Honneur aux patrons
Dans un commentaire récent, j’ai fait appel à un cliché, en écrivant que certains commerçants oubliaient parfois de déclarer au Fisc, un peu de leurs recettes perçues en liquide, ce qui est faux bien entendu. J’ai compris mon erreur. Pour me faire pardonner, je voudrais évoquer une charmante coutume du sud ouest de la France qui mériterait d’être pratiquée dans notre belle terre de Brie.
Il y a trois ans, au mois d’avril 2009, après avoir rendu visite au fondateur du site, Bertrand Gallot, l’ermite d’Uzerches, je me promenais dans les rues de la belle ville de Sarlat, l’appareil photo à la main. Mon attention fut attirée à plusieurs reprises par des petites pancartes accrochées aux fenêtres qui portaient la mention "Honneur aux patrons". Sur d’autres écriteaux on pouvait lire "Honneur aux élus" A bien y regarder de plus près (regardez bien de plus près la photo SVP), nous pouvons voir que la pancarte n’est pas attachée à la fenêtre, mais à une branche d’arbre, elle même fixée sur la façade de la maison. |
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Intrigué par ces écriteaux, je me suis mis à la recherche d’une explication au moyen d’Internet, dès mon retour dans la vallée bleue.
Ces étranges pancartes (ah si, c’est quand même étrange !) s’inscrivent dans le prolongement de l’ancestrale tradition de l’arbre de Mai. Je ne reviendrai pas sur l’histoire de l’arbre de mai, en laissant au barde lomig, germanophile émérite, le soin de le faire, quand il sera décidé à revenir sur le site, afin d’honorer les engagements qu’il prit lors de la dernière AG de notre association. Ces écriteaux traduisent le penchant qu’ont les humbles et les petits, à rendre naturellement hommage à ceux qui les dominent : ainsi les hommes honorent-ils la nature et les divinités, les citoyens, leurs zélus, les salariés leurs patrons, etc. La présence de la branche sur la photo, confirme cet héritage direct du fameux arbre de mai. Ne serait-il pas sympathique d’introduire cette tradition dans nos villages du Pays créçois, d’autant que la fin de l’histoire se termine théoriquement d’une façon festive autour d’un apéro … peut-on lire sur Internet. Ah ça ira, ça ira, ou pas. Brionautes de tous les pays, unissez-vous. |
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joli article.
C’est vrai qu’en dordogne ou vers Bordeaux il m’est arrivé aussi de constater cette pratique surprenante que j’avais pris sur le moment pour une blague. Mais non, ça a l’air vraiment en tout cas dans le sud-ouest d’être une tradition. Une de mes voisines m’a même dit que cela se faisait aux mariages…
Je comprends aux écrits de jna que ça se fait aussi en Allemagne ?
La coutume du maï (prononcez : maille) était très utilisée il y a encore quelques années dans le sud-ouest pour honorer les élus municipaux, elle l’est probablement encore.
Je me souviens, étant gosse avoir suivi cette cérémonie dans le camion du maire du village, qui était aussi transporteur et dont le camion servait à amener les mails.
On faisait le tour des maisons des nouveaux conseillers (et ils étaient nombreux cette année-là l’alternance ayant joué). Chez chacun on plantait le mail (qui est en fait un pin) et un buffet était dressé.
On terminait la journée chez le maire qui avait droit aussi au sien avec l’écriteau « honneur au Maire » comme il se doit. En arrivant en seine-et-marne, je fut étonné de constater que cela ne se faisait pas. J’étais persuadé que c’était une coutume française usitée sur tout le territoire.
Il est dommage que jna ne soit pas devenu patron lui-même puisqu’il n’y voit que des avantages… Il est sans doute trop humble. De tels hommages le mettraient mal à l’aise. Ceci dit, ton patron, a le mérite d’exister et te permet de ce fait de partir en vacances par exemple dans le Périgord Noir. Sans patrons bah ma foi, il n’y aurait pas de boulot, et le cas échéant pas d’allocations chômage car pas de cotisations. C’est vrai que le système URSS est plus enviable. Que voulez-vous c’est la vie, c’est comme ça qu’on reconnaît un salarié et un patron. Mettons cela en musique : pour l’un : la mine triste et les joues blêmes (le salarié), tu ne dors plus tu n’es que l’ombre de toi même (le patron)… Bref il y en a un qui rouspète tout le temps et l’autre dont les poches débordent de billets de 100 euro et je me demande lequel des deux rouspète et lequel a les billets qui tombent des poches vu que si je m’en tiens aux clichés types de jna, les salariés travaillent tous au black en plus de leur travail ! :#
Voilà jna, tu n’es plus le seul a avoir obtenu la décoration de la pire mauvaise foi, désormais nous sommes au moins deux ! 🙂
Il y a patron et patron.
Dans les grandes entreprises comme les nôtres, du plus modeste au PDG, nous sommes tous des salariés. Il y en a qui sont plus payés que d’autres, qui ont plus ou moins de responsabilité, et qui travaillent plus ou moins. Mais cela reste des salariés payés à la fin du mois quoiqu’il arrive, qui toucheront le chômage s’ils devaient être licenciés, et qui n’auront jamais vraiment pris de risque personnel.
A côté de cela il y a des actionnaires, dont certains salariés le sont également. Ils touchent un dividende proportionnel au nombre d’actions qu’ils ont, et ont une influence plus ou moins grande sur la marche de l’entreprise selon là-aussi leur nombre d’actions.
Le terme de patron n’a vraiment de sens que dans les petites entreprises, celui qui a tout misé pour créer une entreprise, pris des risques personnels considérables et qui se retrouve à la rue avec des dettes le jour où son entreprise ne marche plus.
Je suis assez d’accord avec le point de vue de Jms.
Pour avoir fait le grand écart entre une PME de 10 salariés et une structure de 180 personnes, il y a du bon et du mauvais dans les 2 cas, mais ce que je retiendrais, c’est que c’est dans une petite entreprise qu’on fait le plus de progrès.
Quand on est peu nombreux la polyvalence est de rigueur, et j’ai bien plus appris dans une structure à taille réduite que noyée dans la masse.
La gestion « à la papa » est peut-être moins ambitieuse, mais elle n’a rien à voir avec les grands groupes, où l’individu se résume à un matricule, un numéro de pointeuse, et où tout est souvent résumé par le mot « rentabilité ».
Oubliés le savoir-faire et l’amour du métier (eh oui, ça existe encore, des gens qui ne vont pas au boulot à reculons !) qui ne sont plus que des théories dépassées…
Ce sont souvent aussi les petits patrons qui reconnaissent le mérite puisqu’ils nous voient évoluer au quotidien, en vrai, qui nous font confiance et nous donnent la chance de gravir les échelons.
J’ai toujours entendu mon premier patron dire qu’il était le premier ouvrier de l’entreprise, il n’avait jamais peur de remonter les manches, et qui, dans les temps difficiles, gardait sa paye au fond du tiroir en attendant des jours meilleurs.
Nous salariés, n’avons su que bien plus tard les difficultés par lesquelles nous avions pu passer.
Je garde aussi en tête quelques maximes, comme « il n’y a pas de client pressé, il n’y a que des clients mal organisés », ou encore, quand bousculée par les délais j’avais du mal à gérer, le fameux « Il faut agir, pas s’agiter ! ».
:-d) Mrs Jones, vous avez employé les mots justes et je vous en remercie.
AS77 reviens vite parmi nous, Korie a changé de cible ! 😮
C’est bien fait pour toi, tu n’avais qu’à pas la provoquer 😀
« Merci patron merci patron
Quel plaisir de travailler pour vous
On est heureux comme des fous
Merci patron merci patron
Ce que vous faites ici bas
Un jour Dieu vous le rendra »
Extrait de la chanson « Merci Patron »
Paroles : Gérard Rinaldi – Musique : Luis Rego-1971
et voici la suite de la chansonnette … qui est très vraie aussi surtout quand je pense (comme Korie l’a si justement indiqué) que sans mon patron, je n’aurais pas pu aller en vacances dans le Périgord, eh oui 😎
« Quand on pense à tout l’argent
Qu’au fin de mois on vous prend
Nous avons tous un peu honte
D’être aussi près de nos comptes.
Tout le monde à la maison
Vous adore avec passion
Vous êtes notre bon ange
Et nos chantons vos louanges »
:=!
Eh bah voilà, tu vois quand tu veux ! C’est bien jna, continue comme ça, tu es sur la bonne voie 😀
la suite …
Quand on arrive à l’usine
La gaité nous illumine
L’idée de faire nos huit heures
Nous remplit tous de bonheur
D’humeur égale et joyeuse
Nous courons vers la pointeuse
Le temps d’enfiler nos bleus
Et nous voilà tous heureux ) 😀 😀 😀
Il fait bon chez vous maître Pierre
Il fait bon dans votre moulin
Le froment vol’ dans la lumière
Et partout ça sent bon le grain
J’avais douze ans et j’étais haut comme trois pommes
Qu’en me voyant vous me disiez d’un ton bonhomme
Voyez-moi ce sacré p’tit drôle
Le métier lui semble à son goût
Prends ce sac, mets-le sur l’épaule
Maître Pierre, il fait bon chez vous
Hardi ! Hardi petit gars
Bonnet sur l’oeil, sourire aux lèvres
Hardi ! Tant qu’il a deux bras
Un bon meunier ne s’arrête pas.
Il fait bon chez vous maître Pierre
Je m’souviens de mes dix-huit ans
Votre fille était écolière
Que déjà, moi je l’aimais tant
Et quand plus tard je l’épousai devenue grande
Tout le village est venu danser dans la grange
Et toujours de ses grandes ailes
Le moulin continue tout doux
Le tic-tac de son coeur fidèle
Maître Pierre, il fait bon chez vous
Hardi ! Hardi petit gars
Bonnet sur l’oeil, sourire aux lèvres
Hardi ! Tant qu’il a deux bras
Un bon meunier ne s’arrête pas.
Il fait bon chez vous maître Pierre
A trente ans j’aimais mon métier
J’adorais ma jolie meunière
C’est alors que vous nous quittiez
Mais quand du ciel vous regardez par la campagne
Tous ces moulins tournant du Nord à la Bretagne
Vous pensez avec un sourire
Qu’on est là pour en mettre un coup
Et qu’on a bien raison de dire
Maître Pierre il fait bon chez vous
Hardi ! Hardi petit gars
Bonnet sur l’oeil, sourire aux lèvres
Hardi ! Tant qu’il a deux bras
Un bon meunier ne s’arrête pas.
:-e)
C’est aussi ça un patron, celui qui vous a appris votre métier, grâce auquel on a rencontré l’amour, et est devenu soi-même patron, pour le plus grand bonheur de tous, car ils sont nombreux, et parfois célèbres, ces gendres devenus patrons qui ont donné un extraordinaire essor à la petite entreprise.
Bon usage d’internet, je répare un oubli : Les paroles sont de Jacques Plante, et la musique d’Henri Betti.
la suite …
Quand on arrive à l’usine
La gaité nous illumine
L’idée de faire nos huit heures
Nous remplit tous de bonheur
D’humeur égale et joyeuse
Nous courons vers la pointeuse
Le temps d’enfiler nos bleus
Et nous voilà tous heureux )
Il y en a beaucoup qui seraient « tous heureux » et « D’humeur égale et joyeuse », s’ils pouvaient retourner à l’usine au lieu d’être au chômage.
oui, mais voila, pourquoi les usines ont-elles fermées ?
parce qu’on les a laissé partir 😉 🙁
votre slogan est un peu surannée…
je me souviens qu’au lycée un prof de français nous avais donné à faire une dissertation sur une phrase d’un écrivain dont je ne me souviens plus du nom.
« J’aime l’ouvrier qui chante en travaillant. »
Evidemment elle était à prendre au 2è degré…est-ce qu’il chante toujours aujourd’hui? oui si ce degré est le zéro absolu. :# 😉
« slogan suranné » je ne crois pas, je dirai en plein dans l’actualité. Je pense que tout le monde aura compris que je n’ai pas voulu dire que le travail des ouvriers était toujours facile, en particulier ceux qui travaillent à la chaîne, Mais quand après une période de chômage on retrouve du travail, même à la chaîne, votre vie est transformée. Ceci dit il y a des travaux manuels qui sont très intéressant, mais durs, et dangereux, et des emplois de cadres qui sont également durs et dangereux. Ces derniers ne sont pas tous bien au chaud dans leur bureau.
Florence, vous avez copié intégralement un texte d’auteur sans acquitter les droits qui vous l’y autoriseraient.
Ce n’est pas bien, jms va aller en prison maintenant et nous n’avons pas assez de cotisations pour payer la caution qui permettrait de le maintenir en liberté en attendant son procès. C’est ça l’hadopi et ici on ne plaisante pas avec !
Tu as raison, il faut respecter le droit d’auteur, nous avons toujours défendu cette position. Cependant l’Hadopi ne s’intéresse pas aux écrits, il n’y a pas d’enjeu financier.
C’était pour taquiner Florence, mais à bien y réfléchir, je ne voudrais pas qu’elle s’inquiète outre mesure, nous ne la dénoncerons pas !!! 😉
😀 😉
dans mon ancienne entreprise la moitié du personnel touchais 1200 de salaire déclaré ,et 1000 de la main à la main ,donc ils ne payaient,pas de d’impôt et avaient le droit à toutes les aides qui étaient les fautifs ????
Dissimuler du salaire ne permet pas de payer moins d’impôts mais plutôt de réduire les charges sociales. A l’inverse cela augmente artificiellement le bénéfice, donc devrait conduire à payer plus d’impôts. Sauf à ne pas déclarer le produit des ventes, ce qui suppose de se faire payer en espèces …
mes collègues c’est eux qui ne paient pas d’impôt et qui on t le droit aux aides ,un exemple fiche technique d’un vêtement pour une jupe longueur du tissu 1,20 alors que en réalité elle prend 80cm ,à la 3éme jupe fabriqué ,j’ai la matière première pour faire la 4 éme gratuite donc je peux la vendre au noir ,ni vue ni connue et tu crée un marché qui passe inaperçue :b
des Patrons peuvent être très sains,
quand certains sous-chefs le sont bien moins…
il faut parfois plutôt regarder vers le haut,
un patron n’est-il pas ‘modèle’ qui mieux vaut?
Amen ne veux pas dire ici
il est pourtant vrai parfois
qu’il vaut mieux s’adresser à dieu
qu’à ses saints odieux
qui vous feraient perdre la foi.
(et le pain et le toit, pour un peu).
bonjour à tous
je reviens d’une semaine passée à Arcachon et je découvre ce sujet »honneur aux patrons » .
je reviens plus tard.
Et bonnes vacances à ceussent qui partent en leur souhaitant que les bonimenteurs prévisions météo se trompent.
honneur à toi, grand sage
Grand????
1M69 en été . :# 😉
Vacances ou Crécy plage?
je n’ai pas écrit grand singe, mais grand sage, ce n’est donc pas une question de taille.
1,69, ce n’est pas si petit après tout, c’est plus que le président sortant par exemple. 🙂