Insectes et étoiles
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On pourrait penser que la nature dort la nuit, mais c’est tout le contraire ! En effet, l’environnement nocturne est d’une diversité extraordinaire : il existe en France métropolitaine près de 20 fois plus d’espèces de papillons actifs la nuit que de papillons de jour et, par nuit noire, on peut voir l’été près de 2 000 étoiles dans le ciel !
Or, les étoiles sont de moins en moins visibles dans les grandes agglomérations. L’éclairage artificiel nocturne s’est en effet fortement développé en France et représente aujourd’hui près de 40 % de la facture d’électricité des communes. Un certain nombre d’études montrent par ailleurs que de nombreux organismes sont impactés par la pollution lumineuse (oiseaux, chauves-souris, reptiles…). Insectes et Ciel Étoilé » propose à tous, petits et grands, d’aider les chercheurs à mieux comprendre l’impact de l’éclairage artificiel sur la biodiversité. Qu’en est-il des insectes nocturnes et comment évaluer cet impact ? C’est à cette question que vous propose de répondre l’enquête participative « Insectes et Ciel étoilé », un projet initié par Noé Conservation, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Association Française d’Astronomie dans le cadre du programme de sciences participatives Vigie-Nature. C’est la première enquête de sciences participatives dotée d’un protocole double alliant observation des étoiles et biodiversité. Ouverte à tous, elle ne nécessite ni matériel compliqué, ni compétences préalables en astronomie ou en entomologie : un guide est à disposition des participants pour vous aider à reconnaître les insectes et les étoiles. Vous pouvez le télécharger ci-dessous en version complète ou bien sélectionner uniquement les parties dont vous avez besoin. http://www.noeconservation.org/imgs/bibliotheque_fichier/140429125151_guideice_avril2014.pdf |
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Merci Noucal de nous avoir informé sur ce programme de sciences participatives.
Cette enquête, en plus pédagogique, est complémentaire au projet SPIPOLL ( Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs).
Le but de ces programmes est de récolter auprès de la populations des données quantitatives sur les insectes pour mesurer les variations et leur diversité.
L’éclairage artificiel urbain est une nuisance pour l’observation des étoiles et à un impact sur le comportement des espèces, comme chez certains oiseaux (les étourneaux qui font leur dortoir dans les villes, les merles qui chassent sous les réverbères la nuit par exemple).
Pour en revenir à ce programme de sciences participatives, cette nuit c’est la pleine lune… pour les habitants des coteaux de La Chapelle, vous pouvez faire vos observations de cette biodiversité nocturne, en écoutant les chants des rossignols !
Participative et complémentaire d’une campagne mondiale définissant l’influence de l’éclairage dans l’environnement local permettant ainsi de mesurer la qualité du ciel nocturne à savoir:GLOBEatNIGHT
Je pratique ces relevés depuis 3 ans sur la commune de LA HAUTE MAISON et alentours.
http://www.globeatnight.org