Exposition Au fil du Grand Morin
Nouvelle exposition à la Maison du Tourisme:
"Au fil du Grand Morin".Vous pourrez découvrir les us et coutumes de la vie au bord de la rivière: règles de navigation, gestion de l’eau, pratiques touristiques, faune, recherches archéologiques,… L’exposition se tient à la Maison du Tourisme du 1er juillet au 6 octobre. |
Le moulin de Saint-Martin le 8 juillet
photo IndianaJones et son commentaire : Cette montée du niveau de l’eau du Grand Morin pourtant prévisible n’a apparemment pas été gérée en amont. Il n’y a pas d’ouverture de vannes en aval non plus. Le résultat est sans appel. Le barrage du moulin de Saint Martin déborde. Ce phénomène serait tout à fait normal en hiver. Pas au mois de juillet. Outre le stress des riverains de voir le niveau du Morin si élevé, l’eau boueuse dûe au ruissellement des précipitations orageuses apportent des excès de sédiments mais aussi des polluants. Ce n’est pas bon pour l’écosystème "en palier" du Grand Morin. Et comme ce n’est pas non plus trop la période de reproduction chez les poissons, beaucoup seront tentés de suivre le fort courant pour aller découvrir la Marne. Du coup, aucune certitude de pouvoir pêcher des black-bass la saison prochaine.
La fausse rivière de Coulommiers et les barrages des moulins, utilisés comme bassins de rétentions, nous montrent leurs limites. Redonner son cour mineur au Grand Morin et une continuité écologique contribuerait à limiter ce risque. |
(article vu 4 fois)
Interessant. Nous avons aussi un peu de matiere sur le sujet, je me dis que c’est dommage que nous ne soyons pas associes a l’événement.
Ah mais ça jna, ce sont les us et coutumes ! 😉
Il eusse fallut intervenir dans la préparation qui a du commencer il y a déjà quelques mois. J’ai du avoir connaissance du programme mais je l’ai oublié depuis. Mea culpa.
A l’avenir, je penserais à communiquer les idées de futures expos.
C’est une bonne idée d’associer des associations à ce travail. Ce fut le cas avec l’expo photo. L’exposition sur le Grand Morin a sûrement impliqué les pêcheurs. L’organisation de ces expositions demande beaucoup de travail, l’apport d’aide et d’idées venant des associations ne peut que soulager la tâche des bénévoles.
Morgane de la maison du Tourisme ma demandé une tenue de pêcheur je vais aller la voir et lui apporter quelques éléments ,malheureusement en se moment je suis très pris suite aux problèmes de santé de mon épouse ,une question ou à été prise la photo on dirai une guirlande au dessus des arbres ??
Je ne sais pas où été prise la photo, mais elle est pas mal.
Je sais qu’ils veulent mettre une tenue de pêcheur, j’avais suggéré qu’un vrai pêcheur soit exposé. En plus il pourrait donner des renseignements sur la rivière, certains sont intarissables !
l’eau,les erreurs du passé,les pollutions,le tourisme le partage et l’équilibre trop souvent dénaturé pour un profit nocif du non respect de la surexploitations et de l’entêtement de certains
En tout cas, la baïonnette Remington dans la vitrine, prêtée par le club d’archéo sub-aquatique, a aiguisé ma curiosité.
Je me demande bien où et comment elle a fini dans le Morin :#
Dans la famille « trucs curieux », j’aurais pu d’ailleurs proposer un crâne de ragondin adulte, sans machoire inférieure, trouvé non loin de la grosse roche de Serbonne.
Cela permet d’affirmer qu’il existe une prédation des individus de cette espèce exogène morts de vieilllesse.
Utilisée pour sa fourrure, et introduite sur le territoire à cause de la 2e guerre mondiale, le ragondin fait de nos jours du très bon pâté dans le Marais Poitevin…
Car, oui, le ragondin est nuisible. Herbivore, voire « panivore » quand il en a l’occasion, le ragondin passe son temps en fin de journée, à manger la végétation qui maintient les berges déja bien érodées, sans oublier les galeries qu’il creuse et qui affaissent encore un peu plus la rive.
J’ai visité l’exposition ce samedi sur les conseils avisés des Jones. Surprise ! J’y ai retrouvé une de mes articles sur les vannages, extrait du site, reproduit pour composer deux des panneaux de l’expo. Un peu surpris de pas avoir été contacté avant, mais content quand même de voir notre boulot exploité ainsi.
Du coup, je vais aller coller un logo des Brionautes sur les panneaux : 😀
J’ai décidé de monter un groupe de fan de jna ! :=!
JNA une carotte ??des fanes ???ombellifère??dommage cucurbitacée oui 😉
Bravo José :-e)
Une des dernières « intelligences » de Crécy:
le stop à l’intersection des rues Deshuliers et Bruneau avait été supprimé suite à la mise en sens unique de cette dernière à l’inverse de ce qu’elle était au paravant..c’était intelligent et utile.
Et bien il vient d’être remis alors que le sens unique de cette rue n’a pas changé.
Il y a probablement une raison obscure qui a entrainer cette modification à priori injustifiée??????
par contre mettre un stop entre cette rue Bruneau et la rue qui est au bout (leclerc je crois) ça serait intelligent non? :=! :# :-b)
peut être un bon UMP crécois que la suppression du stop gênait ,je me demande si je ne vais pas porter plainte contre tous les dos dâne et autre ralentisseur qui d’une part abime mon véhicule ,et rend les transports de mon épouse insupportables vis à vis des douleurs que cela provoque ,et qui de plus entraine un comportement dangereux de certains conducteurs pour les éviter ,une connerie absurde 😐
Au croisement de la rue Bruneau et de la rue du Général Leclerc, c’est la priorité à droite qui s’applique.
certes comme partout ou il n’y a pas de panneau.
il y en a beaucoup qui ne savent pas ce que veut dire »priorité à droite » 🙁 :-d)
A voir en ce moment même, le déversoir du moulin de Saint Martin en eau.
Étrange pour un mois de juillet ?
et il fait quoi le déversoir ????
Bah, il déverse des mètres cubes d’eau, pardi !
Le niveau du Morin est border line, les vannes même en centre ville ne sont pas ouvertes.
J’ai déjà vu le Morin aussi haut en hiver et au printemps, mais en été c’est une grande première pour moi !
le pourquoi de l’eau couleur café au du Grand Morin la fausse rivière de coulommiers
La fausse rivière de Coulommiers n’a pas joué son rôle de bassin de rétention ?
Je me demande si à heure-ci, les conditions ne pas en place pour une crue centennale cet hiver
cela remettrait certaines pendules à l’heure :b
et « de l’eau au moulin » 😉
Ça signifie quoi « les pendules à l’heure » ? Une crue centennale ? Voilà des phrases incompréhensibles à des non-initiés dont je fais partie et qui de ce fait font peur. Pouvez-vous être plus explicites svp ? Merci.
Je ne savais pas moi non plus ce qu’était une crue centennale. C’est l’avantage d’internet, je suis allée sur Google, et voici ce que j’ai trouvé :
« Une crue centennale est une crue dont la probabilité d’apparition sur une année est de , en termes de débit. Autrement dit, la probabilité que son débit soit atteint ou dépassé est chaque année de . Ceci s’appliquant sur la base des crues constatées, cette dénomination n’a donc aucune valeur prédictive.
Ainsi, une crue centennale est revenue en moyenne tous les 100 ans – soit un siècle -, mais ne s’est pas nécessairement produite tous les 100 ans (il n’y a en fait que 2 chances sur 3 d’observer une crue centennale sur une période de 100 ans). De même son occurrence une année n’exclut pas sa répétition une ou quelques années plus tard, puisque les phénomènes pluvieux n’ont pas de raison d’être liés d’une année à la suivante.
Un exemple bien connu de crue centennale est, en France, la crue de la Seine de 1910. »
http.sensagent.com/crue+centennale/fr/fr
ou taper crue centennale sur Google.
Vas-y c’est intéressant, on parle même de crue millénnale.
Centenale ou centenaire, les riverains s’en passeraient de ce type de cru. Je ne souhaite pas que ça arrive.
justement la est l’erreur ,ont bâtis n’importe ou, comme dans le lit mineur d’une rivière en croyant que tout va bien que la nature à changé et bien non la nature reprend toujours ses droits ,donc arrêtons de croire les maitres de tous et de de faire n’importe quoi 😐
Là n’est pas la question.
La maison a été construite en 1930. Il est trop tard pour jeter la pierre à ceux qui ont construit à l’époque, la situation était-elle comparable d’ailleurs ? Et ce n’est pas une raison pour sacrifier les générations actuelles, ni même de se réjouir d’un éventuel malheur futur. Au contraire il faut faire en sorte de préserver ce qui peut l’être.
Pour revenir au construction près des rivières, c’est une tendance que l’on retrouve dans le SDRIF, pourtant d’inspiration écologique, dans la lignée de traditions millénaires de développement urbain près des cours d’eau.
Tu as raison, le dévelopement urbain près des rivières est une tradition, tout comme les crues et inondations qu’il faut savoir accepter quand elles surviennent. C’est une simple question de risque à prendre ou non.
Hou la la j’aurais mieux fait de ne pas donner d’explications qui sèment la panique, à tort il me semble … Je ne croyais bien évidemment pas mal faire … Désolée … 🙁
Il ne faut pas être surpris par les débordements du Morin. Beaucoup semble oublier que le Morin est une rivière à crue torrentielle et quand on habite au bord de l’eau cela fait partie des contraintes.
Les biefs des moulins ne sont pas des bassins de rétention. La seule solution s’est d’ouvrir les vannages et inonder les villes en dessous!!!
La continuité écologique est un leurre. Les berges et les constructions à proximités se dégraderont plus vite en l’absence d’eau. Pour ce qui concerne la qualité de l’eau, il y aurait beaucoup à dire car la France a choisi de ne mesurée qu’un très petit nombre de polluant. Le PCB n’en fait pas partie.
A l’heure où l’énergie va devenir très cher ne serait-il pas plus intelligent de mettre des micros centrales électriques au lieu de vouloir détruire les seuils avec un cout élevé pour la collectivité.
des micro centrales pour la pêche de nuit ? 😛
C’est vrai. La société EDF ferait un bon mécène pour pour la sauvegarde des moulins. Mais elle n’a pas l’air d’être intéressée à produire de l’énergie grâce à des centrales hydrauliques à petite échelle. D’ailleurs, elle ne s’est pas plus investie pour la sauvegarde des moulins à vents, préférant leur version moderne, les champs d’éoliennes.
Par contre, l’érosion des berges pourrait avoir pour origine l’ouverture et la fermeture par intermittence des vannes…
L’effet yoyo sur le niveau de la rivière, ça n’aide peut-être pas les plantes à prendre racine pour le maintien des berges.
Et peut-être un peu aussi les galeries et les mâchoires des ragondins à certains endroits.
Bravo, je vois en lisant le complément à l’article qu’Indiana a compris les enjeux de la restauration de la continuité écologique sur les rivières
jna il faut que l’on fasse un petit article avec les morinfeau histoire de rééduquer nos brebis égarées
de plus JMS je pense que ton habitation n’est pas inondable et au cas ou elle est surélevée donc a part ta perte de conscience du risque la cave que tu à aménager est ton erreur ou celle de l’ancien propriétaire :b
Ce n’est pas une cave a vin mais une cave a eau, un caveau ?
Cet évènement orageux nous rappelle que le « risque zéro crue » n’existe pas et que les moyens actuels de prévention ne fonctionnent pas à 100%.
De plus, les ouvrages des moulins coûtent cher à entretenir et leur état se dégrade toujours plus sous les fortes pressions des eaux. Quand un barrage cède, les riverains peuvent s’attendre à voir passer une vague, avec tout ce qu’elle peut charrier sur son passage.
Les crues sont prévisibles… pas les ruptures de déversoirs.
Alors, pour le Grand Morin, écosystème en palier ou continuité écologique ?
Mais attention, une rivière est vivante. Si on lui redonne son cours mineur, ce n’est pas pour aller marcher dedans… :-c)
enfin la mairie de Crécy et madame Megret propriétaire du moulin Guillaume on compris l’importance de la continuité écologique, les vannes de crécy et du moulin sont ouvertes, bravo :-e)
oups, l’eau monte, l’eau baisse
Hierà la station de Pommeuse : débit de 27 m3 (Grand Morin très impressionnant au moulin de Voulangis) aujourd’hui la rvière s’est calmée, plus que 17 m3 au même endroit. Toutefois à cette époque, le débit devrait plutot être proche de 1,7 m3 !!!!!
Pour en revenir à l’expo qui est sympathique, il faut quand même dire qu’elle passe à côté des sujets les plus importants, ceux qui conditionneront dans les années à venir le développement (ou NON) d’une certaine forme de tourisme responsable dans la région : l’état écologique de la rivière (classé en « moyen » actuellement), la question de la restauration de la continuité écologique, la restauration des accès aux berges pour les promeneurs et les pêcheurs sur toute la partie domaniale de la rivière (accès souvent condamnés en toute illégalité par les riverains avec la bienveillance des municipalités)
Quel dommage que ne soient pas consultées les personnes ayant des connaissances pouvant apporter des informations non-négligeables. Tu pourrais apporter de l’eau au moulin. Il en est de même pour certaines municipalités qui ne concertent pas les commerçants dans certains domaines tel que le commerce par exemple.