On the edge of the war zone – chapitre 1
On the hedge of the war zone From the battle of the Marne to the entrance of the stars and stripes
(A la limite de la zone de combats de la bataille de la Marne à l’arrivée de la Bannière étoilée) Auteur : Mildred Aldrich (traduction de Florence Pigoreau) Couilly, Seine-et-Marne, 16 Septembre 1914. CHAPITRE I.
Chère Amie, Je pense de plus en plus que nous, être humains, sommes des animaux bizarres. Peut-être était-ce parce que nous étions absolument seuls, et que je resterais pendant longtemps sans pouvoir vous envoyer les lettres que j’avais écrites, ni recevoir un câble de vous me disant que tout allait bien. Il y avait une espèce de soulagement étrange dans la conviction que nous avions, comme mes voisins le disent « échappé bien », (en français dans le texte). Je suppose que c’est humain. C’était comme le premier jour d’une véritable convalescence – la vie est si bonne, le monde est si beau. La guerre continuait. Nous entendions toujours le canon. Ils l’actionnent actuellement. Mais nous n’avions pas vu les casques pointus franchir ma colline, ni vu tomber les murs de notre petit hameau. Je pense que si la nature humaine n’était pas ainsi, la vie ne pourrait jamais être belle pour aucune personne qui réfléchit. Nous savons tous que bien que ce ne soit pas aujourd’hui, c’est à venir, mais il semble que ce soit dans notre nature de réagir ainsi, et cette idée ne nous gâche pas la vie. C’est très silencieux ici la plupart du temps. Nous sommes si peu nombreux. Tout le monde travaille. Personne ne parle beaucoup. Le bruit du canon nous laisse impassibles, bien qu’il nous affecte un peu quand même. Pourtant les troupes françaises n’avancent que depuis neuf jours seulement – neuf jours depuis la libération de Paris. |
Le plus amusant de tout est que nos communications, qui ont été coupées le 2 Septembre, ont été rétablies le 10. Il n’y a eu qu’une semaine d’isolement complet. Ce jour-là nous avons appris que la communication postale avec Paris était réouverte par un service automobile entre Couilly et Lagny, à partir de ce lieu, de l’autre côté de la Marne, les trains roulaient vers Paris.
Ainsi Amélie rassemblait mes lettres, les apportait au bas de la colline, et les mettait pleine d’espoir dans la boîte sous la fenêtre aux volets fermés du bureau de poste, dans la ville déserte. C’était il y a six jours, et c’est seulement ce matin que j’ai eu envie de vous écrire de nouveau. Je voulais vous envoyer un câble, mais il n’y a pas encore moyen de le faire. Aussi je pense que vous connaissez assez bien votre géographie pour ne pas vous être inquiétée depuis le 7. Malgré notre isolement nous avons eu des nouvelles de l’autre côté de la Marne le Mercredi 9, le lendemain du jour où je vous ai écrit – le cinquième jour de la bataille. Naturellement nous n’avions pas de journaux. Notre mairie et notre bureau de poste étant fermés, il n’y avait pas de nouvelles télégraphiques. En plus nos fils télégraphiques se sont mis à pendouiller sur les mâts quand les ingénieurs anglais ont cessé de s’en occuper le 2 Septembre, il semble qu’il y ait un siècle. Nous savions que les allemands poursuivaient leur retraite parce que chaque matin le bruit du canon et les colonnes de fumée s’éloignaient, et parce que les collines devant nous, qui avaient été brûlées les trois premiers jours de la bataille, s’étendaient silencieusement sous le magnifique soleil, comme s’il n’y avait personne d’autre au monde que nous de ce côté de la rivière. Nous ne voyons pas beaucoup d’activité de l’autre côté de la rivière. Les plaines ondulent. La route est bordée d’arbres. Nous nous repérons grâce à eux. Mais aujourd’hui le silence semble différent. Il y a encore ici et là de fins rubans de fumée – qui maintenant s’élèvent dans les airs et s’enroulent en volutes dans la brise – Cela veut dire que quelque chose est en train de brûler, pas seulement dans les villes bombardées, mais dans les bois et les plaines – Mais quoi ? Personne ne le sait . Un ou deux de nos hommes les plus âgés ont traversé la Marne sur un radeau le 10, sixième jour de la bataille. Ils ont rapporté que les corps de milliers de victimes des batailles des 5, 6, et 7, étaient restés sous le chaud soleil de Septembre sans être enterrés, mais que les pompiers étaient déjà en route, et qu’il suffirait seulement de quelques jours pour que les pires traces de la guerre soient effacées. Mais ils n’apportaient pas de nouvelles. Les rares personnes qui étaient restées cachées dans les caves ou les fermes isolées n’en savaient pas plus que nous, et il était impossible naturellement d’approcher de l’hôpital de campagne de Neufmortier que nous pouvons voir de notre pelouse. Cependant le 9 – le lendemain du jour du départ des français, nous avons eu des nouvelles d’une façon très amusante. Nous avons dû les prendre pour ce qu’elles valaient, ou semblaient valoir. C’était juste après midi. Je travaillais dans le jardin du côté sud de la maison. J’avais mis instinctivement la maison entre moi et la fumée de la bataille, quand Amélie arriva, descendant en courant de la colline dans un état de grande excitation, criant que les français étaient de retour, qu’ils avaient gagné une grande victoire, et que je devais aller voir. Elle était trop pressée pour expliquer ou attendre que je la questionne. Elle se dirigea simplement à travers champs dans la direction de la Demi-lune, où la route nationale de Meaux tourne pour descendre le long de la longue colline allant jusqu’à Couilly. Je mis mon chapeau de soleil et mes lunettes, et la suivis jusqu’à un endroit du champ d’où je pouvais voir la route. C’est certain – il y avait des cuirassiers – leurs casques illuminés par le soleil, qui se dirigeaient lentement vers Paris, aussi gaiement que s’ils étaient de retour d’une fête, avec toutes sortes de trophées pendant de leurs selles. J’étais contente de ne pas m’approcher davantage. Ce n’était pas une armée, mais seulement un petit détachement. Je ne pouvais m’empêcher de penser que si l’un d’eux était revenu dans cet état d’esprit pendant que le canon grondait encore, tout aurait été bien. Amélie courut pendant tout le chemin vers la Demi-Lune – environ 500 mètres. Je pouvais la voir volant simplement au-dessus de la terre. Je l’attendais jusqu’à ce qu’elle revienne criant hors d’haleine longtemps après m’avoir rejointe : « Oh Madame, qu’en pensez-vous, le régiment qui était là hier a capturé un gros, gros canon ». C’étaient des bonnes nouvelles. Ils n’avaient vraiment pas regardé. « Et Oh, Madame », elle continua alors qu’elle me rejoignait : « La guerre est finie. Les allemands ont demandé la paix ». Et elle s’assit par terre. « La paix », m’exclamai-je « Où ? Qui vous a dit cela ? » « Un homme de l’extérieur. Il l’a entendu dire par un soldat. Ils ont demandé la paix ces Boches. Et le Général Gallieni leur a demandé de retourner chez eux, et là de la demander ». « Et sont-ils partis Amélie », demandai-je. Elle répondit très sérieusement qu’ils s’en allaient, et elle était très choquée parce que je riais, et exprimais l’espoir que tout ça ne durerait pas trop longtemps. J’avais les plus grandes difficultés à lui faire réaliser que nous n’avions que très peu de renseignements concernant la bataille, qui, d’après les mouvements de troupes qui avaient précédé, pouvait s’étendre d’ici jusqu’aux environs de Verdun, où l’on disait que le Prince Héritier essayait vainement de se frayer un passage, son armée constituant une sorte de pivot sur lequel le front oscillait. Je ne pouvais m’empêcher de me demander si l’aile droite de Van Kluck’s n’avait pas été déstabilisée, étant donné la grande rapidité avec laquelle le front s’était avancé pendant la grande offensive de deux semaines. Amélie qui avait une confiance indue dans mon opinion, était très déçue, complètement abattue. Depuis l’arrivée des anglais – elle avait tellement foi en eux – elle avait cru que la guerre serait courte. Naturellement je n’en sais pas plus qu’elle. Je dois deviner, et je ne suis pas très forte dans cet art. Je vous avoue même que je suis absolument obsédée par le miracle qui a détourné les envahisseurs des murs de Paris. Je ne peux pas dépasser mon étonnement. A la lumière de cette pause soudaine et inattendue dans la grande attaque, il y a des moment où je crois que presque tout peut arriver. Je parie que là où vous êtes vous en savez plus que nous concernant la bataille. Je ne sais même pas s’il est vrai que Gallieni n’est pas ici. Dans ce cas cela signifie que l’armée qui occupe Paris a avancé, et que Joffre a rappelé ses militaires de réserve, qui ont été mis dans des tranchées à l’intérieur du périmètre d’une centaine de kilomètres qui protège Paris. Je me le demandais, et aujourd’hui, 7 jours plus tard, je me le demande encore. Je n’avais pas l’habitude d’exposer ces conjectures à Amélie. Sa déception était trop profonde. Elle marchait tristement à côté de moi en revenant du jardin. Elle était totalement différente de la personne qui était venue à travers champs sous le soleil. Encore une fois cependant elle s’enhardit à dire : « Pensez seulement Madame qu’une femme de l’extérieur m’a dit que les allemands qui étaient là la semaine dernière étaient des chauffeurs des Galeries Lafayette et d’autres grands magasins de Paris, et qu’ils ne connaissaient pas seulement la région mieux que nous, mais qu’ils nous connaissaient par notre nom. L’un d’eux, qui s’est arrêté à sa porte pour lui demander à boire, lui a dit tout cela et l’a appelée par son nom. Il lui a dit qu’il avait vécu à Paris pendant des années. C’était probablement vrai. Les véhicules de livraison de tous les grands magasins de Paris venaient ici deux fois, et certains d’entre eux trois fois par semaine. Ce n’est pas un secret que Paris était plein d’allemands, et il en a toujours été ainsi depuis cet affreux Traité de Francfort qui devrait expirer l’année prochaine. Après qu’Amélie fut retournée à son travail, j’allai dans la bibliothèque et m’assis à mon bureau pour mettre dans mon âme autant de patience que je le pus, jusqu’à l’arrivée des nouvelles officielles. Mais écrire fut impossible. Naturellement cette sorte d’isolement peut sembler bizarre à une personne qui a connu relativement peu de contraintes de ce genre. J’ai peur de ne pas pouvoir exactement vous l’expliquer. Comme je ne pouvais pas travailler j’ai marché sur le chemin Madame. D’un côté je voyais la vallée de la Marne jusqu’aux villes bombardées sur les hauteurs. D’un autre je voyais la vallée du Grand Morin, où, sur les hauteurs derrière les arbres, je savais que des petites villes comme Coutevroult et Montbarbin étaient évacuées. Dans la vallée, au pied de la colline, Couilly et Saint Germain, Montry et Esbly, étaient également déserts. Il n’y avait pas de fumée qui s’élevait au-dessus des toits rouges, pas une âme sur les routes. Même la station de chemin de fer était close, et les wagons vides se tenaient fermés sur les voies latérales. C’était étrangement silencieux. Je ne sais pas combien il y a d’habitants à Voisins. J’ai entendu dire qu’il n’y avait personne à Quincy. Qu’en est-il de Huiry ? Bien nous avions avant la mobilisation une population de vingt neuf personnes. Il y a neuf maisons dans le hameau. Aujourd’hui nous sommes six adultes et sept enfants. Il n’y a pas de médecin dans le cas où quelqu’un serait assez bête pour tomber malade. Il n’y a pas d’officier d’Etat-Civil pour établir un acte de décès, dans le cas où quelqu’un aurait le mauvais goût de mourir – et comme on ne peut pas mourir officieusement en France, si cela arrivait, d’après ce que j’ai vu, la personne serait obligée d’aller sur le lieu de sa tombe, de la creuser, et de s’étendre dans le trou, et je suis affirmative, ce serait un scandale qui conduirait à un procès. Les français adorent les suites judiciaires, vous savez. Il n’y a pas de famille respectable qui n’ait jamais intenté un procès. Cependant personne n’a été malade dans notre petite communauté depuis que nous fûmes coupés du reste du monde. D’une façon ou d’une autre, de temps en temps, dans le silence, j’éprouve une étrange sensation d’irréalité, comme si tout cela était un rêve. Je me demande, je souhaite que ce ne soit pas le cas, si toutes les expériences, en dehors que celles que nous attendons de la vie, qui dans son cours normal a suffisamment de tragédies, ne sont pas de nature soporifique. Alors parfois la nuit, j’ai l’impression d’avoir une vue particulière d’un spectacle magnifique que le reste de mon entourage n’a pas été invité à voir. Je peux vous imaginer fronçant les sourcils, et me disant que cet état d’esprit est le fruit de mon imagination. Bien on ne peut pas discuter de ce sujet. Il y a une sorte de voile qui le recouvre. C’est également vrai pour les expériences mentales qui s’y rattachent. Je revenais juste de ma promenade quand ma petite amie française du pied de la colline vînt à ma porte. Je l’appelle « ma petite amie » bien qu’elle soit plus grande que moi parce qu’elle a la moitié de mon âge. Elle me proposa d’harnacher Ninette et d’aller avec elle au champ de bataille, où, dit-elle, ils avaient sérieusement besoin d’aide. Je lui demandai comment elle le savait, et elle me répondit qu’un de nos hommes âgés avait été le long de la rivière et avait appris que l’ambulance de campagne de Neufmortier avait besoin d’infirmières, et qu’on pensait qu’il y avait encore beaucoup d’hommes blessés dans les bois qui n’avaient pas été pris en charge. Je lui demandai s’il y avait eu un appel à l’aide officiel. Elle répondit que non, mais elle semblait tellement favorable à une démarche volontaire, qu’au premier abord il me sembla qu’il n’y avait rien d’autre à faire que d’y aller, et d’y aller rapidement. Mais avant qu’elle n’ait franchi la barrière je courus après elle pour lui dire que cela semblait impossible, que je savais que, quelle que soit sa bonne volonté, ils ne voulaient pas d’une vieille dame comme moi, très instable sur ses pieds, absolument ignorante des règles élémentaires des premiers secours aux blessés, qu’ils avaient besoin de personnes expérimentées et sélectionnées, que non seulement nous ne pourrions pas apporter une aide efficace, mais que nous risquerions d’occasionner des gênes, si toutefois, ce dont je doute, nous étions autorisées à traverser la Marne. Pendant tout ce temps j’analysais mon état d’esprit, avec cette conscience duelle diabolique qui fait que nous sommes spectateurs de nous-mêmes tout en étant à notre écoute. Dans le fond de mon cerveau, ou de mon âme, il y avait cette arrière-pensée : « Je me demande à quoi ressemble un vrai champ de bataille ? J’ai peut-être une chance de le voir si je le veux ». Je suppose qu’il s’agissait d’une impulsion de curiosité involontaire et non préméditée. Je ne voulais pas y aller. Je me demande si ce n’était pas le genre de chose, qui, autrefois avouée au confessionnal, vous convainquait d’être « possédé par le démon ? ». Naturellement Mademoiselle Henriette fut terriblement déçue. Sa mère ne la laisserait pas aller sans moi. J’imagine que la dame qui était sage, savait que je n’irais pas. Elle essaya d’insister, mais ma décision était prise. Elle argua que nous pourrions aller à la recherche des morts qui gisaient dans le champ de bataille, et consoler les mourants. Je hochais la tête. J’avais même déjà coupé court à l’argument en rentrant dans la maison. J’éprouvais un besoin impératif que la porte soit fermée entre nous. L’habitude que j’aie, souvent assez déconcertante pour moi, vous le savez bien, d’avoir une image comique inopportune dans mon esprit, faisait que je craignais de me mettre à rire au mauvais moment. Dans ce cas je n’aurais jamais été capable de lui expliquer ceci et de me faire comprendre. En vérité j’avais une soudaine, cinématographique vision, de ma fragilité. Moi qui ne pouvais pas marcher pendant un petit kilomètre, ni me courber sans avoir de palpitations, me retrouver trébuchant sur mes souliers à talons hauts, à travers les champs ravagés par la cavalerie et les obus, penchée à bout de souffle sur les mourants pour leur apporter de la consolation ! Je savais que je serais sûrement ramassée avec les morts et les mourants, ou, encore pire, que j’usurperais une place dans une ambulance, à moins que, éternelle justice, en dépit de mon âge, de mon sexe, et de mes cheveux blancs, on ne me laisse reposer là où je serais tombée, et qu’on ne me serve le bien et le droit ! Je sais maintenant que si un besoin s’était présenté à ma porte, comme cela aurait pu se faire, j’aurais su instinctivement quoi faire, et l’aurais fait. Mais pour moi, parcourir délibérément entre cinq et six kilomètres – Nous aurions fait un large détour pour traverser la Marne sur les pontons, derrière un âne qui se déplace à environ trois kilomètres à l’heure pour rechercher une telle expérience, avec plusieurs heures pour y penser en route, et la conviction que je serais une intruse indésirée, c’était une autre affaire. Je crains que Mademoiselle Henriette ne me pardonne jamais. Elle s’activera bientôt dans un hôpital, paraissant si jolie dans sa tenue d’infirmière avec son voile. Mais elle pensera toujours à la grande et pittoresque opportunité qu’elle perdit ce jour-là. A propos, j’ai un nouveau pensionnaire dans ma maison – un jeune chat. Il a naturellement été perdu pendant l’émigration. Amélie dit qu’il a trois mois. Il est arrivé à sa porte criant famine l’autre matin. Amélie préfère les animaux aux humains. Elle l’a pris, et l’a nourri. Mais comme elle a déjà six chats, elle semble penser que c’est mon devoir de prendre celui-ci. Elle part du principe qu’il est « bon pour moi » d’avoir quelque chose de vivant se déplaçant autour de moi dans la silencieuse petite maison. Aussi le mit-elle sur mes genoux. Il s’étendit, se mit à dormir, et ne sembla pas avoir envie de me quitter. Au bout de deux heures il m’avait apprivoisée – le tout premier chat que je n’ai jamais connu. Je ne parle pas de ceux que j’ai seulement vus. Ainsi vous pouvez chasser cette idée qui vous tourmente – Je ne suis plus seule. Je vais mettre immédiatement cette lettre dans la boîte devant le bureau de poste, où je crains qu’elle ne rejoigne celle de la semaine dernière, car nous n’avons pas encore eu de lettres. Quant au véhicule postal qu’on nous avait promis, je ne l’ai pas vu, et je n’en ai pas non plus entendu parler. Cependant une fois qu’une lettre timbrée n’est plus entre mes mains, je le ressens toujours comme une chose positive, bien que, selon toute probabilité, elle puisse rester indéfiniment dans cette boîte du village désert. Fin du chapitre 1 |
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Merci à Florence pour s’être lancée dans ce travail de traduction. Un énorme travail que j’espère nos lecteurs sauront apprécier.
Elle nous livre aujourd’hui le premier chapitre, il y en a beaucoup d’autres à venir pour nous conter ce témoignage de quelqu’un qui a vécu la guerre dans les environs avec, semble-t-il, une vison un peu décalée des événements terribles de cette époque.
C’est époustouflant en effet !
Bravo Florence !
Merci Corinne et Jean-Michel 🙂
Au 10 septembre 2014, voici la position des armées sur le terrain : http://www.carto1418.fr/target/19140910.html
Pour voir l’évolution jour par jour, il suffit de mettre la date souhaitée à la fin du nom de l’URL, ex « 19140910.html » pour le 10 sept 1914.
un lien a été ajouté à la fin du texte pour rebondir sur un article d’Indiana qui fournit des éléments sur la poussée allemande des 5 et 6 septembre à l’occasion de laquelle les uhlans se sont « pointés » dans la vallée … des combats illustrés par une carte postale d’époque selon la libre inspiration du dessinateur
Des uhlans…chouette alors. 😉
à noter que j’ai utilisé le terme de « pointés » pour les uhlans en référence au casque à pointe bien sûr, ce qui a priori tombe mal car les pointes des casques des uhlans ressemblent plutôt à des plateaux !
moi quand on commence à parler de ulhans, j’ai rapidement peur des vilains jeux de mots.
ouppssss
:#
J’avais oublié cet article du grand IndianaJones.
Voila qui complète la documentation historique sur cette période de début septembre 1914.
A noter que Mildred Aldrich a également publié ses lettres sur la période aout à debut septembre autour de la bataille de la Marne. (A Hilltop on the Marne)