Restaurer la continuité écologique des Morin, pour les sauver de l’asphyxie
La continuité écologique des rivières a été introduite par la réglementation européenne dans la directive cadre sur l’eau. Elle se définit comme «la libre circulation des espèces vivantes et le bon déroulement du transport naturel des sédiments ».
Il s’agit pour un cours d’eau de retrouver l’équilibre d’une dynamique naturelle. Pourquoi parler de restauration de la continuité écologique ? Tout d’abord parce qu’elle a été largement entravée au cours du temps par les constructions d’ouvrages barrant le cours naturel des rivières. |
Assurer la continuité écologique est un élément essentiel de la reconquête du bon état des cours d’eau. 120 ouvrages hydrauliques (seuils de moulins, vannages) sont présents sur les 2 Morin et leurs affluents. Ils constituent autant d’obstacles à la continuité écologique.
Ceux-ci en ralentissant l’eau en altèrent la qualité :baisse de l’oxygénation, augmentation de la température, accumulation des polluants, eutrophisation … |
Les sédiments ont tendance à s’accumuler à l’amont des vannages favorisant l’envasement, la dégradation et ou la destruction des habitats aquatiques et la diminution du pouvoir autoépurateur de la rivière.
La multiplication des ouvrages le long du cours d’eau augmente le fractionnement des milieux, limitant l’accès de la faune aquatique à ses zones de reproduction et de croissance et contribuant ainsi au risque de disparition,à moyen terme, de certaines espèces. |
Ce texte d’introduction est extrait de la lettre d’information Morin’f’eau N° 2 publiée en juin dernier par le SAGE des Morins (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux). La lettre est destinée à l’information du grand public.
Elle nous donne une bonne idée du principe de restauration de la continuité écologique qui constitue selon une expression trop souvent galvaudée, mais en l’occurrence justifiée, un enjeu essentiel pour notre environnement. Cette question concerne tout particulièrement notre rivière, le Grand-Morin. Celle-ci a été domestiquée, canalisée au cours des âges, par la réalisation d’aménagements de natures diverse. Les installations de très nombreux ouvrages tout le long de son cours, ont généré autant d’obstacles, propices à la rupture de la continuité écologique. |
En ce sens, le Grand Morin constitue pour certains, une sorte de musée à ciel ouvert, témoin d’un passé artisanal et industriel typique qui connut son apogée au XIXème siècle. Il nous est parvenu quasiment "intact". Il faudrait donc ne rien changer. Pour autant, attention de ne pas confondre sanctuaire et mouroir. En effet, le problème est que le maintien de la configuration existante est incompatible avec le souci légitime de voir la rivière retrouver un état écologique satisfaisant. Aujourd’hui, celui-ci n’est pas bon. Le SDAGE (Schéla Directeur D’Aménagement et de Gestion des Eaux) de Seine-Normandie qualifie l’état écologique du Grand Morin et de la majorité de ses affluents de moyen. Au regard de la Directive européenne Cadre sur l’Eau, le SDAGE de Seine-Normandie s’est fixé comme objectif d’atteindre le bon état écologique du grand Morin d’ici 2015. Trois de ses affluents (ruisseau Nogentel, ru de Borneval et cours d’eau du Mesnil Tartarin) doivent même atteindre le très bon état écologique.
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Je pense objectivement que l’état écologique actuel de la rivière est incompatible avec le projet de PNR. Sauf à inscrire en lettres d’or l’objectif d’atteindre un état écologique satisfaisant, dans la future charte du Parc. Il faudrait donc que le PNR se donne l’ambition de faire de la restauration de la continuité écologique des Morin, un enjeu environnemental prioritaire. Quelque chose qui pourrait a minima, justifier le "N" de PNR.
Mais je me demande si le PNR est en mesure de porter une telle ambition. J’en doute quand j’entends ses promoteurs nous expliquer qu’aucun intérêt économique privé ne saurait être entravé par le parc ou encore quand je les vois transformer le fond de la vallée en zones commerciales hard discount. La restauration de la continuité écologique pourrait passer par le démantèlement de certains ouvrages, des seuils de moulins en premier lieu qui sont les ouvrages les plus pénalisants. Mais pour la grande majorité des moulins, il conviendrait plutôt de parler d’aménagements, tel des abaissement de seuils, des créations de passes à poissons, … L’ouverture plus fréquente et régulière des vannes qui fonctionnent encore … Quand la rivière était naviguable, les meuniers étaient tenus d’ouvrir les portes à bateaux pour laisser passer les embarcations. Ces manoeuvres fréquentes contribuaient à créer des mouvements d’eau qui emportaient les sédiments accumulés en amont des barrages. Du coup c’est tout le patrimoine qui pourrait bénéficier de la restauration de la continuité écologique, satisfaisant ainsi tant les propriétaires et les amis des moulins que les amis de la rivière. L’intérêt touristique de la vallée en serait également renforcé (conformément aux objectifs du PNR), à condition, me semble-t-il, que ces pépites architecturales que constituent certains moulins puissent être visibles des touristes et accessibles, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. |
Des études en cours …
Le Grand Morin aval Le Grand Morin amont |
· Franchissabilité piscicole
Dans leur grande majorité, les ouvrages hydrauliques ne permettent pas le franchissement de la faune piscicole. Très peu d’ouvrages sont équipés d’une passe à poissons. 74% des ouvrages sont infranchissables ou difficilement franchissables. Ceux-ci se situent majoritairement sur le Grand Morin entre La Ferté Gaucher et Coulommiers, et entre Guérard et Condé Ste Libiaire. |
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· Habitat piscicole
Maintenir les vannes fermées permet de conserver une profondeur d’eau relativement élevée et donc une habitabilité piscicole plus élevée. Néanmoins, à cause du nombre élevé d’ouvrages infranchissables ou difficilement franchissables, de nombreuses espèces animales ou végétales voient leur pouvoir de colonisation diminuer. Les habitats piscicoles ne se renouvèlent pas, tout comme les populations qui se reproduisent entre elles et rencontrent des problèmes de consanguinité. Les ouvrages hydrauliques entraînent donc une diminution globale de la biomasse piscicole. Cependant, cet impact est difficilement vérifiable sur le Grand Morin en raison des nombreux alevinages et déversements d’adultes réalisés par les associations AAPPMA. |
· Artificialisation du cours d’eau
La présence d’ouvrages hydrauliques sur la totalité du Grand Morin est à l’origine du profil « en escalier » de la rivière. Des plans d’eau (masses d’eau permanentes) se sont formés en amont de chaque ouvrage. Ce profil artificiel a entraîné une modification du fonctionnement et de la dynamique de la rivière qui se caractérise par un enfoncement du lit de la rivière. Les conséquences de cet enfoncement sont multiples : déchaussement des ponts, des digues et des protections de berges, et abaissement de la nappe phréatique. · Réchauffement et diminution de l’oxygène La réduction de la vitesse du courant en amont ainsi que la diminution artificielle de la profondeur de l’eau en aval des ouvrages entraînent un réchauffement de l’eau. L’augmentation de la température induit mécaniquement une diminution de la teneur en oxygène.
· Eutrophisation L’eutrophisation se caractérise par une prolifération de certains végétaux (algues) et s’explique par un apport excessif d’azotes et de phosphates (ayant pour origines les nitrates agricoles et les eaux usées). Ces polluants tendent à se concentrer au niveau des vannes qui ne leur permettent pas de circuler sur le parcours de la rivière.
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Le rétablissement de la continuité écologique vous semble-t-elle un enjeu important pour le territoire ?
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Complément par AS77 : Les arches à Condé là où le Morin se jette dans la Marne,le résultat d’ouvrir toutes les vannes et d’envoyer le tout à condé. |
(article vu 71 fois)
merci JNA très bon résumé et un superbe travail de mise en page
C’est vrai :-e)
bravo JNA :=!
c’est un article remarquable que tu as fais là..
Maintenant, comment faire pour faire respecter la loi dans un pays ou tout le monde se fout de tout :-d) :paf
Article intéressant et documenté en effet.
Cependant je reste dubitatif sur le chapitre de la prévention des crues.
Je suis bien d’accord qu’en période de débit normal, le fait de supprimer les vannages ne va pas modifier le débit.
Par contre en période de crues, s’il n’y a plus de moyen de réguler, c’est un retour en arrière. La limitation des effets d’une crue c’est avant tout une course contre la montre. Il s’agit d’éviter que le débit augmente en retenant l’eau partout où on peut le faire. Si on supprime les moyens d’action on est condamné à subir en regardant l’eau monter.
L’auteur de l’article pourrait-il nous expliquer comment résoudre ce qui n’est qu’un problème élémentaire de mécanique des fluides ?
La régulation des crues au moyen des vannages est une douce illusion. Il est possible de réguler un peu le phénomène de crue quand celle-ci est limitée. Mais si crue il y a, les obstacles ne font qu’empirer la chose.
Un simple calcul va tout te faire comprendre.
En cas de grosse crue le débit du Morin peut atteindre un débit de 100 m3/s. Son débit d’étiage est à 1 m3/s. En règle général, le débit se situe entre 2 et 5 m3/s.
Prenons une petite crue à 20 m3/s. Combien d’eau le moulin Saint Martin peut-il retenir grâce à ses vannes. La hauteur de la chute au moulin est d’un mètre environ. On peut estimer qu’il a la capacité de retenir dans son lit (avant qu’il ne déborde) une quantité d’eau calculée comme suit : 20 mètres de largeur X 1 000 mètres (de longueur, pour un dénivellé de 1m/km environ) X 0,5 m (de hauteur moyenne 1m à la vanne, 0 au bout d’un km).
Bilan, les vannes ont donc la capacité de retenir : 1000 X 0,5 X 25 = 12 500 m3 d’eau. Avec un débit de 20 m3/s, le volume de la retenue de 125000 m3 est rempli en 12500/20 = 625 secondes soit 11 minutes !!!! au-delà, c’est le débordement qui commence.
Voila donc évaluée la capacité de régulation du vannage
Bonjour,
allez, je sais que ma réponse va sucsiter des réactions mais c’est aussi le jeu et l’interet de ce forum.
Cet article est peut-etre un tres bel article, mais comme très souvent il n’apporte qu’une partie des élclairages possibles et en tout cas, ne promeut qu’un seul avis. Les choses ne sont pas aussi simples que cela et si il était si évident que cela de restaurer la continuité écologique des rivières, nous n’aurions pas à en débattre.
D’abord, depuis quand assurer la continuité écologique signifie-t-elle retrait des ouvrages et barrages qui permettent de gérer les aléas extrêmes ? Les passes à poissons sont de très bonnes solutions pour atteindre à la fois l’objectif écologique et l’objectif lié à la gestion des crues.
Que celui qui ose dire que de différer les flux d’eau par la gestion concertée des vannages n’a aucun effet sur les crues aille le dire aux habitants de couilly qui en 1999 ont été inondées précisément parce que la gestion des vannages avait dysfonctionné… c’est la seule fois depuis que le système de gestion a été mis en place où il a ailli et que des inondations sont survenues (rappelons nous il y a 30 ans comment la 34 était coupée par 50 cm d’eau centre village à couilly, avec des dizaines de maisons pourtant loin des berges inondées).
Je vais juste poser une question pratique à jna et aux personnes qui cautionnent les idées de retrait des ouvrages hydrauliques (et sans aucune provocation) : 300.000 dépensés pour faire une frayère à brochets. On retire les barrages de Héroin (c’est deja le cas) et celui de La sault et jamais plus aucune goutte d’eau du Grand Morin ne pourra inonder la frayère… on choisit quoi ? La frayere ou le grand-morin avec 1,50m de niveau moyen en moins ? Où est la meilleure action écologique (car il est entendu que la frayère sert en principe aux brochets mais a également un bénéfice sur le plan des espèces quand l’eau y subsiste comme avant l’effacement du barrage du moulion de la Sault) ?
Quant à l’allusion avec le PNR, c’est encore et toujours la même chose, un PNR n’est pas la mise sous cloche d’un territoire et il faut bien que les habitants qui vivent dans un territoire disposent des services de proximité. La zone commerciale au pied de l’autoroute A4 ne sera jamais à mes yeux une attaque du territoire ; faire la même chose au mlilieu d’une plaine en est une !
Et si les Morins ne sont pas un des prétextes centraux du futur PNR, alors effectivement, mieux vaut arrêter tout de suite ! En tout cas, je n’ai jamais dévié d’un iota sur cet objectif : nos rivières sont un des atouts majeurs du territoire et si elles sont menacées, alors le PNR Brie et Deux Morin (m…., c’est dans le nom du projet quand même) se doit d’y remédier et d’apporter des solutions et des moyens pour que des actions aillent dans ce sens ! Carpe diem!
JLV
ps : les photos de barrages envasés sont pour moi un faux argument, c’est l’entretien de ces barrages qu’il faut pointer comme défaillant, pas le barrage. A ce niveau aussi, il faudrait engager des moyens.
jlv, me fournit de bons arguments en expliquant que la dernière crue importante qu’a connu le secteur est bien du à l’existence même des vannages et que leur présence peut avoir de graves conséquences si on n’est pas en mesure de gérer convenablement les ouvertures, fermetures.
Il est clair qu’il n’y aurait pas eu de crue cette année là, s’il n’y avait pas eu de barrages. Le dispositif de gestion coordonnée est donc tout à fait utile pour éviter les crues accidentelles telles de celle évoquée. Si l’on pouvait analyser l’origine des crues des années et siècles précédents on aboutirait sans doute à la même explication dans bien des cas. Bazin l’écrivait déjà dans son ouvrage à la fin du XIXème, la présence de nombreux et les réhaussements sauvage de seuils pratiqués par certains meuniers ont pour conséquence d’aggraver les phénomènes de crues (et à l’époque, il est sûr qu’il n’y avait pas de dispositif de coordination). Mais pour autant, ce dispositif de coordination ne joue pas un rôle majeur dans la régulation des crues naturelles. Ne confondons pas le symptôme et le remède. Les élus du coin insistent beaucoup sur les bienfaits du dispositif de gestion des vannes, auprès de leurs électeurs, … mais j’insiste, le dispositif réduit le s risques de crues accidentelles, mais il ne nous protège pas contre une crue naturelle soutenue, c’est cela qu’il faut expliquer.
Cela étant précisé, je voudrais rappeler que la restauration de la continuité d’une rivière, ne signifie par qu’il faille supprimer tous obstacles et en particulier tous les seuils de moulins. Ce n’est pas une guerre mener par des écolo déjantés contre les pauvres propriétaires de moulins. A ce propos, il convient de rappeler que les propriétaires de moulins en achetant un tel ouvrage on acheté les obligations qui vont avec, notamment en matière d’entretien des vannages. Les meuniers avaient le droit d’utiliser la force de l’eau à condition de ne pas entraver la circulation sur les rivières, c’est pourquoi ils étaient meuniers et parfois aussi « éclusiers ». Bref, un moulin, n’est pas une simple maison de campagne et c’est à force de l’avoir oublié que l’on en est arrivé à la situation d’aujourd’hui où l’on voit certains propriétaires compter sur la collectivité pour entretenir leurs installations (sinon, c’est l’inondation et ça ne fait pas plaisir aux autres électeurs).
La question de la restauration écologique d’une rivière doit à la fois être abordée avec une vision d’ensemble du bassin qui forme un tout en matière hydrologique (sur le Grand Morin, il y a deux syndicats, qui mènent de s travaux séparés !) mais au final les études d’aménagement se font au cas par cas , ouvrage par ouvrage. Tel ouvrage pourrait être arasé, sur tel autre c’est une passe à poisons, sur un autre c’est la restauration d’une vanne qui pourra maintenir un peu d’eau en étiage pour faire plaisir aux touristes mais devra être ouverte dès l’automne venue, …
Tous les acteurs oeuvrant autour de la rivière sont concernés : propriétaires (particuliers, professionnels) , associations, collectivités, … le sujet est très intéressant. Mon fiston a mené un petite étude sur le sujet autour de Crécy de Tigeaux jusqu’au pont de l’A4 et je crois bien qu’il a rencontré presque tous les acteurs impliqués : les 2 syndicats oeuvrant sur la rivière (des élus, à commencer par notre Maire et les techniciens, le SAGe, 5 ou 6 propriétaires de moulins du secteur (dont une interview en russe), une enquête par questionnaire auprès de 40 autres propriétaires d’ouvrages sur les 2 Morin, les assos (pêcheurs, kayaks -attention pas le pro du coin qui est le seul à avoir refusé un entretien-, plongeurs, le Pdt de l’office du tourisme, …) et j’en oublie peut-être. Du coup, il a pu constater qu’il y avait une grande méconnaissance du sujet. Les « autorités » ne communiquent pas ou mal et l’information et quand de l’information leur parvient, elle est souvent alarmiste, on n’est pas loin de la thèse du grand complot écolo-écologiste.
Donc, le travail du SAGE et son dossier sur ce thème méritait d’être signalé même si je ne pense pas que la lettre soit très diffusée auprès du grand public.
Il ne faut pas faire de ce sujet une question dogmatique.
Enfin, je suis heureux de constater que notre ami jlv met les rivières au centre du PNR, ce qui semble logique compte tenu de son nom, mais il ne me rassure pas complètement pour autant. Qui parle de mise sous cloche du territoire pour motif de restauration de la continuité écologique de la rivière ???
😎 :#
non non cher jna ; le fait qu’il n’y ait plus de barrage empêche précisément de réguler les événements extrêmes et les catastrophes. D’ailleurs, il est des rivières où le débat que nous avons est depuis longtemps clos et que si l’être humain veut espérer vivre sans subir les caprices des cours d’eau, les
barrages ont dû être mis en place.
Là où je suis d’accord , c’est que le problème doit être vu dans son ensemble, la gestion coordonnée des vannages en est un exemple (car il faut bien un outil technique pour gérer les extrêmes) et prendre en considération l’ensemble des points de vue comme cela est mentionné est nécessaire.
Quant au SAGE, il est assez illustratif d’une situation ; contrairement à un PNR, les communes
ont pour obligation d’y être mais pour en parler à son Président, que de difficultés à mobiliser…
J’ai trouvé pour ma part très complète et instructive les conclusions de l’étude présentée à couilly
l’autre soir mais dans les faits, beaucoup d’actions vont dépendre de moyens que les personnes concernées (l’acteur ou le groupe d’acteurs qui devrait agir) n’ont aucune obligation d’engager.
En tout cas, il y a de sérieuses pistes explicitées dans cette étude… ya plus ka !
Pour le PNR, les rivières ont toujours été au centre de ma vision du territoire. D’ailleurs, en 1998, au conseil municipal de couilly, j’avais présenté un projet de périmètre abandonné depuis, qui collait à peu près sur celui du SAGE ; mais les régions voisines n’ont pas pu ou voulu suivre la démarche francilienne… je n’ai pas changé d’avis sur le rôle central des deux morins (en trouvant dommage
que les marais de St gond et la source du Grand Morin ne soient dans le PNR Brie et Deux Morin.
Je suis heureux de constater que jna ne fasse pas de ce sujet une question dogmatique. J’ai indiqué qu’un PNR n’était pas une mise sous cloche par rapport à la remarque sur la zone d’activités au pied de l’A4…
AU fait, je n’ai pas eu de réponse à ma question : on oublie la frayère avec un Grand Morin sans barrage ou on restaure les barrages et on remet la frayère en eau ?
JLV
ps : pour le barrage envasé, je n’ai pas dit qu’il n’était pas entretenu mais qu’il révélait un des problèmes, leur entretien. Je n’ai pas de leçon à donner , il vous suffit de voir le barrage de quintejoie
à couilly… la végétation a pris place sur le bief.. (tiens c’est l’occasion daller mener une action).
Cela pointe la désinvolture avec laquelle certains jètent leurs tontes, taillis et autres déchets dans
la rivière..
Petit rappel… Depuis le XIIIe siècle, les niveaux des sols pour les constructions situées à proximité du Grand Morin étaient de 2 mètres en dessous du niveau d’aujourd’hui.
Les inondations coincident avec la multiplication des moulins et des barrages sur la rivière. Le XIXe siècle et l’ère de l’industrialisation ont transformé beaucoup de moulins en usines.
Les bâtiments, comme les barrages, ont été surélevés pour devenir fonctionnels. Ainsi, les réserves d’eau pouvaient faire tourner les roues à aubes toute l’année. Avant le XIXe, il suffisait de creuser un canal de dérivation pour faire fonctionner une roue. Mais, comme pour les moulin à vent, si le débit de la rivière n’était pas assez fort, bah ça ne tournait plus.
A la fin du XIXe siècle, les problèmes de crues étaient connus et, à vrai dire, étaient déjà gérés de la même façon qu’aujourd’hui… par l’ouverture des vannages. Seulement voilà, quand la Marne arrive à saturation, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est de mettre en place un plan de préventions des risques et envisager l’évacuation des habitants des zones inondables.
La question au XXIe siècle… pourquoi gardons-nous les vannages fermés ?
L’entretien des barrages coûte cher et lors de forts orages comme cet été, la gestion de l’ouverture des vannages n’a pas pu être anticipée.
Mais je vois dans la présence des vannages un autre problème. Il est connu depuis fort longtemps. Le Grand Morin n’est plus aussi poissonneux qu’avant. Et c’est pour moi cette gestion qui en est la cause. Le frai déposé sur les hautes herbes se retrouvait désséché à cause de l’ouverture des vannages et de la baisse du niveau de la rivière.
Toutes ces infos étaient déjà d’actualité il y a presque 200 ans, et consultables aux archives du département, sous la forme de notices manuscrites rédigées par les instituteurs locaux au XIXe.
Aujourd’hui, la frayère subit hélas le même sort. L’ouverture intempestive d’un vannage peut détruire un écosystème.
redonner une qualité à l’eau , la libre circulation à la faune aquatique ,laisser les crues se faire ,seul moyen naturel de nettoyer une rivière,(les actions) arrachage naturel de la biomasse ,élimination des sédiments qui peu à peu comble les rivières ,les crues gorges d’eau les zones humides qui les qui les filtres les épures, remplisses les nappes phréatiques et ensuite les gardes en réserve puis les rendent naturellement à la rivière en période de sécheresse ,elles réparent les berges en déposant leurs limons,etc .une eau libre moins d’eutrophisation ,moins de développements d’herbiers ,une qualité physicochimique correcte ,la réappropriation naturelle de la faune aquatique ,truites et toute autres salmonidés et autres poissons d’eau douce .
c’est très bien tout cela, c’est juste le rappel du fonctionnement général des zones humides. Mais toujours le même problème cristallisé dans le « laisser les crues se faire » !
Sauf que parfois, » la crue se laisse faire » là où il y a des habitants … et on en revient à une des questions de fond : jusqu’où devons-nous laisser la nature reprendre ses droits ou au contraire agir pour l’activité humaine puisse se faire ?
oui mais les zones humides remblayées afin de construire des zones artisanales premières victimes des inondations avec pertes de productivité,pertes de matériels matières première ,outils économique au poids mort chromage partiel ,c’était des faits prévisibles quand on cache le risque , on ne s’en trouve pas à l’abri !les constructions avec bitumage ,goudronnage ,cimentation à outrance donc des eaux qui se devers se dans les rues ou terres argileuses à fortes pente qui constitues des minis torrents ,terres agricoles drainées labourées à la verticale dans les fortes pentes,fossés curés qui formes des minis torrents supplémentaires toutes ses actions qui ne font que aggraver la situation, constructions d’habitations dans le lit mineurs des rivières ,les zones d’étals non considérés et ou les constructions réalisés , donc fortes pluies avec fortes inondations et ces la catastrophes ,qui sont les responsables et si ce n’est pas moi c’était les autres avant nous pourquoi toujours les mêmes pratiques ??tant d’erreurs qui ont couter tellement cher ,et qui mette temps de Gens dans la détresse,et la nature dans un état pitoyable alors oui il est temps de créer des SAGE et d’arrêter le massacre
un belle exemple d’erreurs commises au non de l’argent ,du toujours plus ,avec on verra bien ,les inondations de se week-end à lourdes toutes ses boutiques ,hôtels, restaurants ,habitations au bord du gave au journal télévisé j’ai vu un muret de pierre de 1 mètre de hauteur une protection ,qui à servi a rien l’eau reprend toujours son droit face à l’homme qui la méprise et crois la dompter
Ah il n’y a pas eu de miracle de Lourdes ! Bernadette, Marie, Jésus son fils, alors qu’est-ce qu’ils faisaient 😀 Allez je rigole, il faut bien dérider un peu l’atmosphère. Qu’on ne s’y trompe pas ce n’est nullement de la mécréance, les choses nétant pas si simples quand la responsabilité humaine est en cause, mais de l’humour 😀
erratum : les choses « n’étant » avec une apostrophe.
Bien dit ! et cela va dans le sens des petits adages de chez nous :
« Tant va l’eau à la rivière qu’à la fin elle déborde ! » (Arsène Galinace – in « l’oeuf ET la poule » 1902)
« Les petites places de parking, font les grandes rivières » (le commandant Cousteau)
Au delà du simple rappel du fonctionnement des zones humides indispensables au développement économique, ou lié au hobby de la pêche ou encore cher aux fans de chlorophylle qu’on appelle « écologistes », c’est plutôt sur le fonctionnement des vannages qu’il faudrait se remettre en cause dans le cadre de la prévention des risques.
Il paraît que c’est efficace, parfois, lors de fortes précipitations… Certes ! Pardonnez l’image, mais on se rapproche de la gestion comme à la maison, quand le toilette est plein… bah, on tire la chasse d’eau pour évacuer !
Malheureusement, quand c’est les vacances, y’a plus grand monde pour tirer cette fameuse chasse d’eau (voir par exemple l’épisode de cet été). :=!
Comment être certain que tout ceci est bien géré ?
Faut-il donc s’attendre à un risque de crue plus élevé pendant les vacances de Noël ou de Février ?
Et quand la Marne arrivera à saturation grâce à tous ses affuents, on fait quoi ? On referme simplement les vannes pour éviter que l’eau ne remonte ? Mais comment éviter le surplus des précipitations dans un tel cas et comment va-t-il s’évacuer dans cette Marne qui déborde aussi ?
Qu’est-il prévue pour les habitants des zones inondables en cas d’évacuation ?
On oublie une chose primordiale dans tout ça. Le Grand Morin est une rivière bien vivante et non un simple canal creusé par l’Homme, jalonné par des retenues d’eau devenues sans intéret économique au XXIe siècle et encore moins écologique.
En supprimant les vannes et en réduisant l’élévation des seuils, le Morin reviendrait à peu près au niveau de son lit mineur, son état naturel en somme.
Ce qui laisserait tout autant le temps d’anticiper les risques en cas de crue.
D’autres Sages (et ils portent bien leur nom) ont opté pour la continuité écologique, sachant pertinement que le risque zéro n’existe pas… à part peut-être chez les Enarques…
Il est pire que moi, l’homme au chapeau !
Tu as raison de preciser que si le Morin a bien ete en partie canalise, ce n’est pas un cnal pour autant car il draine les eaux pluviales de tout un bassin, dedale du rus et rivieres affluents, sAns compter fosses, collecteurs et egouts residuels. Queques dizaines de mm de pluie sur des dizaines de millers d’ha, ca en fait des m3 d’eau a evaquer
Je suis étonnée de lire Mr Le Maire de Couilly que je cite : « au fait, je n’ai pas eu de réponse à ma question : on oublie la frayère avec un Grand Morin sans barrage ou on restaure les barrages et on remet la frayère en eau ? » je lui ai posée une question un jour sur ce site à laquelle je n’ai jamais eu de réponse. Faut-il ne répondre qu’aux seules questions apportant de l’eau au moulin ?
😎
allons madame Korie, si je n’ai pas répondu, c’est soit que je n’ai pas vu la question (parce que je viens ici de temps en temps et je ne suis pas assiduement les éhcanges) soit parce que je n’en ai pas la réponse ou encore, cela m’est arrivé une fois, parce qu’elle ciblait des personnes précises.
Si je viens ici c’est pour discuter et débattre, et pourtant il y a des sacrés clients qui en général ont des argumentaires bien léchés… et un caractère bien trempé non ? Désolé d’avoir commis la censure bien involontaire à vos questions.
C’est vrai, vous avez le mérite de venir échanger et nous vous en remercions. Vous prenez des risques (que beaucoup ne prennent pas) et c’est bien. Bizarrement, vous n’étiez pas le seul à ne pas répondre ce jour-là… Au plaisir de vous lire.
je ne pense pas que ceux qui ne dialoguent pas sur le site le fasse à cause de risques…quels risques?
le risque d’être contrarié ou critiqué (ou félicité)? ça fait partie du jeu.
je pense que c’est bien pire que ça..ils n’en n’ont rien à faire tout simplement. 🙁
:-c) ils ne veulent pas de polémiques comme il peut y en avoir trop souvent tu le sais bien. Tant que les choses ne seront pas contrôlées sur ce site de façon juste… Je comprends aisément. Donc ils se réfugient dans ce fameux « devoir de réserve » mais de là à dire qu’ils s’en fichent, je ne partage pas ton opinion et il est arrivé que parfois nos élus n’aient pas apprécié certaines de nos interventions. Mais ne sommes-nous pas en démocratie ?
En ce qui me concerne, j’ai l’habitude de dire ce que je pense ;après ça plaît ou ça ne plaît pas. Mais au moins, les choses sont claires.
Je ne vois pas quels risque on prend en venant débattre ; justement, échanger des idées, défendre les siennes, ou les faire évoluer (on ne peut pas avoir tout le temps raison, tout seul) me semblent de bons principes.
Après, comme je le disais, si j’ai pu ne pas répondre à une question, c’est que ma réponse va engager d’autres personnes qui n’auront aucun moyen de venir débattre par eux-mêmes..
Mais apparemment, la question de Korie devait être gênante puisque nous sommes plusieurs à n’avoir pas répondu..
Non, ma question n’était pas gênante. Mais peu importe. Ce n’est plus d’actualité. « Plusieurs personnes » non, 2 seulement.
« Tant que les choses ne seront pas contrôlées sur ce site de façon juste… «
Désolé de me méler de cette discussion qui est de toutes façons hors-sujet par rapport à l’article mais je ne suis pas d’accord avec ce type d’affirmation gratuite.
Ok ok, bien-sûr… Ne polémiquons pas chef (jms) ! 😎
😉
oui restons sur le SAGE et sur la continuité écologique,il y aura d’autres sujets sur le sage et d’autres Morin,f’eau ,nous allons élaborés le N°3 dans je vous ferai parvenir le n°1
Une precision … Ne confondons pas barrage avec lac de retenue de retenue deporte du cours de la riviere et barrage obstruant le cours de la riviere (type seuil de moulin), les premiers permettent de retenir de l’eau pour lisser l’effet des innondations, la seconde categorie contribue a les aggraver.
A propos du PS concernant la photo de barrage. Je ne partage pas le point de vue de jlv qui laisse penser que le barrage en question n’est pas entretenu. C’est absolument faux. Au contraire – M. le Sénateur Maire ne serait pas content de lire ça- car la commune a investi pour entretenir l’ouvrage en question et motoriser la vanne.
Sur la retenue de déchets, on y peut rien, vous pouvez déblayer les détritus, quelques jours après c’est rempli ! c’est justement ça l’effet barrage pas compliqué à comprendre. Mais il est vrai que cet effet de surface est négligeable comparé à l’effet sur la masse d’eau et le fond du lit de la rivière. Perso, j’éviterais de me baigner en amont du barrage …. mieux vaut faire la planche sous le pont Dame Gille
Un autre point qui attire l’attention dans cet article, c’est l’accès aux berges.
Chaque rive, nous dit-on devrait être accessible, sur 1m50 de chaque côté. Ce serait une vraie révolution que de rétablir cette situation. Mais qui a le pouvoir et la volonté de faire appliquer cette loi ?
déjà les maires en premiers mais il faut en avoir l’envie et le courage 😉
Avant les élections, je vois ça mal …
de toute façon il y à eu tellement d’erreurs et de laisser faire par certains de nos chers élus qu’il ne vont pas se mouiller pour le reconnaitre ,le poids mort pour le PNR la raison se sont les élus pas de monde associatifs dans les commissions les seuls a avoir le courage de dire haut et la vérité ,je vais vous envoyer quelques documents et photos
en tout cas, je ne me sens pas concerné par cette remarque. Le travail en commissions est une chose, engager les actions et les moyens en est une autre. Je ne pense pas que la rivière soit un repoussoir pour les élus. Depuis près de 15 ans qu’on en parle, c’est bien la difficulté pour les élus (et pour le coup, 3 conseils municipaux sont passés par là) de comprendre qu’ils continuent de maîtriser la destinée de leurs territoires , notamment sur le plan de l’urbanisme, tout en se plaçant dans ce cadre de PNR. Mais les idées avancent aussi sur ce plan…
Et toi serge ? Tu réponds quoi sur la question posée de la frayère ?
la frayère je te répond depuis sa création elle est voué a ne pas fonctionné , la raison d’une part la rivière monte ont ouvre les vannes ,le seul moulin qui qui agit sur le niveau d’eau de la frayère c’est le Moulin GUILLAUME ,dont la propriétaire est amie avec certains de nos élus ,un petit rappel la visite Madame la Ministre de l’environnement Nelly OLIN ,le Moulin modèle ?ses vannes sont ouvertes depuis plus de 2 années ,bizarrement elles avaient étés refermées quand sur le site des brionautes javais écrit qu’elle était la seul à respecté la continuité écologique ,d’autre part ,Le chemin du pré de la Corne à Crécy voie qui apparait publique au cadastre ,cadastre faux selon une élue de Crécy lors d’une discutions après une réunion du Sage le représentant du préfet qui était à mes cotés ma répondue que c’était la première fois qu’il entendait un ineptie pareille cette voie publique mène à la frayère la plupart des gens sont empêcher de passer par un couple de propriétaires le chemin de randonné est donc inaccessible ,pour en revenir à la frayère tu enlève tous les barrages ,tu laisse celui du moulin guillaume avec vannes fermées et passe a poissons la ,la frayère sera inondé et même sans le vannage du moulin l’eau inondera la frayère en période fortes pluies et que la Marne Débordera et donc empêchera le Morin de de s écoulé et donc d’inondé la frayère
la rivière ,est un atout pour le tourisme avec le monde de la pêche en priver son accès avec des barrières comme on en vois partout est un frein au loisirs pêche en plus sa crée des zones de non droit plus de passage et donc des endroits ou une certaine faune si sent a son aise , messieurs les Maires enlever vos barrières ,faites respecter les droits de passage sur vos communes du domaine public et faites entretenir les berges par les propriétaires riverains ,ils ne se plaigne pas ,
que se soit tous les habitants des communes qui adhèrent au syndicat du Grand Morin qui paient pour l’entretient de la rivière .
j’aime bien quand tu es comme ça :-d)
Pour en revenir au sujet du départ, et plus particulièrement du lien avec le PNR, je pense, à titre personnel, que sur la base des études et orientations/préconisations qui nous ont été montrées par le SAGE, que la mise en place de certaines actions et leur coordination doit effectivement trouver place dans le futur PNR. L’aspect transverse de la problématique et la compléxité de mise en oeuvre de solutions concrètes et efficaces mimlient en tout cas pour la mise en place d’un cadre de cohérence avec des moyens d’actions bien indentifiés.
Encore une fois, si ça ne se fait dans le PNR, alors je me demande bien où ?
:-e)
alors la discussion ne fais que commencer ?? :-d)
fatigués sans doute????? :#
bizarre ,fatigué ?pourquoi ,il y a beaucoup à parler sur la continuité le bien qu’elle peut apporter, la peur quelle donne à certains élus ,,pour certains continuer dans l’erreur ,pour un sujet si vaste arrêtons de sentir fatigués ,quand je vois le temps perdus devant la télé par beaucoup avec des émissions à 1 ,5 %d’intelligence ,oui alors pourquoi pas fatigué ,la régressions humaine dans toute sa splendeur :# 😕
j’aime quand le compteur monte cela à l’air d’intéresser nos visiteurs :-e)
Messieurs les administrateurs du site ,Robots ou réelle lecture des visiteurs au niveau du compteur si 2éme version ,article qui intéresse :-d) :-e)
pour l’entretien des déversoirs et pour trouver une source de financement a leur restauration, pourquoi ne pas utiliser les chutes d’eau et produire ainsi du courant électrique à énergie propre? :-b)
entraver les rivières ,ne va pas dans le sens de la continuité écologique et le peu d’énergie n’en vaut pas la chandelle ,le voltaïque est plus productif ,pourquoi on n’utilise pas la géothermie
Moi aussi, je pensais qu’il suffisait de redonner un interêt économique aux moulins pour pouvoir préserver ces ouvrages du 19e siècle. Mais ça, c’était avant…
Premièrement, nous pouvons constater que sur le plan écologique, surtout dans le cadre d’un Parc Naturel Régional, c’est plutôt une catastrophe !
L’intéret économique d’un PNR est de promouvoir la symbiose entre l’activité humaine locale, le patrimoine et la biodiversité des écosystèmes. Le but étant de faire séjourner dans le parc des touristes et de bénéficer d’une partie des retombées générées par le développement économique.
L’écosystème du Grand Morin et de la frayère est fragilisé par l’ouverture des vannages des déversoirs des moulins. Une rivière « canalisée » ne fait pas une très bonne pub pour un tel projet.
Deuxièmement, sur le plan technique, les chutes d’eau ne sont pas assez hautes pour y installer des turbines. De plus, le débit moyen du Grand Morin ne suffit pas à faire tourner suffisemment rapidement les roues à aubes pour produire du courant électrique… Sauf peut-être pour alimenter les réverberes le long de la RN934, du côté de Montbarbin ? :#
N’oublions pas que les barrages sont liés aux moulins donc à leurs propriétaires. Ils ont déjà du mal à investir dans leur restauration. Je ne les vois pas en plus investir dans la restauration des roues à aubes et l’installation d’une centrale électrique qui coûterait x fois plus cher qu’une éolienne pour, en plus, produire moins de courant. Et combien d’années pour amortîr de tels travaux ?
Il est moins onéreux de réduire la hauteur ou de créer des passes à poissons selon les barrages. Et je pense aussi que c’est dans la création du PNR de la Brie et des deux Morin que l’on trouvera les subventions pour le réaménagement de la continuité écologique, en partenariat avec les propriétaires des moulins bien sûr. Car des moulins, y’en a plein !
L’idée serait, selon moi, de ne pas tout détruire, mais de redonner à la rivière un cours plus naturel.
Cela inclut aussi de choisir entre laisser les vannes ouvertes à l’année, ou alors de les laisser fermées et de réduire la hauteur des déversoirs.
« Sauf peut-être pour alimenter les réverberes le long de la RN934, du côté de Montbarbin ? ..le Souterrain STP;Montbarbin c’est en haut .
Alors IJ on fait de l’humour???Sremarque 4 mois sans éclairage de nuit..on s’y est habitué; la preue c’est que je suis le seul à m’occuper de ce désordre sur une quinzaine de riverains concernés .Mais pas intéressés.
Fournis nous les câbles et amène ta tronçonneuse.
:=! :-d) 😉
de toute façon le classement des cours d’eaux va demander à respecter la loi et ses obligations
peux-tu préciser ?
le respect de la loi..??as tu déjà vu un Français respecter la loi enfin,les lois :#
des noms. 😉
oui la continuité écologique avec le classements des cours d’eaux avec des obligation .
la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 a prévu une procédure de révision des classements des cours d’eau (article L214-17du code de l’environnement), dans l’objectif de restaurer la continuité écologique (libre circulation piscicole et transit sédimentaire). l’Ourcq ,l Yerres,le petit morin ,le grand Morin Amont ,la voulzie et ses affluents,l’orvanne et le loing, seront prochainement classés en liste 2,ce qui implique que tous les ouvrages présents sur ces cours d’eau ,les continuités piscicoles et sédimentaire devront être rétablies dans un délai de 5 ans à partir de la date de la signature de l’arrêté de classement (prévue en octobre 2012).
un lien intéressant : http://www.onema.fr/IMG/jc2010/Brochure-continuite.pdf
Les cours d’eau du territoire du SAGE proposé en liste 1 par le Préfet sont :
– Le Petit Morin en Seine et Marne
– Une partie du ru du Mont au Serin
– Une partie du Sifflot
– Une partie du ru de la Culbute
– Le ru des moulins
– Le ru aux renards
– Le ru de Champramont
– Le Grand Morin en Seine et Marne
– L’Aubetin (du ru Maclin à la
confluence du Grand Morin)
– Le ru de Vannetin
– Le ru de Bonneval
– Le cours d’eau du Menil Tartarin
Sont classés en liste 2, les cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire
d’assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs
Sur les cours d’eau classés en liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu, équipé ou supprimé,
selon les règles définies par l’autorité administrative, en concertation avec les propriétaires ou, à
défaut, l’exploitant pour assurer ces deux fonctions dans un délai de 5 ans après la publication des
listes.
Les cours d’eau du territoire du SAGE proposé en liste 2 par le Préfet sont :
Classement immédiat :
– Le Grand Morin de l’entrée dans le département 77 jusqu’au moulin de Martroy
– Le Petit Morin dans les départements de la Marne et de l’Aisne
– Le ru Moreau
Classement à terme :
– Le Petit Morin en Seine et Marne
– Le ru d’Avaleau
– Le Grand Morin en Seine et Marne
– L’Orgeval
– Le Vannetin
– L’Aubetin du ru de Maclin à la confluence du Grand Morin
Aprés réflexion le bureau propose que le Grand Morin soit classé en liste 1 et en liste 2 sur la totalité
de son linéaire. Cette proposition sera exposée à la CLE.
6/
Document intéressant et plutôt convaincant en effet.
Effectivement, très intéressant.
j’aimerai bien plus de compassion de nos élus envers le respect de la nature au lieu de maintenir et soutenir les erreurs du passé cela aura pour effets de moins de catastrophe, moins de détresse en cas d’inondation ,des économies pour les assurances ,et un respect pour la nature
Capitale , émission de télévision très intéressante mercredi soir ,un beau sujet sur les remblais sauvages ,autoriser ,les magouilles de certains maires
non respect du plan local urbanisation ,permis de construire dans des zones inondables etc . dans le Var et beaucoup d’autres régions :-e)