des ressources piscicoles,
de concourir à la police de la pêche et de veiller à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques.
La fédération en quelques chiffres
Statistiques des ventes de cartes de pêche en 2014 :
cartes personne majeure : 10 373,
cartes femme : 491,
cartes personne mineure : 1118,
cartes journalière : 3020,
cartes hebdomadaire : 158,
cartes découverte : 2079.
Puisque tu évoques la politique, parlons-en.
S’il y a une chose dont je suis fier, c’est d’avoir fait basculer Voulangis du côté du PNR. Le Maire m’a suivi, et j’ai eu le soutien de nombreux conseillers et surtout conseillères pour faire changer le vote de Voulangis de 2011. Maintenant, c’est l’aventure qui va commencer et on a de quoi faire. La rivière sera au coeur des actions dur PNR, c’est incontournable, les bonnes idées seront à reprendre, pour le bien commun.
Bravo ! :-e)
certains de ces élus s’intéressent un peu assez tardivement et d’un peu plus près semble t-il à ce projet de PNR dont il est question (c’est bien le mot) depuis au moins une dizaine d’années.
Mais vaut mieux tard que jamais
en tout cas je rend hommage au moins titré des 3 qui « ne lâche pas le morceau ». :=! :-d) 😮
Bonjour,
Je ne suis pas certain que le Préfet de Région soit l’interlocuteur approprié dans les circonstances actuelles. Il a émis un avis et propose le retrait de certaines communes du périmètre d’étude décidé par le Conseil Régional le 28 septembre 2012. Si le retrait de certaines communs parait fondé, le retrait des communes de la vallée du Grand-Morin semble à rejeter.
L’avis de Préfet de Région est un avis simple (c’est à dire qu’on est pas obligé de le suivre (Conseil d’Etat n° 363667, par naturel régional du Ballon des Vosges).
En conséquence c’est avec le Conseil Régional qu’il convient de prendre rendez-vous. L’avis du Préfet de Région donne d’ailleurs des indications sur ce qu’il est possible de faire (dernier paragraphe de la troisième page de sa lettre du 25 novembre 2014).
C’est en effet au Conseil Régional de définir le nouveau périmètre, nonobstant l’avis du Préfet de Région. C’est aux élus locaux de mettre en route des actions qui préfigureront leur détermination et les ambitions du territoire en adéquation avec les missions d’un P.N.R..
Cordialement.
Philippe ROY, association R.E.N.A.R.D.
beaucoup de nos petits hameaux sont dénaturés par des habitations de tout genre a moities terminés les une sur les autres ,des véhicules sur pratiquement tout les trottoirs vu le fait, de faire plusieurs appartements dans de grandes ou bien moyennes habitations ,des chemins de campagne qui servent de dépotoirs ,les agriculteurs qui labours les bords de route et moitiés de chemins un pillage du domaine public il y à du travail pour remettre tout cela en ordre !je pense même que cela tiendra du miracle ?
juste mon avis .
j’ai visité des PNR et avec ce que je constate dans nos villages je doute
:# :#
Bonsoir,
Les solutions existent pourtant. C’est de n’accorder des permis de construire que pour des constructions en harmonie avec le patrimoine des bourgs et des villages, de protéger les petits éléments du patrimoine local. Mais pour cela il faut définir des règles d’urbanisme et surtout les faire respecter. Savez-vous que les maires doivent dresser procès-verbal des infractions qu’ils constatent ou qu’on leur signale (constructions sans permis de construire ou ne respectant pas le permis de construire ? Savez-vous que les maires qui ne le feraient pas commettent une faute dans l’exercice de leur fonction ?
Et bien c’est rarement le cas, même lorsque une association agréée de protection de l’environnement comme le R.E.N.A.R.D. le demande. Allez donc lire sur legifrance.gouv.fr les articles L480-1 & 2 du code de l’urbanisme.
Bien sur la charte d’un P.N.R. ou les conseils du C.A.U.E. peuvent bien aider, à condition de les suivre et de ne pas laisser faire… c’est à dire de monter réellement au créneau.
Mais, au fait, c’est déjà possible en ne laissant pas faire justement. Pourtant en deux heures de parcours dans la vallée nous avons récemment observé une dizaine de constructions qui n’avaient manifestement pas bénéficié de permis de construire.
En avez-vous vu vous aussi ? Savez-vous comment agir contre ces anomalies ?
Cordialement.
Philippe ROY, R.E.N.A.R.D.
1) « Les solutions existent pourtant. C’est de n’accorder des permis de construire que pour des constructions en harmonie avec le patrimoine des bourgs et des villages, de protéger les petits éléments du patrimoine local. »
D’accord avec vous…
2) « Mais pour cela il faut définir des règles d’urbanisme et surtout les faire respecter. Savez-vous que les maires doivent dresser procès-verbal des infractions qu’ils constatent ou qu’on leur signale (constructions sans permis de construire ou ne respectant pas le permis de construire ? » On en a un bon exemple en Centre Ville. (vieille histoire). Bref.
Il y a parfois des permis de construire qui sont octroyés après construction. Je pensais cela impossible.
:#
Le Plan Local d’Urbanisme sert à préciser les règles de ce qu’on permet ou pas dans la commune, selon la zone concernée (urbaine, agricole, naturelle, …). C’est un travail de longue haleine qui doit aussi tenir compte des règlementations en la matière. On y est en plein en ce moment à Voulangis et on est prêt d’aboutir. Les projets qui en découleront au travers des demandes de permis de construire ou de travaux s’appuiront sur ces documents. C’est le role des commisisons urbanisme des communes d’y veiller, ce qu’on fait à chaque demande. On veille aussi à rappeler à ceux qui oublieraient de déclarer des travaux à en faire la démarche.
Concernant les erreurs du passé en terme d’urbanisme, on est beaucoup plus impuissant. A certaines époques on a laissé faire des choses qu’on n’autorise plus maintenant. Par exemple, on inscrit dans les règles durbanisme l’obligation de disposer d’un garage (couvert ou pas) pour 2 véhicules sur la parcelle à construire afin d’éviter aux gens d’encombrer la voie publique. Pour ce qui des dépotoirs sauvages, cela relève plus de pouvoir de police et du civisme que de l’urbanisme.
Le PNR, pour les communes qui y adhèreront, imposera par sa charte des règles supplémentaires qui devront être intégrées dans le règlement du PLU. Mais cela va au-delà de ces aspects purement règlementaires, c’est un état d’esprit qu’il faut faire évoluer. L’appartenance à un PNR, à un territoire à préserver et auquel chacun doit participer dans ses gestes quotidiens.
Ton commentaire est celui d’un homme qui compte bien rester dans son village, c’est bien. Ailleurs, c’est pas toujours le cas et les élus qui comptent partir ailleurs pour leur retraite sont moins motivés…
Il y a pourtant une solution : utiliser l’article R111-21 du code de l’urbanisme qui dit :
« Le projet [de construction] peut être refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. »
Cet article est applicable même dans les communes pourvues d’un POS ou d’un PLU et aurait permis et permettrait de refuser des projets de construction de nature à porter atteinte à l’intérêt des lieux avoisinants.
C’est sujet à appréciation évidemment, mais cette solution est vraiment trop peu utilisée.
Son utilisation permettrait de faire modifier les projets pour mieux les intégrer dans l’environnement.
Je viens de voir, dans un hameau encore préservé, une constructions avec des volets en plastique blanc certainement moins intégrés à l’architecture rurale que des volets en bois.
Mai c’est sur de la Charte du futur P.N.R. peut aussi permettre une meilleure intégration des projets dans le paysage de la vallée.
Philippe ROY – R..E.N.A.R.D.
La cohérence avec l’environnement existant, l’harmonie architectural d’un quartier, on y fait référence en commission d’urbanisme, où l’exercice n’est pas seulement de vérifier la légalité d’une construction mais aussi d’apporter un regard par rapport au type d’urbanisme que l’on souhaite.
Je pense à un cas récent à Voulangis où on a fait retoquer un permis car la construction était d’un style trop différent de ce qui se faisait dans cette rue au caractère très ancien.
Après, il y a forcément de la subjectivité dans un avis de de ce genre, personne n’ayant le monopole ni du bon gout ni de l’interprétation de ce qui dans l’harmonie d’un paysage et de qui ne l’est pas. Un exercice souvent difficile afin d’être à la fois efficace et équitable.
il ne faut pas être absolument « écolo-urbaniste »; l’exemple des fenêtres blanches est-il vraiment horrible dans le paysage…
quant au caractère typique des villages…le centre ville de Crécy par exemple avec ses enseignes commerciales, les cables éléectriques et la forêt d’antenne et le stationnement anarchique sont -ils représentatifs du caractère typique de la brie 🙁
il y a en France pas mal d’ouvrages qui n’ont aucun caractère du « typisme » local;je pense aux oeuvres de Le Corbusier par exemple….
et je ne parle pas (si) des éoliennes si durement critiquées et maintenant bien acceptées;il y en a même qui trouvent que ça améliore le paysage (si, si vu à la télé).
de toutes façons étant donné l’accroissement à vitesse grand V de la population et la raréfaction des terrains,il est indéniable que pas mal de verrous sauteront et qu’on se retrouvera un jour comme à Hong Kong…C’est pas mal Hong kong mais Shangaî c’est encore mieux. 😉 😀
Ce sont de vastes sujets … il est vrai qu’on a laissé faire des choses très laides (avec la subjectivité qui s’impose) ou inappropriées (les yeux fermés des autorités locales sur la cabanisation pour faire plaisir aux copains), l’extension des zones constructibles (pour se faire plaisir parfois) … etc … il y a mille sujets de palabres qui font que globalement nos villes et nos villages ne sont pas très jolis, comparés à certaines regions … mais globalement on peut dire que les zones urbanisées ne sont pas très reluisantes, quelques soient les pays d’ailleurs.
A crécy les exemples sont multiples, mais ce qui surprend c’est que l’on accepte encore certaines choses. Il ne faut pas non plus s’accrocher à tout prix aux traditions, et permettre à la modernité d’avoir son mot à dire, tant dans les matériaus, les styles architecturaux, le tout à mon avis étant de maintenir quand même une forme d’homogenité par quartiers.
L’exemple basique idiot, serait de voir que l’on interdirait une fenêtre blanche en PVC alors que l’on autoriserait une fenêtrre en bois, peinte en blanc …
Bon, mais ce qui m’énerve moi, c’est aussi l’irresponsabilté des propriétaires qui ne foutent rien (tant ceux des immeubles que des maisons individuelles) … des murs d’entourrage jamais terminés, 25 ans après le début de leur édification, des façades jamais nettoyées, des portails, des volets qui pourrissent, des herbes folles qui envahissent les trottoirs … ah je fais le rabat joie, je deviens râleur, mais ce « j’men foutisme » me lasse, car c’est souvent la rue, le quartier qui est victime de ces individualités négligentes. J ai envie d ‘aller voir ailleurs parfois.
Tiens dis donc on est d’accord…étonnant non?
pas tant que ça :b
Alors JMS pas encore de réplique 😉
Sur les négligences de nos contemporains, je suis assez d’accord. Mais, il faut aussi tenir compte des contraintes de couts, je pense aux aspects ravalement, peinture ou vétusté par exemple où chacun met le curseur de ce qui est acceptable en fonction de ce qu’il tolère ou de ce qu’il peut se payer. Pour les clôtures, pour éviter des travaux qui n’en finissent pas dans notre PLU on a pris le partie de les intégrer dans le permis initial. de ce fait la conformité ne peut être établie que si tout est fini.
Sur le débat modernité-authenticité, on peut discourrir longtemps en effet. Qu’est-ce qui est plus « beau » : une grange briarde ancienne vétuste mais authentique ou une maison mariott dernier cri ?
L’homogéniéite d’une rue est en effet recherchée, l’instauration de zones urbaines différentes aux règles spécifiques aident à cela. Sur les matériaux, on peut proposer des listes de matériaux, de couleurs, de textures pour aider les gens à monter leur projet. Empêcher les matériaux modernes voire non encore inventés est difficile, dans la mesure où on respecte l’harmonie.
Le week-end prochain, c’est porte ouverte dans les PNR d’Ile-de-France, l’occasion de découvrir les PNR voisins, et de se faire une idée de ce que peut être un PNR en ile-de-France : http://parcsnaturels.iledefrance.fr/week-end-parcs
Pour le nôtre, y’a encore du travail sur la planche ! 😉
Bonjour,
en ce qui concerne la Région Ile de France, au travers du Comite de Pilotage de ce projet de PNR, la volonté est clairement de chercher à réintégrer les communes de la vallée et d’acter de l’avis simple du Préfet. Ce souhait a été porté par tous les élus locaux et les conseillers généraux du territoire. Il va se traduire lors de l’assemblée générale constitutive du Syndicat Mixte d’Etudes et de Programmation par l’incorporation des communes avec des représentants audit syndicat duement désignés par leurs conseils municipaux, syndicat qui travaillera avec les communes sur ce périmètre. Pour les communes très rares qui ont confirmé leur souhait de ne pas en être, il n’est pas trop tard pour entendre les arguments militant pour l’intérêt d’un tel rattachement.
Tout le travail visera précisément à faire état des atouts et des côtés positifs militant pour un classement (et je regrette de le dire, les arguments mis en avant par la rapporteur du CNPN étaient totalement partisans et à charge) ; mais aussi en pointant sans détour les points noirs (comme vient de le faire serge) mais en affichant la volonté politique de résorber ces points noirs et la façon de le faire.
Mais même si l’avis du préfet est simple (pour reprendre le terme employé), cet avis est tout de même très important et très exceptionnellemnt non suivi. Pour ma part, je le considère important et incontournable, et il est normal que celui qui émet l’avis soit bien au fait de la situation sur le terrain.
A choisir, je préfère ne pas viser a priori l’exception.. (surtout que nous avons des arguments positifs à faire valoir, et c’est de cela qu’il faut parler aussi).
Si nous ne parvenons pas à donner in fine aux instances décisionnelles les raisons justifiant de ce maintien de nos communes, alors le projet ne pourra bénéficier d’une labellisation sur tout le territoire du syndicat mixte qui devra se détacher sans doute des communes exclues en première instance.. Les mois qui viennent sont donc à fort enjeu pour l’avenir du territoire.
JLV
ps : continuez de voter sur le site du projet sur http://www.pnrbrie2morin.fr …on a dépassé les 500 signatures et il faut poursuivre l’effort.
Bonjour,
On aimerait bien avoir un compte-rendu, même succinct, de la rencontre avec le Préfet de Région, savoir ce qui lui a été dit et savoir ce qu’il aurait répondu ?
Cordialement.
Philippe ROY, R.E.N.A.R.D.
P.S. : il y a deux sortes d’avis des services de l’Etat, les simples qu’on est pas obligé de suivre et les avis conformes qu’on doit respecter.
C’était cet après-midi en fait, donc en ce moment, j’ai rectifié la date dans l’article.
Bonjour,
Toujours pas de compte-rendu ? On aimerait connaître le contenu de la réunion, ce qui a été dit et ce qui a été répondu ! Précisément.
Philippe ROY R.E.N.A.R.D.
En effet, on reste sur sa faim.
Juste une info que j’ai eu de manière indirecte : M Riester est satisfait de la rencontre qui s’est très bien passé et est très confiant sur la réintégration des communes de la vallée.
Puisque les élus ou association qui ont rencontré le Préfet de Région ne nous donnent pas de compte-rendu précis des échanges qui ont eu lieu le 9 avril dernier, c’est simple, on demande au Préfet de Région :
Courriel à Isabelle COLON pref-legalite@paris-idf.gouv.fr Il s’agit de la personne responsable de l’accès aux documents administratifs (P.R.A.D.A.) à la Préfecture de la Région Ile-de-France (voir le site cada.fr)
Monsieur le Préfet
Faisant référence à la loi 78-753, relative à la communication des documents administratifs, nous avons l’honneur de vous demander de nous faire parvenir copie du compte-rendu et des documents échangés entre les participants lors de la réunion que vous avez eue le 9 avril dernier au sujet du périmètre du projet de P.N.R. de la Brie et des Deux-Morin, et, notamment, des demandes de réintégration des communes de la vallée du Grand-Morin en aval de Coulommiers dans le périmètre du projet de P.N.R..
Nous vous remercions de nous faire parvenir ces documents par envoi sur notre mél : association-renard@orange.fr
Recevez nos salutations respectueuses.
Philippe ROY, association agréée de protection de l’environnement pour la Région Ile-de-France (L141-1 du code de l’environnement) et habilité à participer au débat public (L141-3 du même code)
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Aux brionautes, nous vous tiendrons au courant des réponses et diffuseront prochainement les avis du C.N.P.N. et de la F.P.N.R.F. que nous venons d’obtenir.
Une première réponse, qui pour être verbale, au téléphone, n’en est pas moins intéressante de la part d’un fonctionnaire bien informé.
– à la réunion il n’y avait que trois élus, pas de présence de représentant associatif (?) ;
– l’avis du préfet de Région est bien un avis simple qu’on est pas obligé de suivre ;
– c’est le Conseil Régional qu’il fallait aller voir ;
– le Conseil Régional pourra réintégrer les communes concernées, ce qui ne l’empêchera pas de demander un nouvel avis au préfet de Région, seulement de principe, pour lui faire connaître les raisons de la réincorporation de ces communes et les engagement pris pour résorber petit à petit les « cabanisations », notamment.
Ne désespérons pas, mais souhaitons que les élus et associations fassent mieux circuler l’information.
Philippe ROY- R.E.N.A.R.D.
J’ajoute à la fin de l’article (là ou ca fonctionne bien) en complément, pour nos lecteurs ou nos élus, un rapport d’étude rédigé par un étudiant en aménagement du territoire (avec son autorisation), portant sur la restauration de la continuité écologique du GM entre Serbonne et Couilly : une enquête auprès des propriétaires de moulins et un scénario de restauration raisonnée.
:-d)
ton étudiant ne serait-ce pas XXX 😉
ben c’est ecrit dedans
Bravo à Florian pour cette étude très intéressante, complète, et bien faite :-e)
Merci pour lui !