Rencontres économiques en Pays Créçois – L’aide au recrutement

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32 réponses

  1. jms dit :

    Vous allez dire : « mais c’est de la provoc ces rencontres ! Qui veut encore embaucher ? »
    Et pourtant c’est un vrai sujet, malgré la « crise » il existe toujours des entreprises qui n’arrivent pas à embaucher.
    Alors; bien sûr, il faut aussi savoir décoder. Quand on entend dire que le secteur de l’informatique embauche massivement, c’est pas la réalité. En fait on cherche à embaucher des jeunes qui coutent pas cher afin de virer des vieux comme nous.

    • Korie dit :

      Alors là, n’importe quoi ! Si les « vieux » comme tu dis continuent à se former aux dernières technologies, les logiciels, les langages nécessaires à l’Entreprise diis-moi quel patron prend un malin plaisir à virer un « vieux » (je reprends tes mots) pour prendre un jeune ? Le problème quii peut se poser c’est qu’un « vieux » comme tu dis ne soit pas disposé à faire évoluer ses compétences et se repose sur ses acquis et devienne une charge trop lourde pour l’Entreprise car elle ne peut plus être compétitive. Les jeunes sortent de l’école avec les dernières connaissances en vue.

      • jms dit :

        C’est pas du n’importe quoi, c’est la réalité que l’on vit au quotidien, chère madame. On survit en attendant d’être viré un jour ou l’autre pour être remplacé par un jeune qui coutera moins cher et qu’on facturera au même tarif. C’est pas une question de plaisir pour ces entreprises, mais juste la recherche de couts toujours plus bas. Nous ne sommes plus que des marchandises où le low-cost devient un enjeu. C’est la triste réalité de notre époque, la concurrence entre générations, qui devient mondiale, dans un contexte d’évolutions technologiques incessantes.

      • jms dit :

        Quelques règles pratiques destinés aux « séniors », pour arriver à survivre dans ce monde impitoyable :
        – ne pas chercher à rentrer en concurrence avec les jeunes (ce qui ne veut pas dire qu’il faut ignorer les dernières technologies)
        – faire valoir son expérience et sa capacité d’adaptation
        – se positionner sur des niches
        – ne pas chercher à se cantonner à des postes d’encadrement (sauf si c’est son métier de base) car on est trop facilement remplaçable
        – accepter les challenges y compris ceux que personne ne veut.

    • papounet dit :

      il y a des « recruteurs » à Crécy :-d) ou des qui font croire que …parce que ça fait bien.
      ça me fait marrer(non) quand « ON » dit que les entreprises ont du mal à recruter.
      c’est probablement un peu vrai pour les métiers manuels qui dans l’échelle des rémunérations est au plus bas(hotellerie-restauration etc…)
      Mais si ces gens à étaient un peu mieux payés et avec un contrat de travail (un vrai),il n’y aurait peut-être pas de difficulté.
      remarquez qu’il y a pire..dans certains états US le seul « salaire »pour des serveurs par exemple, c’est les pourboires
      et bien souvent des mémés et pépés pour qui c’est la seule façon de pouvoir vivre.

      • Korie dit :

        Dans ce que tu dis, tout n’est pas faux mais :-c) tout n’est pas vrai. Si j’étais aussi pessimiste que toi je rajouterais que l’on cogite moins vite avec le temps 😉

          • jms dit :

            Pourtant tu as bien mis ton commentaire en dessous de celui de papounet, mais j’y réponds puisqu’il m’est destiné.

            Je ne pense pas être pessimiste, sinon je ferais autre chose. C’est juste du vécu, sans plus.
            « On cogite moins vite avec le temps » : là c’est toi qui est pessimiste. C’est peut-être vrai sur des sujets scientifiques pointus, mais je crois au contraire qu’on a certaines capacités intellectuelles accrues, une meilleure analyse des faits, des comportements et des risques. On sait mieux que les jeunes aller à l’essentiel et prendre les bonnes décisions. Cela s’appelle l’Expérience.

            • Florence dit :

              Je voudrais faire part de mon expérience à ce sujet. Plus j’avance dans la vie plus je réfléchis, ce qui a des incidences aussi bien intellectuelles que techniques. Je ne dis absolument pas ça parce que je me considère comme un génie, mais parce que je pense que si je fonctionne comme ça c’est que des ribambelles de gens font de même.

        • papounet dit :

          le pessimisme c’est projeter que ça va aller mal..le réalisme c’est le vivre sur l’instant.
          c’est trop facile de traiter les autres de »pessimiste ».
          JMS et bien d’autres vivent ou ont vécu leur vie professionnelle dans le privé et bien souvent dans des groupes ultra-capitalistes; c’est je crois totalement différent du fonctionariat ou du petit et moyen commerce.
          j’ai été parmi ceux de la 1ere catégorie et par chance je suis parti en retraite au moment ou la dureté du sytème commençait à pointer son nez.
          les anciens collègues que je vois 1 à 2 fois par an me disent comment se passent les choses maintenant dans ces groupes..c’est l’horreur par rapport à ce que j’ai vécu.
          je remarque que JMS n’est plus aussi optimiste qu’il y a quelques années ou à cette époque je « ralais « déjà sur l’avenir qu’on se préparait et je suis d’accord avec ce qu’il dit.
          et ça n’ira pas en s’améliorant..là c’est du réalo/pessimisme.
          😉 🙁

          • Korie dit :

            Le fonctionnariat et le petit ou moyen commerce dans le méme panier, c’est la première fois que je lis ça ! :=!
            Il faut dire que face à jms, je suis une p’tite jeune 😉 Mes aïeux… Bref, je confirme, on cogite moins vite, on retient moins vite et moins bien. A cela je rajouterais : heureusement que nous avons de l’expérience mais face aux nouvelles technologies, expèrience ou pas, à partir du moment où c’est nouveau bah, il faut apprendre et c’est là que peut se jouer la différence : la volonté ou non du « sénior » à apprendre, sa faculté, son envie etc. Il existe très certainement des Entreprises qui ne considèrent pas leurs salariés « senior » (pour « x » raisons) ou qui leur laisse penser qu’ils sont bons à aller à la casse mais il y en existe qui pensent le contraire. Maintenant, concernant les jeunes, il est souhaitable qu’ils trouvent leur place et qui peut les aider en cela ? Un sénior ? Allez savoir… 😉

            • jms dit :

              Il ne les mets pas dans le même panier, rassures-tu. Il veut seulement dire, si je comprends bien, que dans un cas comme dans l’autre c’est différent du cas des grandes entreprises.
              Et en effet ta réponse montre que ce ne sont pas les mêmes mondes. Dans une petite entreprise les connaissances pointues sont souvent indispensables. Dans les grandes entreprises, cela concerne que des profils pointus et en général, on emploie des jeunes sortis de l’école pour avoir sous la main ces compétences bien à jour. Mais pour la majorité des autres, c’est plus sur le métier de l’entreprise que sur les connaissances théoriques que les gens sont jugés et peuvent évoluer. Un sénior qui veut évoluer, c’est pas en se mettant au niveau des mêmes connaissances techniques que le jeune qu’il y arrivera, ou alors en revenant au salaire du débutant ! Qu’il y ait un minimum de remise à niveau pour ne serait-ce que comprendre ce que fait le jeune, pouvoir échanger avec lui, notamment lui donner des instructions, certes, mais c’est pas là que se fait la différence. C’est plus dans le pilotage, dans l’organisation, la communication, etc que se fait l’évolution dans les grandes entreprises.

            • papounet dit :

              « Le fonctionnariat et le petit ou moyen commerce dans le méme panier », c’est la première fois que je lis ça !
              effectivement tu vois mal ou tu lis mal je n’ai pas dit « dans le même panier » que je sache.
              BiZ

      • jna dit :

        Ah oui, le retour du pourboire comme principal mode de remuneration des serveurs, c’est une super idee pour permettre aux restaurateurs d’empocher de nouveau 15 points de marge de plus comme lors de la baisse de la TVA … Un tour de passe passe en somme. Sans compter qu-il n’y a rien de plus penible pour le client de devoir faire un don obligatoire a la fin du repas.

      • Florence dit :

        Dans ce domaine là on marche sur la tête. C’est vrai qu’il y a de plus en plus de chômage. Pourtant si je prends l’exemple du Havre, qui n’est pas le seul dans son cas, c’est la croix et la bannière pour trouver un médecin spécialiste, un dentiste, ils préfèrent aller au soleil paraît-il, un taxi, un artisan. Il y a quelque temps, pour me faire changer deux charnières à un placard de cuisine, deux mois d’attente et 149,81 € : déplacement 10 minutes maxi, temps passé 1/2 heure maxi, coût du matériel environ 5 €. Je suis sûre du prix car j’avais eu le même problème peu de temps avant, c’était un ami ébéniste, malheureusement décédé, qui m’avait dépannée gratuitement, et il ne m’avait fait payer que le prix des charnières. J’ose espérer qu’à ce prix là l’artisan en question rémunère correctement ses ouvriers. Il s’agit, m’a t-on dit, d’une maison installée depuis longtemps et sérieuse .A noter quand même que ma facture ne mentionne ni le temps passé par l’ouvrier, ni le prix des fournitures. La menuiserie est chère m’a t-on dit. Ca semble juteux. Réponse de la secrétaire à laquelle je me plaignais de devoir attendre aussi longtemps : « Que voulez-vous Madame, maintenant tout le monde veut travailler dans les bureaux, alors on a du mal à trouver du personnel. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs que j’entends dire que des patrons ont du mal à trouver des ouvriers qualifiés. Je me demande si les employés de l’hôtellerie et de la restauration gagnent si mal leur vie étant donné que pas mal de gens laissent quand même un pourboire. Mais les gens n’aiment ni travailler pendant le week-end, ni se lever trop tôt non plus. Même dans le tertiaire, le fils d’une amie ne trouvait pas de secrétaire car le travail commençait de bonne heure.

        • Florence dit :

          J’oubliais de dire une chose : On manque aussi d’infirmières. Quand on pense qu’on en a fait venir d’Espagne. C’est pourtant un emploi qualifié. Il est vrai que l’expérience a été arrêtée parce que peu concluante, problème de langue sans doute. Pareil c’est plus dur physiquement et psychiquement que le travail de bureau, et on travaille aussi pendant les week-ends, ainsi que la nuit.

          • Florence dit :

            Et pour conclure ma boulangère vient de me dire, alors que Le Havre est particulièrement touché par le chômage, qu’elle avait récemment passé une annonce pour embaucher une vendeuse, et qu’il n’y avait pas eu une seule candidature vu qu’il faut travailler le Dimanche matin, quand même sidérant !

            • jms dit :

              Doit-on en déduire que toutes les ouvrières boulangères potentielles du Havre ne manquent pas la messe le dimanche matin 😉

              • AS77 dit :

                Bravo aux Boulangères qui respectent la MESSE :-e)

                • jms dit :

                  Il faut reconnaître que la boulangerie est un dur métier, et que la vente n’est pas quelque chose de facile et valorisant.
                  On imagine aussi le cas de quelqu’un à qui on propose un emploi de vendeuse, probablement à temps partiel, au SMIC, avec travail le dimanche. C’est quand même pas réjouissant comme perspective, et on comprends qu’on peut aspirer à une meilleure situation.

                  • Korie dit :

                    Alors ça ça me sidère ! Pas valorisant ? :paf Il n’y a pas de sot métier ! Et le commerce, c’est passionnant !

                    • Florence dit :

                      Je vais tout à fait dans ton sens Corinne. Je rentre chez moi. Je vois le post de Jean-Michel. Je me dis : « Il faut absolument que j’y réponde. Je rabats mon ordinateur pour réfléchir. Je le rouvre, et je vois dans tes trois mots la synthèse exacte de ce que je pensais. « Il n’y a pas de sot métier ! », dis-tu. J’irai même plus loin tout ce qui est utile est noble. « Et le commerce, c’est passionnant ». C’est vrai que le contact avec la clientèle est enrichissant et agréable, enfin dans l’ensemble. J’ajouterai que bien qu’assez fatigant, le métier de vendeuse n’est pas le métier le plus dur, exercé dans les conditions les plus pénibles qui soient. Il n’est peut-être pas parmi les plus qualifiés, encore que la vente, même en boulangerie, requière des qualités et aptitudes bien spécifiques. Mais il n’y a pas non plus que des gens très qualifiés, et il faut bien faire quelque chose. D’autre part je suis comme toi, je ne vois pas en quoi cette profession est dévalorisante. Je ne pense pas en outre qu’il s’agissait d’un temps partiel. Je crois que le problème était le travail le Dimanche matin … Il faut quand même dire qu’on est vraiment sinistré au Havre au niveau de l’emploi, et qu’il vaut mieux s’adapter plutôt que de pointer à pôle emploi, et d’ailleurs ce n’est pas vrai que pour le Havre.

                    • jms dit :

                      Je suis bien d’accord, il n’y a pas de sots métiers, mais il y a des métiers plus ou moins mal payés.
                      Ce que je voulais dire c’est qu’on ne peut pas répondre à la place des gens. Si personne ne postule c’est qu’ils n’y trouvent pas leur intérêt. La vente est probablement passionnant pour ceux qui sont doués et qui aiment ça (ce serait pas mon cas) mais ils ne sont pas si nombreux que ça.

              • Florence dit :

                Oh chez nous il n’y a pas tellement de monde à la messe le Dimanche, et surtout des vieilles dames dont on ne fera pas des jeunes prêtres. Mais ça c’est un autre problème …

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