Arsène : le retour de l’omelette aux oeufs
Le restaurant "ARSENE – l’omelette aux oeufs" est encore au stade de projet, mais un projet avancé. Son créateur, un descendant d’Arsène, dit-on, travaille d’arrache-pied à la finalisation du poussin, encore dans l’oeuf. C’est d’ailleurs en lisant notre article sur les "Brionautes" que l’arrière petit-fils du précurseur a découvert le parcours exceptionnel de son ailleul.
De fait, séduit par l’idée et la réussite d’Arsène, le fillou s’est lancé comme défi, de réinventer l’omelette aux oeufs.
L’enseigne devrait voir le jour du côté des Grands Boulevards parisiens.
Il s’agira d’un établissement proposant une restauration rapide, uniquement basée sur un produit, l’omelette. Mais une omelette de qualité, confectionnée avec des oeufs de qualité, provenant notamment de notre région.
Le lien avec la BRIE sera largement souligné, tant dans la décoration et que dans le discours marketing.
Je vous invite à explorer les deux liens qui suivent :
La page Face book du projet : Facebook – Arsene omelette aux oeufs
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Mais également une page sur le site : Foodraising.com – Arsene-l omelette-aux-oeufs qui propose aux internautes, une démarche participative en vue de collecter une partie des fonds nécessaires à l’ouverture du Restaurant. Tous les Brionautes et tous nos lecteurs, amis de l’omelette et des oeufs briards, peuvent d’ailleurs apporter une contribution financière qui leur offrira divers cadeaux, en plus d’une "part capitalistique" ou quelque chose dans le genre.
L’ambition du jeune créateur est bien de développer son affaire, pour aboutir, comme son ancêtre, à "une chaîne" de restaurants … de combien d’établissements ? seul l’avenir, que nous espérons favorable, nous le dira.
En tout cas, Gabin (c’est le prénom du nouvel Arsène), s’est d’ores et déjà engagé, sur notre suggestion, à offrir un lot de repas aux Restaurants du Coeur à l’occasion de chaque nouvelle ouverture de restaurant.
Nous n’en sommes pas encore là et nous vous informerons de l’évolution du projet.
L’ouverture du premier restaurant sera aussi fêtée comme un succès sur les Brionautes.
Bonne chance Gabin !
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Rappel de notre article paru en 2006 : la véritable histoire d’ Arsène Galinace
Extrait du bulletin de généalogie briarde illustré – novembre 1958
Arsène GALINACE est né le 28 juillet 1877 à Villeperdue (Commune de Tréfols, Canton de Montmirail, Département de la Marne ) dans un petit village, aux limites orientales de la Brie. Très jeune, Arsène manifesta un vif intérêt pour les meilleures amies de sa grand-mère qui gambadaient et caquetaient joyeusement dans la basse cour de la bricole familiale. De longues heures à les observer durant des journées entières, des mois et des années. Un jour, l’éclair la révélation. Une dernière fois, Arsène ramassa les œufs de ses cocottes. Il en glissa quelques-uns uns dans sa musette puis embrassa tendrement sa Grand-Mère. Il partait vers les terres de l’Ouest avec pour seul bagage une idée fixe. Il traversa, de nombreux villages dont les noms sentent bon le terroir briard : le Véziers, Meilleray, St Martin des Champs, la Ferté Gaucher. Là il suivit la Route nationale, l’ancienne voie royale qui allait jusqu’à Paris. Il arriva à Coulommiers, la Grande ville, qu’il connaissait bien pour y avoir passé plus d’un an pendant son régiment, au 76. Guidé par son idée, il savait qu’il devait aller encore plus loin, ce qui le conduisit naturellement jusqu’à Crécy. Arsène était fatigué par sa longue marche entreprise deux jours plus tôt. Il décida d’une halte, avec le projet de repartir le lendemain matin à l’aube. Il s’attarda dans les ruelles et le long des brassets. En quelques heures, il fut conquis par le charme envoûteur du lieu qu’un vieil homme lui désigna comme la Denise de la Brie «C’est te dire si c’est beau ! », Ajouta-t-il. Arsène pensa que la Denise devait être une bien belle femme pour soutenir la comparaison. Il aimerait bien la rencontrer. Sa décision fut vite prise, c’est ici qu’il commencerait son oeuvre.
Le notaire de la ville « Maître Ose » , lui indiqua une ancienne auberge à vendre. Arsène cassa son cochon de porcelaine et acheta la modeste affaire à viager. Sa propriétaire, une vielle Dame sans famille avait été ointe des saintes huiles deux jours plus tôt par le Curé de la Chapelle. Le pronostic de l’extrême onction, se confirma la semaine suivante ce qui arrangea les affaires d’Arsène. Celui-ci dut quand même concéder un petit dessous de table au notaire pour la pertinence de son conseil. Quelques braves créçois observaient Arsène dubitativement au moment où il accrochait la nouvelle enseigne de son établissement : l’omelette aux Oeufs. Un restaurant basé sur un concept simple, un plat unique : de l’omelette aux œufs frais, déclinée selon plusieurs recettes et différentes cuissons de la bien cuite à la plus baveuse. Les créçois qui le prenait pour un drôle, rigolaient. Qui pouvait en effet imaginer que l’on puisse confectionner une omelette autrement qu’avec des oeufs ? Qui aurait l’idée saugrenue d’aller au restaurant pour manger une omelette quand tout le monde à des poules dans sa cour ! Pourtant, le succès de l’entreprise fut rapide tant l’omelette était délicieuse. La Poulard n’avait qu’à bien se tenir.
Un an plus tard, notre créçois d’adoption ouvrit une nouvelle auberge à Meaux. Le succès ne fut pas démenti et en quelques années Arsène Galinace avait monté la première chaîne de restauration française avec 17 enseignes à « l’omelette aux œufs » . Toutes en centre ville, sur les places de marché Arsène Galinace habitait toujours Crécy. Il se consacrait surtout à la mise au point de nouvelles recettes tandis que Maître Ose gérait l’affaire. L’arrivée du chemin de fer permettait aux amateurs de venir déguster l’omelette le dimanche. Une véritable manne pour le commerce local. Michel Bon, le Maire de l’époque citait souvent le nom d’Arsène dans ses allocutions avec gratitude. Le Maire était aussi conseiller général, un siège qu’il remportait régulièrement contre un adversaire de toujours, Roger Rémiade, conseiller à St Germain, un ancien communard à ce qu’on disait. Un passé qui faisait peur. « C’est-y pas malheureux de voir des gens comme ça par chez nous » , s’horrifiait souvent la Boulangère ! « Heureusement qu’on a M. le Maire, Bon comme du bon pain ! » Ah, que n’avait-elle le droit de voter ! Puis le malheur. Cétait l’heure de la Grande Guerre. En 14, les Teutons faillirent bien s’installer à Crécy ! Arsène prévoyant, avait commencé à tester une nouvelle recette d’omelette à la bière et à la saucisse de Francfort. En 1915, le restaurateur fut mobilisé à son tour. Affecté au mess de l’état Major des armées de l’est, dans un château lorrain, loin des lignes de front, Arsène était plutôt bien logé. Ces omelettes continuaient à faire saliver des myriades d’étoiles galonnées. Pourtant, par un bel après midi d’été, Arsène fut fauché comme beaucoup d’autres. Une auto folle, conduite par un colonel imbibé d’alcool ne lui laissa aucune chance, alors qu’il cueillait un bouquet de ciboulette, dans le parc du château. Le chauffard ne se départit de son sens de l’humour caustique et eut le dernier mot : « Après tout, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs ! ». Arsène décoré de la croix de guerre, fut honoré une dernière fois. Sans l’esprit du précurseur, « L’omelette aux œufs » périclita, très vite et en un an, s’en était fini de la chaîne toute entière. A Crécy, le 28 juillet 1920, le notaire Ose inaugurait, dans l’auberge abandonnée, la première agence immobilière de Crécy avec une belle plaque de cuivre : « Maître Ose, marchand de biens ». Les Créçois prirent l’habitude de l’appeler entre eux, l’agence du Père Ose.
Qui se souvient aujourd’hui à Crécy d’ Arsène le précurseur ? Pas une plaque, pas une rue, pas un square, pas un nid de poule portant son nom dans la Venise briarde. Une erreur qu’il conviendrait peut-être de réparer pour honorer celui qui porta si haut la religion de l’œuf frais et le génie briard. |
(article vu 38 fois)
l’omelette aux oeufs ça c’est une trouvaille..il en existe d’autres???? :# 😉
oui, mais cela fait 10 ans qu’on en parle sur le site … réveil RA
certes je sais mais je me disais qu’en remettant ça sur le tapis il existait peut-être des nouveaux oeufs??
à propos as tu pensé à adopter 2 poules
:# 😉
non, mais c’est un business interessant
j’ai vu chez Truffaut des poulaillers pour deux poules, vendus à 200 euros …. ca fait cher de l’oeuf frais. :-e)
Je confirme les faits : on a bien été contacté par un parisien intéressé par le concept. Je l’ai mis en contact avec jna et il s’est avéré, en effet, qu’il va ouvrir un restaurant sur le thème de l’omelette de Galinace dans la capitale.
:-d) bravo messieurs
la vidéo est en ligne sur la page facebook d’Arsène … à voir absolument et pas de rapport avec le premier avril pour le coup !!!
http://www.foodraising.com/comment-ca-marche/
qu’attends tu pour contribuer ou mieux investir dans une baraque à eux ..non oeufs, à installer dans la galerie de Inter par exemple.
tu as déja un potentiel de fournisseurs privilégiés; ceux qui adoptent des poules. :-d) :-e) :=! 😀
Et un potentiel assuré de clients comme les brionautes par EX…oeufs, pas sûr que ça rapporte gros
C’est le gros problème en France pour financer un projet il faut aller voir ailleurs ou se faire cuire un oeuf 😉
Il doit penser aussi à mettre un peu de côté pour les Charges. A peine aura-t’il commencé son activité qu’on lui tombera dessus pour ramasser ce qu’il n’aura pas encore gagné !