Mèoussedon cette scène
Voici une photo qui date un peu. Elles a été prise dans Crécy, il y a une bonne centaine d’années.
Deux jeunes cyclistes tournent le dos à l’objectif (personne ne les auraient prévenu de la sortie imminente du petit oiseau ?), deux dames sourient au photographe (ou aux enfants qui ne se doutent de rien ?), quelques créçois goguenards attablés à la terrasse de ce qui pourrait ressembler à un café … tout le monde avait besoin d’ombre, car il faisait grand soleil ce jour-là. C’est sûr, ça nous change du temps de chien que nous connaissons depuis quelques jours ! Sauriez-vous situer l’endroit précis où la photo a été prise … ce n’est pas très difficile, car il y a beaucoup d’indices pour vous aider. |
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avec cette chaine qui barre l’entrée et la grille qui entoure un monument jolie place café ou laverie d’aujourd’hui 😉 et les arbres esse les tilleuls
Tout à fait. C’est le bistrot aujourd’hui remplacé par la laverie automatique. Crécy était visiblement une ville vivante à l’époque.
ah, je reconnais bien là les spécialistes …
bon, ce n’était pas très difficile … bientôt nous découvrirons la photo dans sa totalité.
Oui on pourrait croire que Crécy était plus animé il y a un siècle. C’était d’ailleurs le cas, si l’on se réfère aux nombreux commerces, cafés, auberges et hôtels … bref une ville à la campagne
Il y avait 500 000 bistrots en France en 1900, seulement 11400 en 2010.
Ramené à la population, on est donc passé de 1 bistrot pour 76 habitants à 1 bistrot pour 5200 habitants.
A Crécy il y en avait 16 en 1900, contre 3 maintenant. En tenant compte de la population de l’époque et de celle de maintenant (donc après fusion avec La Chapelle), on est passé de 1 bistrot pour 54 habitants à 1 bistrot pour 1500 habitants.
Crécy reste donc au dessus de la moyenne nationale.
Curieuses statistiques qui remettent en cause la these du rechauffement climatique car s’il y a si peu de bistrots de nos jours c’est bien parcequ,il fait moins soif et s’il fait moins soif c’ext bien parcequ,il fait moins chaud … Je suppose. :#
la conduite automobile est une cause majeur de la disparition des cafés tabacs alcoolémie ,tabac le prix des cigarettes et puis beaucoup de cafetiers n’ont pas su s adapter au changement de comportement des consommateurs ,moi les fumeurs m’ont fais fuir le fait d’aller au café, tu va boire un verre pour te détendre toutes boissons confondues et tu ressort en puant le tabac une horeure pour mes narines
ach, l’odeur de tabac froid dans les cafés à l’hygiène douteuse, ce n’est pas du meilleur goût en effet … que de vices concentrés en un seul endroit ! mais aujourd’hui les cafés sont sensés être non fumeurs …
Dans les campagnes les bistrots disparaissent aussi parce que les services publics disparaissent au nom d’une certaine rentabilité (poste, hopitaux, tribunaux, écoles, …). Les commerces y compris bistrot disparaissent donc aussi.
il y a aussi des évolutions culturelles fortes apparues avec la télévision : on reste chez soi devant la télé plutôt qu’aller au bistrot.
Et puis récemment, ce que tu dis, la lutte contre le tabagisme et l’alcool au volant.
pour ce qui est de l’alcool et de la conduite automobile, c’est sûr, sutrtout qu’à l’époque … la boutique de la photo était tout à la fois : bistrot, épicerie et station service … ça permettait à tout le monde de faire le plein en un seul et même arrêt.
la consommation d’alcool à l’époque était comme celle des automobiles 10 à 15 litres au cent et pousse café le matin.
Apéro le midi ,vin rouge ,vin blanc et repousse café et rebelote pour le soir et oui les consommation et le temps change les voitures 4à 5 litres au cent et pas plus de 2 verres pour les conducteur.
Le parallèle est assez amusant en effet.
Les travailleurs de force – à l’époque on bossait dur – consommaient beaucoup de vin c’est un fait, cela faisait partie de leur alimentation. On était pas forcément alcoolique pour autant. Sachant qu’il y avait aussi de vrais alcooliques (mais il y en a aussi de nos jours, plus discrets peut-être)
C’est la premiere fois que j’entends pArler du vin comme mode d’alimentation. C’est original. Avec 3 litres de vin journaliers a 12 ou 13 degres, on n’etait pas alcoolique … Juste bien nourri !!! et l’haleine elle, etait bien etre fruitee :-b)
« C’est la premiere fois que j’entends pArler du vin comme mode d’alimentation. »
😀 😀 😀 moi aussi. On disait autrefois qu’un travailleur de force pouvait boire au maximum un litre de vin par jour. Mais ça c’est de l’histoire ancienne. On sait maintenant que l’alcool ne s’évacue pas par la transpiration, et que, bien au contraire, le travail de force requière beaucoup de vigilance tout comme la conduite automobile, et que l’alcool est aussi mauvais dans un cas que dans l’autre.
florence il y 30 ans en arrière tout les samedis je faisais du bois en forêt, a cette époque 2 bucherons professionnel travaillais tout les jours le matin il arrivaient dans la forêt avec 6 litres de mélange (huile ,essence) pour alimenter les tronçonneuses,6 litres d’huile de chaine ,et six litres de picrate pour s’alimenter eux mêmes ,le 1 litre par jour pour travailleur de force ,ne correspond pas avec ma version :-c) :=! 😀
On voit que tu es trop jeune, tu n’as pas connu cette époque (moi non plus d’ailleurs) mais les anciens nous racontaient qu’il fallait ça pour se donner du courage. Il dépensaient aussi beaucoup de calories. Maintenant assis devant un clavier, on n’a plus les mêmes besoins …
La coutume de trinquer vient du Moyen
Âge. À cette époque, les empoisonnements
par la boisson étaient courants
précaution, les gens qui vidaient leur verre
ensemble s’échangeaient un peu de
breuvage juste avant de boire. Par la suite,
on se contenta simplement de cogner
verres pour échanger du liquide par
éclaboussure. Aujourd’hui encore, on dit
qu’il ne faut pas commencer à boire avant
d’avoir trinqué, et qu’il faut se regarder
dans les yeux en trinquant, ce qui est un
signe de confiance.
Les amis arrêtez de raconter des imbécillités 🙂 😉 Voici un copier-coller d’un article que vous pouvez consulter sur le site : La santé avec Notrefamille.com, (aller sur Google). J’attire particulièrement votre attention sur les questions 4 et 7. Vous remarquerez que l’article est signé par un mdecin :
1 – Il y a plus d’alcool dans un pastis que dans une bière. Un verre de cidre ou de bière est peu ou pas alcoolisé.
Faux : dans un café, chaque verre servi contient 10 g d’alcool, quel que soit son volume.
2 – Il faut boire tous les jours pour être alcoolique.
Faux.
3 – Si l’on n’est jamais saoul, on n’est pas alcoolique.
Faux : La dépendance à l’alcool ne doit pas être confondue avec l’ivresse.
4 – Un travailleur de force peut boire davantage qu’un sédentaire.
Faux : 95% de l’alcool s’élimine par voie hépatique chez tous les individus, quel que soit son effort.
5 – Certains éliminent l’alcool plus vite.
Cela est vrai : il faut en général une heure pour éliminer 10 g d’alcool ingéré, avec une variable assez importante selon les individus. Cependant, il faut savoir qu’un taux d’alcoolémie de 2 g ne revient à la normale (0) qu’en 24 heures environ.
6 – Tous les alcooliques ont des problèmes, qu’ils soient professionnels, familiaux, psychologiques, etc…
Cela est faux : Ces problèmes disparaissent lors du sevrage. En réalité, c’est parce qu’ils boivent que ces sujets ont des problèmes.
7 – L’alcool donne des forces et réchauffe.
Cela est vrai mais très fugace et un phénomène inverse de rebond se manifeste toujours.
8 – Les drogues sont pires que l’alcool.
Faux : du reste, un sevrage alcoolique est aussi difficile à obtenir qu’un sevrage de toxicomanie.
9 – Le vin est bon pour le coeur et les artères.
C’est vrai, mais en petite quantité : 1 à 2 verres par jour au maximum. Au-delà, la morbidité augmente avec la consommation.
Rédigé et validé par le Dr Gérard Ammerich
Dernière modification le 20/09/2011 13:53:58
Il n’est pas question du problème de la diminution de la vigilance que j’ai vu ailleurs. Mais il me paraît d’un bon sens élémentaire qu’un travailleur de force, c’est à dire une personne exerçant un métier dangereux, a besoin d’une vigilance accrue que l’absorption d’alcool diminue, même problème pour la même raison pour un conducteur automobile.
Bonne remise des pendules à l’heure et plein d’amitiés à tous
😉
ah Florence un bon verre de chablis 😉
Nous ne racontons pas des imbécilités mais nous ne faisons que retranscrire l’état d’esprit des gens à cette époque. Vos bons conseils leur eussent été précieux, mais les travailleurs de l’époque ne sont plus là pour vous entendre, hélas !
Et après-coup il est difficile de se replacer dans le monde d’alors, avec nos idées évoluées, notre culture, nos conseils plein de bonne intentions.
Je pense que les jeunes arbres que nous voyons sur la photo, sont bien ceusses qui sont toujours en place. 🙂
Vous êtes trop forts, on n’a pas eu le temps de chercher que vous trouvez déjà.
Le gentil brionaute auteur de l’article peut-il nous dire l’année de prise de la photo ?
le coup d’il, une bonne visualisation et connaissance de notre territoire 😉
La photo est extraite d’une carte postale qui est partie de Crécy en juin 1914. Ce cliché créçois est donc antérieur à cette date de quelques mois ou quelques années.