Histoires de vannes
par
José NAVARRE
·
27 février 2012
Après les débats passionnants engagés autour du niveau d’eau dans la frayère du Marais et alors que le Morin et ses brassets sont encore gorgés d’eau cet hiver, j’ai essayé d’imaginer ce à quoi ressembleraient nos canaux s’il n’y avait pas de dispositifs de retenue d’eau dans Crécy.
|
Dans les périodes très pluvieuses, je pense que cela ne changerait pas grand-chose, car le niveau naturel de l’eau dépasse souvent la hauteur maximale des barrages artificiels. Du coup ces derniers peuvent être ouverts pour laisser l’eau les traverser à son aise. En revanche, le reste du temps, c’est-à-dire le plus souvent, sans les vannages, il n’en serait pas de même. En été, il se pourrait bien que les brassets soient asséchés, dans un régime d’eaux basses en permanence.
J’ai eu envie de retenir ce sujet comme thème d’une nouvelle balade créçoise en cartes postales anciennes.
|
|
Si j’ai évoqué un Crécy sans retenues, sans barrages donc, c’est que la question pourrait bien se poser dans un avenir pas si éloigné que cela, dans le cadre de la restauration de la continuité écologique de la rivière. Nous n’en sommes pas encore là.
C’est donc par miracle que la Venise briarde voit ses canaux bien remplis tout au long de l’année, même en ces années de sécheresse. C’est la main de l’homme habile qui l’a rendu possible. Et si l’on se souvient que les brassets ont été creusés entre le XIIème et le XIIIème siècle, cela fait longtemps que l’homme a aménagé et maîtrisé le cours de la rivière. Dès cette époque il s’agissait de créer les chutes d’eau permettant d’actionner les moulins et la cas échéant de mettre en eau les brassets creusés, pour servir de fossés à la base des remparts. Il est possible que les fossés n’étaient pas maintenus en eau en permanence à l’origine.
Cette Photo prise en aval du Moulin de Voulangis en 1897, nous donne une idée de ce à quoi pourrait ressembler le cours du Grand Morin en été si les barrages situés en aval étaient ouverts en permanence. (Photo : Comte Henri de Lestrange)
|
Pour maintenir le niveau d’eau à une hauteur à peu près constante dans tous les brassets et garantir un écoulement harmonieux des eaux, il est nécessaire non seulement de mettre en place un dispositif de retenue sur chaque bras et ou brasset, mais également de régler les vannes « à la même hauteur » sur chacun des ouvrages de retenue.
Analysons la situation en partant du bras principal du Grand Morin qui passe à la gauche de l’île de l’église, dans le sens du courant. A cet endroit le moulin de Voulangis avec son seuil et sa vanne (l’ancienne porte à bateaux) retiennent les eaux et créent l’élévation nécessaire au fonctionnement de la roue.
Cette belle carte postale nous propose une vision colorisée du Moulin de Voulangis, de son seuil et du dispositif de vannage. Pour placer les brassets en eaux basses il suffit d’ouvrir cette vanne. La photo date du début du XXème siècle, le moulin n’a pas encore fait l’objet des travaux qui modifieront sa façade (travaux exécutés probablement entre 1910 et 1915)
L’installation que l’on aperçoit sur la photo devait également être utilisée comme porte à bateaux (ou pertuis). Le passage des bateaux (a priori des demi flûtes de l’Ourcq de 15 a 16 mètres de long ) paraît un peu étroit et la manoeuvre compliquée. Et pourtant … il faut bien que la péniche qui attend juste derrière nous, à hauteur du déversoir puisse franchir l’obstacle (pour vous retourner, cf. la cpa ci-après)
|
Un bras, un brasset, un vannage, … sinon l’eau s’engouffrerait et s’enfuirait à vitesse grand "V" vers Villiers (réalisation Florian NAVARRE – image centrale issue de Geoportail)
|
|
Voyons ensuite le petit bras naturel du Morin qui forme l’ile de l’église en l’encerclant par la droite.
La retenue d’eau est assurée par la vanne située au niveau de la roue en ruine qui marque l’emplacement de l’ancien moulin banal de Crécy.
Son existence est avérée depuis le XIIème siècle (selon Bazin).
De ce fait, c’est peut-être le plus ancien ouvrage hydraulique de la ville.
|
Passons aux brassets, creusés par l’homme en commençant par le petit brasset ou brasset intérieur.
Celui-ci part du petit bras de la rivière pour passer sous le pont court, longer la rue de la halle, arroser le quai des tanneurs avant de rejoindre le Morin. Le vannage est situé au niveau du quai des tanneurs. L’observation attentive des deux cartes postales anciennes présentées ci-dessous est intéressante. Sur la carte la plus ancienne, du tout début du XXème siècle, la vanne n’existe pas/ L’image révèle l’existence des restes d’un ouvrage comme une mini chute, matérialisée par un petit remous d’eau. Sur une carte datée de 1912, une vanne toute neuve est en place. C’est probablement celle que nous connaissons encore aujourd’hui.
Sur ces vues (prises du pont), il ne semble pas ou plus y avoir de vanne. On observe toutefois la présence d’un petit seuil à l’origine d’une sorte de remous. La prise de vue (au plus tard en 1905) est antérieure à celle de la carte ci-dessous.
|
A partir de 1912, la vanne est en place. A noter comment la largeur du brasset a été réduite par des avancées en béton qui existent déjà sur les photos plus anciennes. Il existait donc un dispositif de vannage à cet endroit.
|
Sur le Grand Brasset, la ceinture extérieure, la vanne est située à hauteur du champ de foire. Il existe également un petit canal qui traverse la propriété des Minimes. Ce canal dérivé alimentait à l’origine un réservoir à poissons puis au XIXème, un petit moulin installé dans la propriété.
Et voila, la balade est terminée pour aujourd’hui.
jna
|
Sur cette carte, l’entrée du grand brasset est équipée de ce qui ressemble à un "reste" de vannage. Quelle était la fonction de ce dispositif, aujourd’hui disparu ? Je formule une hypothèse. Peut-être cette vanne permettait-elle de mettre le grand brasset en eaux basses sans abaisser la hauteur de l’eau dans les autres bras et brassets, autorisant ainsi les deux moulins à fonctionner sans être pertubés par la mise en eaux basses du grand brasset.
|
La vanne du Champ de Foire. Une photo belle photo colorisée avec de nombreux personnages prenant le frais au bord de l’eau
La même avec un peu de recul. Au fond les anciennes tanneries remplacées par le supermarché
|
Le vannage ne semble avoir changé en un siècle. Photo prise en février qui nous permet d’apprécier la différence de niveaux entre amont (gelé) et aval. La présence de glace d’un côté illustre l’effet du barrage qui crée en amont de la retenue une zone "endormie" et stagnante.
|
. Cette vanne (relevée) contrôle l’entrée du canal de dérivation qui traverse la propriété des Minimes.
crédit cpa(s) /collection jna sauf photo de 1897 du Comte de Lestrange (Ministère de la Culture)
|
(article vu 31 fois)
Un article plein de fraicheur et qui nous rappelle le côté aquatique de Crécy.
Une réflexion illustrée sur le rôle des vannage sur le grand-morin, vannages dont on ne voit pas trop pourquoi ils disparaitraient.
Des cartes postales et photos qui nous montrent des lieux qui ont peu changé, sinon par la profusion d’arbres qui n’existaient pas alors.
Merci à jna pour cette balade dans le temps.
très jolie ballade et très bon sujet pour pouvoir commencer de parler de continuité écologique et de rendre à notre rivière bien aimée un cadre plus naturel 😉
Là c’est du concret, on en apprend vraiment !
Et toutes ces belles cartes inspirent vraiment aussi.
Bravo ! je reviendrai souvent voir cet article.
Esprit de martin-pêcheur
C haque jour au-dessus du brasset je me penche,
R êvant l’idée passée qui flotte avec la branche,
E nchantée d’oiseaux bleus.. L’air atteint au plus dense
C aillou qui reste au fond, sans suivre l’onde-danse.
Y eux clos, m’offre en poisson matières à penser…
Article très intéressant et très jolies cartes postales :-e)
Bravo Jna pour cette balade en Crécy et ses brassets :-d)
La carte en « une » de cet article (la vanne du champ de foire colorisée) me semble imprimée sur un support différent des autres.
Cela ressemble au papier-chiffon, utilisé à la fin du XIXème et début XXème, avant la généralisation de la pâte à bois pour fabriquer le papier.
J’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de travailler sur des affiches publicitaires des années 1900 pour Nestlé, imprimées sur un papier similaire à celui de cette carte postale ancienne.
Ce maillage, proche de celui d’un tissu, est aussi présent sur les anciens billets de banque.
beauté du paysage certes mais le ses de cette article vite écarté de son sujet que deviendrai la morphologie du cours d’eau,si on entreprend de faire respecter la continuité écologique ??? 😎
il va falloir qu’on en cause vraiment un de ces jours. Pour le moment nous ne sommes que dans la phase de sensibilisation. 😉
Sensibilisation à quoi ?
A la nécessité de les maintenir ou au fait qu’ils pourraient disparaitre ?
En fait je ne vois qu’un avantage à la suppression des vannage, ce sera super-pratique pour les descentes en canoës, ce sont les loueurs qui vont être contents !
pas tout a fait et les loueurs vu les problèmes liés à leurs mauvais comportements en tous genre ,les responsables de la police de l’eau sont en réflexion sur les mesures à tenir,
A la nécessité de les maintenir ou au fait qu’ils pourraient disparaitre ?
Aux deux, car de toute évidences certains doivent être maintenus alors que d’autres pourront disparaitre ou être aménagés.
Souvent perçue négativement, la continuité écologique n’est pourtant
pas une affaire de « dynamiteurs ». Cernée par un cadre législatif
important et ambitieux, sa mise en place sera pourtant bénéfique
au pêcheur. Le point sur un dossier souvent mal compris.
La continuité écologique c’est quoi ?
La continuité écologique d’un cours d’eau se définit comme la libre circulation
des organismes vivants, notamment les poissons, et le bon déroulement
du transport des sédiments. Tout ouvrage transversal au cours
d’eau, tel qu’un seuil ou un barrage, est un obstacle à cette continuité.
Les ouvrages longitudinaux, tels les digues par exemple, ont également
un impact sur la continuité écologique, en isolant les milieux aquatiques
connexes au cours d’eau (les zones humides notamment).
Un contexte règlementaire international
traduit localement (voir tableau)
La prise en compte du respect de la continuité écologique des cours d’eau
découle de la Directive Cadre européenne sur l’eau qui fixe un objectif
d’atteinte du « bon état écologique » des cours d’eau. La Loi sur l’Eau et
les Milieux Aquatiques de 2006, ainsi que les récentes lois « Grenelle » ont
abouti à la mise en place d’un plan national de restauration de la continuité
écologique des cours d’eau, dont l’objectif est de réduire les impacts d’un
nombre important d’ouvrages d’ici 2015. Concrètement, de nombreux barrages,
seuils ou buses, devront être effacés ou aménagés dans le cadre des
programmes locaux de restauration des cours d’eau que sont les Contrats
Restauration Entretien (CRE).
Bonjour,
juste deux questions :
1°) qui paie les aménagements ? Les Sociétés de pêche ? Le contribuable (que vont dire
les personnes qui détestent le poisson) ? Les propriétaires de barrages…?
2°) devrons-nous payer une pompe de relevage pour remonter l’eau dans la frayère tant le
grand-Morin sera bas… d’ailleurs, c’est bien la présence des vilains barrages qui permettent
l’existence de cette zone humide à 300.000 (réponds pas serge, je te provoque là).
Moi j’aime bien la continuité des débits et des hauteurs d’eau avant celle dont il est question.
Mais comme dit jna, voilà un beau sujet de discussion.
JLV
J’espere bien que le PNR contribuera au financement de ces amenagemments. Une vraie opportunite pour ce machin de justifier son existence et son role en terme environnemental. Au dela bien sur, il y a également le beau defi de restaurer les zones humides en fond de vallees avec les amenagements en matiere d’agriculture que cela suppose (nous en avons déjà parle, vive le retour des meumeuh !!!!)
Reste que les proprietaires de moulins sont des barrages et entraves sur la riviere qui ont ete installes par leur predecesseurs. En particulier, je pense qu’ils toujours le devoir d’etre disponibles pour ouvrir le passage aus embarcAtions qui le reclament, au moins sur la partie domaniale de la riviere, a savoir depuis le moulin du Coude jusqu,aux deux confluents avec la Marne.
Les années qui viennent vont etre riches de projets j’espere.
Il fallait lire ,, les proprietaires des moulins sont responsables des barrages …,,
Il manquerait plus que le PNR serve à créer (en supprimant la régulation) des aménagements qui fassent revenir les inondations !
revoyez votre copie Sieur JMS les barrages ne servent en rien à empêcher les inondations , 😉
tien j’ai repris une de mes interventions sur les zones humides (si on rétablit le milieu naturel,les inondations seront plus fréquentes et plus graves ?
si les barrages ont contribué à réduire le risque de débordement jusqu’à la crue décennale en remplaçant les anciennes vannes et seuils, ils ont aussi leurs propres limites.
En réalité le barrage mobile assure l’écoulement de la valeur du débit entrant en débit sortant .
Des lors ,le barrage va progressivement s’abaisser à mesure que le débit augmente tout en maintenant un niveau d’eau identique à l’amont.La régulation n’est plus assuré quand le barrage est intégralement couché.
Par conséquent le niveau d’eau va lors progressivement monter dans le bief jusqu’à à sa cote de débordement.
En abaissant les barrages ,la rivière retrouve son niveau naturel et dispose alors d’une capacité de stockage plus importante ,apte à absorber les crues dans son lit mineur..
QUOI qu’il en soit,au delà d’une crue décennale avec ou sans barrage ,les débordements sont inévitables. )
avec un petit rappel au passage le morin s’écoule très avec les vannes ouvertes quand l’épisode pluvieux sera important ,donc comme cela se passait 11 années en arrière le morin monte la marne aussi,une fois que la Marne déborde le morin ne s’écoule plus et alors il va monter et déborder vannes ouvertes ,fermer même résultat
:b
😉 😎 😛 😉 :-b)
comme votre commentaire est intéressant, Mrs_Jones ! et comme vous semblez l’induire délicatement : pour sûr, jna aura judicieusement investi dans une monnaie-papier-monnaie de forte plus value à terme !…
Pour l’heure, seule peut nous en intéresser la charge historico-émotive, elle est déjà formidable et nous inspire, de toutes les façons !
Merci encore à jna pour ses cartes postales anciennes que nous recevons comme si elles nous étaient postées hier et arrivées aujourd’hui !
Quant à l’oiseau bleu de la Poste…
comment une muse,
pourrait elle s’inspirer d’une nature dénaturée :#
l’oiseau bleu continue à s’en prendre aux cartes que je reçois … en faisant chauffer les enveloppes et fondre les pochettes plastiques à l’intérieur. 😕
justement, je pensais à toutes ces enveloppes maculées de drôles d’empreintes, qui ne cessent de me parvenir aussi, régulièrement.
Relisant votre « Appel à témoin postal » du 12 novembre dernier, je me faisais la réflexion que votre indignation avait sans doute été entendue, mais point écoutée par la machine postsale et fatale!
Y a-t-il encore un espoir de faire remédier à ce désagrément qui fait tache, ou faut-il se résigner, ou se résoudre à se faire expédier certains documents sous forme de colis?
Excellente question Georges.
Suite à mon appel à témoins, j’ai poursuivi mon action auprès de la Poste.
J’ai suivi la « voie hierachique » en écrivant au « receveur » de Crécy.
Celui-ci m’a répondu (le chef d’équipe de la distribution, en fait) en m’indiquant qu’il avait transmis mon courrier au centre de tri de Lognes avec les éléments de preuve que je leur avais fourni.
Suite à celà, j’ai été contacté par une personne du centre de tri de Lognes. Une personne très aimable qui s’est bien fait expliquer le problème. Après à ce premier appel, la même personne m’a de nouveau contacter pour me fournir des informations mais avec un espoir modéré de voir le problème se règler.
Il m’a ainsi été indiqué qu’il y avait bien des problèmes connus avec les machines de tri et qu’une procédure était en cours vis à vis du fournisseur … bon, ça ne fait pas de mal, mais ce n’est pas rassurant pour autant. Au-delà de cela il est à peu près certain que l’ensemble du courrier qui arrive à crécy passe au final par la m^me machine qui va même jusqu’à exécuter le tri selon les tournées du bureau de distibution. Le courrier arrive donc à crécy en partie trié par tournée. C’est impressionnant car autrefois, la première tâche des facteurs à l’arrivée des sacs de courrier à la Poste était justement de trier les lettres en fonction des tournées, charge ensuite à chaque facteur de trier sa tournée et de ranger les plis dans l’ordre de sa propre distribution. Cette dernière tâche est toujours d’actualité. (j’ai connu ça quand je travaillais comme facteur en guise de jobs d’été il y a une trentaine d’années, la galère pour le débutant !!!!).
Mais je m’égare. Bref la personne, toujours très aimable, s’est visiblement bien investie dans la recherche d’information. C’était à l’automne dernier. Depuis, quel progrès ?
Je dirais que les choses se sont un peu améliorées par rapport à la situation qui avait justifié mon coup de gueule. Toutefois, il y a toujours des incidents et je continue à collectionner les enveloppes abimées, c’est à dire portant une marque brune de brûle, plus ou moins accentuée.
Je suis « heureux » de savoir que je ne suis pas le seul à faire le constat. Et du coup je pense que ce serait bien si nous étions plus nombreux à en faire la remarque auprès du bureau de Poste de Crécy (je ne sais georges de quel bureau vous dépendez).
J’avoue que je ne sais plus trop quelle attitude adopter. En attendant je m’en sorts en demandant à mes correspondants de ne pas utiliser de pochette plastique à l’intérieur des courriers qu’ils m’adressent lorsqu’il s’agit de cpa.
j’ai lu avec attention votre compte-rendu des suites de cette mésaventure qui vous a occasionné plusieurs fois des préjudices, – et sur des cartes « postales », c’est un comble quand-même ! -.
J’espère, jna, qu’on vous aura proposé un dédommagement! (…supérieur au prix du timbre…)
Effectivement, je crois qu’il ne faut pas lâcher l’affaire, et dès mon prochain passage au bureau de Poste de Crécy (dont je dépends bien sûr),
je ne m’affranchirai pas de la nécéssité de faire au bon guichet une remarque (car à marque,
marque et demie!) au sujet de ces oblitérations malvenues, afin de laisser trace d’un mécontentement de plus, et, quitte à paraître timbré, d’évoquer le réel facteur de risque pour le contenu ou même
le contenant de ce qu’on est censé recevoir dans l’état où il a été destiné.
C’est une bonne idée de collectionner ces enveloppes témoin, (j’ai aussi eu l’une ou l’autre carte postale timbrée sans enveloppe, peu présentable), c’est même recommandé, non?
Reconnaître qu’on est dépendant d’un bureau de poste c’est un coup à être accusé de réceptions entre timbrés, et ça marque l’enveloppe au fer rouge, c’est sûr !
Faut tous les enfermer au poste avant de les affranchir définitivement. 😎 😀
vous alors! quelque chose me dit que vous faîtes des vannes pour apporter de l’eau aux moulins!…
si c’est le moulin de la Poste, y a de quoi faire (à repasser, en oubliant le truc sur l’enveloppe évidemment!) toute une histoire!
Oui, je fume un paquet de poste par jour, et alors?
A bon receveur salut !
Contre ce genre d’addiction, essayez les cachets de la poste.
On finira bien par le soumettre à la question pour le confondre sur sa langue, ce caché de la Poste qui fait foie prométhéen qui se sait brûler ses sacs de plis sur le bûcher des nouveaux inquisiteurs de l’office postal. Encore un coup du Vatican qui aime les cachettes, les questionnaires et les calendriers et dates de mises en sévices. Le Vatican n’est-il pas le mâle de la Vanne dans tout bon documentaire animalier qui traîte paraventure du « SMS au volant ».
D’expérience, je peux vous dire que le facteur de risque du facteur, c’est le chien
voici un post au champ lexical très postal !
Plus sérieusement, … il est prudent de conserver des témoins qui accusent à réception.
très bonne vanne JNA Vanne A mon A val de rire 😉
Merci.
Effectivement la texture de la carte est un peu granuleuse. Ce support ou cette finition est utilisée pour des cartes colorisées uniquement (mais pas toutes).
Je vais essayer de creuser la question.
http://www.quechoisir.org/environnement-energie/eau/eau-potable/etude-la-qualite-de-l-eau-du-robinet-de-votre-commune
:-d)
c’est tout vert ! 🙂