Un rocher peut en cacher un autre…
Les trésors qui se cachent en pays voulangeois ont livré une partie de leur mystère cet hiver, après l’excursion au rocher de Serbonne.
Nous étions partis sur les traces laissées dans l’extrait de 1869 d’une "excursion archéologique à Crécy-en-Brie", par le docteur Robillard (historien de Crécy à l’époque et guide de l’excursion). Rocher bien caché qui, il faut le rappeler, a donné du fil à retordre aux courageux Brionautes qui sont partis à sa recherche ensuite, avec plus ou moins de succès! |
Les livres anciens relatant l’histoire locale sont ma principale source de départ.
Je cherchais donc dans les vieux ouvrages un témoignage ou une trace de son existence, avec comme mots-clés "rocher de Crécy". Voici tout d’abord ce que ce j’ai trouvé : Curieuses mentions qui accompagnent ce descriptif. Crécy situé près de Meaux, et ces dépôts de matière calcaire, alors que le rocher de Serbonne est certes composé de calcaire, mais aussi de silex… Autre extrait étrange issu de l’Itinéraire complet du royaume de France: divisé en cinq régions : Je poussais plus loin les recherches, pour tomber cette fois sur le texte suivant, issu de "L’anarchasis Français, ou description historique et géographique de toute la France", paru en 1822 : "Laissant à gauche l’avenue du château de Martray, je descends vers la plaine au milieu de laquelle Meaux se trouve situé; j’arrive au faubourg de Saint-Remy; j’entre dans la ville, gagne la place Saint-Etienne, descends à l’Hôtel de la Syrène. Il n’est pas quatre heures encore : j’ai bien envie d’aller à pied voir le rocher de Crécy dont on m’a parlé. On ne compte que trois petites lieues (lieue métrique = 4 km*). Je serai de retour d’assez bonne heure. Comment ce jeune voyageur peut-il situer le rocher de Crécy à trois lieues (12 kilomètres) tout en partant de la place Saint-Etienne à Meaux, alors que ma boussole de voiture, mon fidèle DomDom, annonce 26 kilomètres ? Autre détail troublant : les dimensions du rocher."Ce rocher, situé sur une montagne, a par lui-même soixante pieds *(un pied = environ 30 centimètres) de haut sur cent soixante de large", soit de nos jours 18 mètres de haut par 48 mètres de large. * notes ajoutées pour la compréhension du texte. Je trouvais enfin ce qui devait me mettre sur la voie, dans le "Dictionnaire géographique de la France" : Les moteurs de recherche, les logiciels automatiques de reconnaissance de caractères sans réelle intelligence, sans connaissance des lieux et de leur histoire m’auraient-ils induit en erreur ? Le canal de l’Ourcq à Crégy-lès-Meaux et son chemin de halage Arrivé sur place, je découvrais un charmant petit coin de Brie inondé de soleil, et paradisiaque pour les pêcheurs… Je décidais de partir à pieds sur la rive opposée au chemin de halage, pour voir ce que la végétation cachait. Entrée de la grotte, ensevelie aujourd’hui Carte postale ancienne du début du XXème siècle
Aucun doute, j’étais au bon endroit, en tout cas celui décrit dans les livres. Je confirmais en comparant les photos des lieux avec des cartes postales anciennes de Crégy-lès-Meaux. Carte postale ancienne du début du XXème siècle
On peut lire sur le site officiel de Crégy-les-Meaux :"Dans le flanc du coteau sur lequel s’élève Crégy, existait autrefois un rocher remarquable par ses grottes et ses pétrifications; il a été en grande partie détruit pour faciliter le passage du canal de l’Ourcq. Guettard cite comme une curiosité naturelle très intéressante cette roche de 60 pieds d’élévation, sur 150 pieds d’étendue, curieuse non seulement par ses grottes, mais aussi par sa formation même, due à une source dont l’eau, chargée de matière calcaire en dissolution, jouissait des même propriétés pétrifiantes que la fameuse fontaine de Sainte-Allyre à Chermont".On retrouve ici les dimensions citées dans l’extrait ci-dessus attribué par erreur à Crécy. Levant les yeux au dessus de la roche de Crégy, je découvrais comme promis le Couvent des Carmes. Le Couvent fût fondé en 1622 par Claude Débonnaire, de la chambre du roi Louis XIII, qui avait en tête de ramener les nombreux protestants du village au catholicisme. Tour Sud vue de l’esplanade
Aux extrémités de la muraille, on trouve deux tours encore debout et un chemin qui donne accès à une esplanade panoramique, d’où la vue sur Meaux est magnifique. Démantelé puis vendu comme bien national en 1791, le couvent est aujourd’hui une propriété privée. Voilà donc le mystère de la roche de Crégy élucidé. Lavoisier nous décrivait les roches ainsi : La roche de Serbonne fût aussi peinte par des artistes de la région, comme Franck Cinot, né à Saint-Martin les Voulangis en 1851, et décédé à Crécy-en-Brie en 1890. Enfant du pays et élève d’Amédée Servin, son grand-père fût maire de Crécy de 1840 à 1844, puis adjoint au maire les 4 années suivantes. Il était membre, comme Théophile Lhuillier et le docteur Théodore Robillard, de la Société d’archéologie de Seine-et-Marne. On peut également apercevoir la roche de Serbonne sur ce dessin de François Richard de Montholon (1856-1940), qui fût un contemporain de Cinot. Et voici un détail de cette gravure montrant les roches, à la fin du XIXème siècle. En prenant de la hauteur, on aperçoit sur cette prise de vue aérienne de la région, photographiée en 1951, le site de la mère Houillane, qui nous indique l’emplacement de la roche. Elle est aussi décrite dans l’ouvrage " Les étapes d’un touriste en France : promenades et excursions dans les environs de Paris", d’Alexis Martin : "Serbonne a sa réputation pourtant et elle est bien méritée. Il la doit aux roches qui portent son nom et se trouvent sur la gauche de la route que nous avons suivie, au sommet d’une colline abrupte. Ne craignons pas d’en entreprendre l’ascension, le spectacle qui nous attend nous fera bien vite oublier un moment de fatigue. Anfractuosité – janvier 2012 Une nouvelle balade sur place en janvier 2012 m’a permis de prendre d’autres photographies. La végétation, moins dense en hiver, permet de la retrouver plus facilement. La grosse roche de Serbonne aujourd’hui Cette exploration des environs a aussi été l’occasion de découvrir un endroit un peu éloigné du pays créçois, mais qui vaut le déplacement. Sources : Complément : Illustration source et entrée de la grotte de Crégy |
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jolie travail bravo indiana voila des parcours touristique à mettre en place :-d)
Bravo Franck :-e) :=!
tu parles d’un parcours…sur que les disney people vont faire un détour 😉 .
Quel fatras d’approximations destinées à nous faire croire qu’on aurait dénoué quelque mystère. Entre extraits d’anciennes « brochures » assez touristiques qui se vantaient d’avoir Le Rocher du coin, et photos prises dans les sous-bois très buissonnants d’imprécisions. Ha ha ha !
et bien alors Clio? aider le ,une historienne peut aider un bon reporter :-b)
Nous sommes friands de conseils et d’informations. Je pense que IndianaJones sera ravi si vous savez compléter son travail. On vous invite à venir visiter la grotte de Serbonne, à condition de la retrouver bien sûr, ce qui n’est pas évident.
Onn s’en fout que cette histoire ne soit pas historiquement fiable;arrétez d’asticoter Indiana lui au moins il se donne un peu de mal pour nous distraire.
ça manque assez sur ce site depuis quelque temps.
Et je reprendrais haut et fort le commentaire oh combien original 😉 et sans cesse renouvelé :-d) de Florence:
« BRAVO FRANCK » :=!
Belle balade ! Merci Indiana
Je trouve que la confusion dans les « écrits des érudits » entre Crécy et Crégy est intéressante. Comme tu le fais remarquer et comme je le répète souvent, il ne faut accorder qu’une confiance relative à ces textes souvent le fruit de copier/coller plus ou moins bien faits qui non seulemenent reprennent à leur compte les théories de prédecesseurs dans l’exercice, mais parfois les enrichissent d’erreurs grossières pour mieux nous embrouiller.
La confusion entre Crécy et Crégy est facile à faire, peut-être parce que ces noms ont une origine commune, à chercher quelque part dans les méandres des rivières : le Grand Morin d’un côté, la Marne de l’autre (le bras mort de Crégy). Mais bon à ce stade, ce n’est qu’un fantasme de ma part.
Quant à la roche de Crécy … vu son aspect de tas de cailloux (avec le respect que nous lui devons) , je n’ai pas l’impression que l’on puisse en faire un lieu de pélerinage où de balade à la mode pour homme politique … j’ai bien pensé pensé à H. Morin à cause de son nom … mais bon, à part le correspondant de la Marne je ne vois pas trop qui ça intéressera. Trève de plaisanterie, elle pourrait quand même compte tenu du point de vue, et avec un peu de marketing autour (il faut entretenir un peu de mystère à la Indiana) faire l’objet d’un point de passage d’un des circuits pédestres balisés.
Les articles de Jones sont toujours construits sur la même structure.
Annonce ronflante en accroche publicitaire : les mystères sont dévoilés etc.
Eléments imprécis et documents sortis de leurs contextes.
Et surtout confusion entre l’esprit contemporain et l’esprit des époques concernées.
Par exemple, un voyageur dit qu’il y a trois petites lieues jusqu’au rocher, et Jones les mesure avec ses dispositifs techniques d’aujourd’hui, il trouve 26 kilomètres. Ca ne colle pas.
Tout simplement parce que le voyageur de l’époque n’a pas été rigoureux. Et alors, ça prouve quoi ? Rien !
Et tout est construit comme ça, pour nous faire croire qu’il y aurait du neuf, quand rien ne change.
Peut-être y avait-il vraiment un rocher à Crécy, peut-être appelait-on le rocher de Crégy « Rocher de Crécy ».
Dans cet article rien de neuf. On apprend juste que l’impression de misère touristique est telle, qu’on voudrait créer de nouveaux lieux de mystère archéologique sous le moindre tas de cailloux insignifiant.
Je connaissais les fashion victims, désormais il faut compter les Spielberg victims et les Dan Brown victims aussi.
Je lis toujours avec beaucoup d’intérêt les articles de ceux qui se donnent du mal pour nous, et le mal qu’ils se donnent pour nous m’inspire reconnaissance et respect.
Il n’y a de hauteurs dans ce coin
Que si peu, dont on peut faire foin!
Mais pas tout à fait point…
Or avant, douce Brie, que la Butte de Doue
Soit réduite Elle-même à l’amas de cailloux,
Ou prise pour un gros pétrolier tas de boue,
Soulevons le moindre monticule,
Tentons de voir Grand le minuscule!
Petit rocher grotté n’y est point ridicule…
Je vous trouve bien sévère avec notre ami;
Même si son étude n’obéit pas aux règles académiques que seuls quelques spécialistes gardent jalousement, pour le commun des mortels que nous sommes, et sans être pour autant des idiots, le travail nous apparait remarquable et réellement on apprend quelque chose.
S’agissant des 26 km, je crois que notre ami a commis une erreur, celle de prendre l’autoroute. Par les chemins les plus courts, ceux connus d’avant l’autoroute, Meaux est à moins de 15km.
Sur l’internet ça devient une habitude, autant d’auteurs et de journalistes qui poussent comme les champignons en une nuit. Et souvent, quand je consulte mon programme télé, j’y lis les accroches comme « Brad Pitt à l’hôpital », « Le mystère de Trucmuche enfin dévoilé » et on découvre à la lecture de l’article que Brad Pitt tourne un film dans un hôpital. Bref, l’annonce ou les premières lignes sont là pour nous tromper et nous faire perdre notre temps.
Je ne vois pas en quoi « les mystères de Voulangis seraient enfin dévoilés après la lecture de l’article du Docteur-Professeur-HistoRien Jones.
Ce doit être l’effet de l’orbe Dinseyland.
Je vous trouve durs avec vous-mêmes quand vous tentez assez de trouver des pépites là où il n’y a que pétrification du lecteur.
Mais j’avoue qu’on rigole bien avec ces masquarades historico-comiques.
Mon Dieu quel mépris ! Mais le fait d’être historienne de formation ne vous autorise en rien à insulter notre ami !
Vérification faite.
Par les chemins de traverse, la distance qui sépare la place Saint-Etienne à Meaux et le rocher de Crécy (Serbonne) est de 23 km.
Par l’autoroute, on est à 28 km.
La distance mesurée le jour de l’expédition est donc correcte.
« Expédition » :
expédition, nom féminin
Sens 1 Action d’expédier. Chose expédiée. Ex Expédition postale. Synonyme accomplissement Anglais sending
Sens 2 Envoi de troupes pendant la guerre [Militaire]. Anglais expedition
Sens 3 Voyage scientifique ou touristique. Ex Expédition polaire. Synonyme voyage Anglais expedition
OMG ! c’est l’Himalaya !
alors miss CLIO à quand un bon article sur le passé historique de Crécy,point est difficile de rigoler et pourquoi pas de narrer
Ce ne sont pas les sujets qui manquent.
Je tenterais bien de faire un papier sur le « Voayge en Allemagne » de Dunoyer de Segonzac pendant la guerre 39-45 . Ou comment cet artiste s’est compromis avec beaucoup d’autres à cette époque en visitant l’atelier de Arno Breker, l’artiste officiel du III ème Reich.
Le père de l’acteur Belmondo, qui était sculpteur, a fait ce voyage avec Segonzac et Jean-Paul Belmondo tente depuis des décennies de restaurer l’image de son père sans succès. C’est un sujet très délicat, car Segonzac est encore bien présent dans les guides touristiques de l’art mais on omet de le présenter sous cet éclairage bien terne et plus réaliste.
Dunoyer, je vois, il y en à plein le long des chemins, dans la campagne et ce sont eux qui alimentaient les moulins à huile autrefois. Parfois on en trouve aussi dans le Morin.
de Segonde zac .. c’est plutôt à Couilly que ça se passe, non ?
et bien oui pourquoi ne pas le tenter ,dans une époque ou beaucoup de français aiment temps prendre l’Allemagne en exemple 😉
oui Madame Clio un bon article Car je trouve déplorable que certains Français est la nostalgie de 40 😐
Trajet le plus court (par la route) : 17km (source : Viamichelin)
16km si à pied
Effectivement Jms, selon l’itinéraire choisi, la distance varie.
Ce que je peux aussi ajouter, c’est que les 3 lieues mentionnées par le jeune voyageur ne collent pas pour se rendre à Serbonne, mais elles ne collent pas non plus s’il parlait de la roche de Crégy, qui est distante de 2 km de la place Saint-Etienne.
Il y a des imprécisions dans ce texte, c’est certain.
Petite rectification pour celui qui n’aurait pas compris. Il y a des imprécisions dans le texte « du jeune voyageur »… et pas dans cet article. 😀
Ce qui revient à dire que vous considérez que le témoignage du voyageur n’est pas dans votre article.
Très drôle.
Toutefois, quand vous le prenez ce témoignage comme seul élément de votre hypothèse, on est en droit de considérer que tout votre article est imprécision. Réfléchissez un peu !
pour une fois, :-e) je suis d’accord avec jms.
Je pense que l’actuel propriétaire du bâtiment du Couvent des Carmes devait bien connaître la nature des roches un peu ruinées qui bordent son fief. Et il apparaît qu’il y avait probablement plusieurs roches de cette nature. Donc, pas de mystère, pas de dévoilement, juste des recherches personnelles incluant les errances et imaginations d’avoir trouvé un fait historique énorme et érigées en travaux pseudo-archéologiques. C’est amusant et parfois drôle de naïveté.
Ceux qu’on appelle des historiens locaux donnaient de plus amples et de plus sérieux travaux fournis de vrais dossiers complets.
Mais notre époque se satisfait de petites vues rassemblées en des idées qui certainement ont tout de la promenade. On a le droit de ne pas s’en satisfaire. Et de ne pas entrer dans les rêveries d’un auteur, puisque le temps de cerveau disponible se raréfie à notre époque. On ne va quand même pas croire tout se qui s’écrit aujourd’hui sur l’internet, ce serait grand danger !
Ce que je reproche à l’auteur, c’est qu’il relie les textes des historiens du passé (locaux ou non) et qu’il dévoie leur propos en les préemptant puis en y ajoutant ses interprétations intuitives et jamais vérifiées. De cette façon, il neutralise les textes passés et s’approprie leur légitimité, ainsi qu’il revêt ses trouvailles fantaisistes du prestige qu’il emprunte à ceux dont il déforme les propos.
Pour ma part, je pense qu’il vaut mieux laisser les textes en l’état, jusqu’au jour où un véritable théoricien et chercheur saura en trouver des suites valables et utilisables en tant que connaissances vérifiées ou les plus probables.
D’ailleurs, dans cet article, il n’y a pas un seul document visuel qui nous montre les objets dont l’auteur parle. Je n’ai vu aucune ancienne représentation visuelle ou graphique de ces rochers. C’est la preuve que ces recherches sont pleines de lacunes et incomplètes, elles sont de simples amorces d’un sujet qu’il faut entièrement explorer. Quand l’auteur parle de mystère dévoilé, on sent qu’il n’a pas pris la mesure du vrai travail d’historien.
voila un début de trait de plume sur la façon d’étudier et de comprendre l’histoire 😉
Cher ou chère Clio, vos interventions sont souvent très enrichissantes.
Mais là j’ai comme dans l’idée que vous vous acharnez pour des raisons qui m’échappent sur Indiana.
Quand nous ne sommes pas d’accord, nous essayons d’en discuter, de l’exprimer sans pour autant être blessants (encore que, pour être honnête … ce ne soit pas toujours le cas).
Il manque parmi les auteurs du site quelqu’un capable d’effectuer, comme vous dites, un vrai travail d’historien. Nous l’attendons et nous l’acceuillerons volontiers, s’il se présente. Mais pour tout dire j’ai un peu peur que notre modeste support ne soit pas à la hauteur des ambitions d’un professionnel.
En attendant, accordez-nous le droit d’explorer quelques pistes, de pousser quelques portes, de formuler des hypothèses qui ne s’appuient pas que sur des fantasmes.
Il faut consacrer beaucoup d’énergie à la rédaction d’un article quel qu’il soit, il convient donc, à mon avis, de respecter le travail de celui qui se lance … ce qui n’empêche pas pour autant d’émettre des critiques constructives et de recadrer au besoin
indiana est un ami et nous le soutenons 😉
Merci pour lui, il en a bien besoin ! 😀 😀
Je ne connais pas l’auteur, je ne lui ai jamais parlé.
Je lis ses textes et j’y réagis comme l’internet le permet.
S’il n’accepte pas la contradiction, il vaudrait mieux qu’il ne publie pas ses textes.
N’ajoutez pas vos imaginations aux siennes. 😀 😀 😀
Mon précédent com s’adressait à JNA ! 😀
Ce n’est pas parce que vous ne connaissez pas Franck, et qu’il s’exprime sur internet, que le devoir de respect des personnes ne s’applique pas. Des termes comme « Docteur-Professeur HistoRien Jones », « pétrification du lecteur », et « mascarade-historico-comique », sont particulièrement méprisants offensants, et blessants. C’est vrai qu’en écrivant sur internet on doit accepter la contradiction, mais celle-ci doit s’exercer avec tact.
Florence Pigoreau.
Merci à tous pour vos encouragements.
Ce récent déchaînement de passions à propos des articles dont je suis l’auteur fait oublier le but initial, qui est de faire découvrir à nos lecteurs des endroits insolites, dont la région regorge.
Sur ce coup-là, je reconnais que l’accès à Serbonne n’est pas des plus aisé, et pas sans danger.
Quand on est préparateur de commande dans une entreprise agro-alimentaire, ce n’est forcément pas le meilleur endroit pour partager ces histoires. Heureusement qu’il existe des lieux, réels ou virtuels, pour oser parler d’autre chose.
Maintenant, on a pas tous la chance de vivre de sa passion ou de ses talents. C’est valable pour ceux qui ont de quoi vivre. Les autres, le commun des mortels, doivent d’abord penser à vivre.
Alors oui, sans prétention, juste de façon un peu romanesque, histoire d’intéresser le lecteur, et de ne pas le noyer avec des concepts abstraits ou peu compréhensibles, nous prenons le temps de rédiger, narrer, rendre compte, avec plus ou moins de virtuosité. Mais on essaie, en tout cas.
Je l’ai déjà dit, on est multicolores, et friands de sujets aussi différents que les hommes et les femmes que nous sommes.
Que ça ne plaise pas à tout le monde ne m’empêchera en tout cas pas de continuer.
A bientôt pour de nouvelles aventures…
ne t’inquiète pas .
Clio comme toutes les Renault sont conçues pour éliminer la concurrence,tu n’est pas historien mais tu essais de te servir du passé de notre environnement pour le faire découvrir, maintenant que nous avons une historienne de grande qualité j’ose espéré qu’elle va nous aider à mieux nous faire comprendre et étudier l’histoire, nous éclairé de son savoir.
Clio le Guide des internautes égarés 😉 :-b)
qui c’est l’historienne de grande qualité :#
ne t’en fais pas IJ on est avec toi et on apprécie tes articles et commentaires :=! .(moi, sauf ceux qui concernent les croissants…j’ai une indigestion) 😉
Tout ceci est typique de l’internet. Le matin, un auteur anonyme publie un article. Dans son contenu, il base son hypothèse sur un seul témoignage et hasardeux. Le témoin quitte Lagny en blâmant ses habitants puis il se rend à un rocher dans un lieu imprécis. On mesure la basse qualité du témoignage et unique. Quand la pratique historienne ou archéologique s’apparente à une véritable enquête policière. Ainsi, on ne tiendra jamais compte d’un témoignage unique, et seulement de témoignages multiples qui convergeront avec certitude vers une vérité ou un fait.
La plupart des lecteurs ne chercheront pas la lacune our l’erreur, car l’auteur se présente en historien. Donc ils lui font une confiance aveugle, d’autant plus que l’amitié aveuglée s’en mêle.
Enfin, au terme de la journée, après une polémique aussi inutile que l’article fallacieux, l’auteur reconnaît que son texte contenait des approximations et qu’en plus il n’a aucune autorité dans la matière qu’il prétend maîtriser à tel degré qu’il publie des articles pour y révéler des mystères cachés à ses lecteurs.
Il reste que si nul ne lui avait opposé de contradictions, les plus aventureuses théories circuleraient déjà dans les esprits prêts à avaler et croire tout ce qu’on leur sert à consommer, comme un mauvais bouquin de la série « J’ai Lu » des années 70. Quand les livres diffusaient noir sur blanc que les extra-terrestres avaient construit les pyramides. On en rit encore.
rire encore est un signe vie ,le plus grave est d’être en possession d’un grand savoir et avec un degré d’intélligence pour éduquer .
lorsque que l’on voie une personne qui par ses petits moyens ,après un travail de recherche essais de faire découvrir un pan de l’histoire ,se retrouve incriminé de sorcier perdue dans les méandres de l’histoire au lieu de te servir de ton savoir pour le guidé tu ne lui laisse aucune chance d’avancer d’utiliser de tes connaissances c’est pas sympa 🙁
Georges Clio à besoin de tes poèmes pour gouter au mot humanité 😎
alors que certains humains soufflent leurs derniers souffle de vie d’autre se déchires??dur dur la tête ne sert elle qu’a porter les cheveux 🙁
j’ai quelque peu tardé à vous répondre, et pour cause : figurez-vous qu’il mest arrivé quelque chose de tout à fait extraordinaire et de fort mystérieux !
Depuis hier, en effet, me cherchant, je ne me retrouvais plus, je m’étais même complètement perdu, et vous dire où, je ne le sais pas non plus.
Toujours est-il que je ne parvenais pas à me rapporter à moi-même la preuve formelle de l’existence de georges.
Question existentielle de fond, s’il en est, qui m’a mené, baladé, promené et entraîné de google en google jusqu’aux Brionautes!
Dans un premier temps, par une sorte de réflexe inexplicable de survie, il m’est tout de même revenu soudain à l’idée que j’étais un georges.
L’axiome étant posé, j’ai bien mis plusieurs heures à m’en convaincre, repoussant puis éliminant momentanément quelques « comment » et « pourquoi » intempestifs, de peur de devoir spéculer à partir de la théorie invérifiable.
Cependant, il me restait à choisir quel georges je pouvais être, et cette question, touchant également à la notion d’origine, devenait dangereusement délicate (ou délicatement dangereuse?), tant je craignais m’apparaître usurpateur ou me constater imposteur.
Evidemment, le Georges Clooney me plaisait bien, mais je ne me souvenais pas d’avoir dit « what else » en parlant de bijoux en café.
Il y avait bien le Georges, dit Saint, de l’église d’en face, mais son dragon n’était pas le même que les miens, dont je fais l’élevage pour m’apprendre le Chinois, et pas pour être occis. Donc ce n’était pas ce georges-là non plus.
Alors, il m’est revenu que mon georges, peu après sa naissance, avait mis un com sur le site des Brionautes, le 21 aoùt dernier, en réponse à la brûlante question « Georges…Saint-Georges??? »
Le mystère allait-il être enfin terrassé? (encore un alexandrin!)
« une romantique lecture sans doute, sur le sable d’aoùt, Sir ! »
A l’évidence, on tenait là un rébus en trois mots!
Pourquoi dire « Sir »? c’est de l’Anglais ! A moins qu’il ne faille traduire le reste en Anglais… « on the sand of august »… Et bien sûr, « romantique lecture sans-doute »… Sans doute George Sand !
J’ai donc filé sur magic-google, et voilà que je découvrais que la romancière avait pris le pseudonyme George Sand à l’occasion de la publication de son premier roman intitulé « Indiana » !
Là, c’est sûr on y était ! En plus il y avait bien un Indiana dans le secteur…
Oh que c’était séduisant !
Mais… tout de même… Il subsistait à l’analyse d’énormes différences, en dépit des si collantes apparences.
Entre 1831 et 2011, par exemple; et puis l’Indiana du roman est une jeune Créole, tandis que l’autre semble un ténébreux agent double (Indiana, pseudonyme ou prête-nom) doué pour les découvertes souterraines. Et surtout : l’écrivain George Sand est une Femme, et ce george-là s’est supprimé son « s » !
Alors, mon jeune georges, désoeuvré, devait probablement s’amuser à des jeux de mots de vacances.
De guerre lasse, je m’énumérais des georges : Brassens, Marchais, Pompidou, Braque, Simenon, Stefan Georges, Boy Georges, Lloyd George, je ne sais pas moi ! Mais Nom de Nom, mais non ! Trop célèbres !
Eh bien, le croiriez-vous? J’ignore toujours d’où sort ce georges sans antécédents généalogiques.
Je finirai peut-être par lui faire rendre gorge, avant qu’il m’égorge.
Je sais seulement que son nom évoque le travail de la terre, ça tombe bien : c’est en ayant les pieds sur terre qu’on existe, vraisemblablement.
Mais le georges est poète.
Je suis tombé du ciel, y retourne.
Un oiseau me relie à la terre, y reviens.
😉 saint Georges champignon à l’odeur de farine et au gout délicieux le pied en terre la tête vers le ciel ,Même le mardi >? 😉 😎
L’histoire doit telle se voiler la face et les poètes ainsi que les soit disant historiens se métamorphoser pour cacher des vérités ,aboyer dérriere un masque ne peux permettre de critiquer en toutes justice (Enfin, au terme de la journée, après une polémique aussi inutile que l’article fallacieux, l’auteur reconnaît que son texte contenait des approximations et qu’en plus il n’a aucune autorité dans la matière qu’il prétend maîtriser à tel degré qu’il publie des articles pour y révéler des mystères cachés à ses lecteurs.
Il reste que si nul ne lui avait opposé de contradictions, les plus aventureuses théories circuleraient déjà dans les esprits prêts à avaler et croire tout ce qu’on leur sert à consommer, comme un mauvais bouquin de la série « J’ai Lu » des années 70. Quand les livres diffusaient noir sur blanc que les extra-terrestres avaient construit les pyramides. On en rit encore.)
La Vérité si je mens 6 ?
de ses jolies phrases ,de ce tableau aux mille et un mots ,tes écritures si bien élaborée histoire de nous faire rêver comment peu tu te laisser abuser .
En laissant l’ être de ta destiner ,humilier certains étranger 🙁
tient le sens des mots Georges au féminin ,l’orthographe est le même? ,pour moi un ancien du sentier la vérité si je mens 3 ??! 😎
hello Georges, mister clio ne vous interdit pas de dialoguer j’ose espérer 😉
IndianaJones nous a fait parvenir une pièce complémentaire que j’ai rajoutée à la fin de l’article : une illustration de la source et de l’entrée de la grotte de Crégy.
BRAVO ! Même si peut être , cette théorie apparait fumeuse pour certaine,il y a du travail et de la recherche, au moins vous vous intéressez a ce coin de la brie;un peu d histoire pour que les parigos qui ne respectent rien en venant chez nous, se sentent un peu concernés.
Pour info :CLIO (déesse) immortalise la gloire des grands hommes, chante les exploits des guerriers et la renommée d’un peuple, permet de comprendre le monde et son devenir. cependant elle n’apporte de rien par elle même…NI NE JUGE; :-c)
En d’autres termes, vous aimez les histoires fumeuses, vous détestez les parigots et vous pensez qu’on pourrait « n’apporter de rien » !
Je vous rassure tout de suite, on peut très bien vivre sans connaître jamais vos appréciations et critiques.
Combien de personnes (dont je fais partie) déplorent ce qu’est devenu ce site communautaire ? Il fut un temps où il y faisait beau… Mais ça, c’était avant. 🙁
Combien de personnes (dont je fais partie) déplorent ce qu’est devenu ce site communautaire ? Il fut un temps où il y faisait beau… Mais ça, c’était avant. que tu y sème la discorde :-a)
il n’y a pas de fumé sans feux ,et de critiques sans raison ,raisons lesquelles, vérités, ,haines, ou bien jalousie???certifier sans justifier laisse planer un certain doute :#
Ne vous méprenez pas Monsieur, ce sont vos interventions et celles du genre lues précédemment qui font que le site est déserté. Mais rassurez-vous, vous garderez un certain public qui n’est plus le même et peu à peu, l’Association n’aura plus la raison d’être d’antan. Un site de polémiques, même si jna, jms, Florence et Indiana font ce qu’ils peuvent pour rehausser le niveau. Regrettable…
Madame ?je vous trouble tant ?que lorsque vous vous regarder dans une glace c’est moi que vous voyer :-b)
quel niveau??celui du Morin ?ah non cuila c’est AS77 qui le fait monter..en compensation de celui du Chablis…qu’il fait descendre 🙁 😉
mais il ya des feux sans fumée; hors celle des pots d’échappement :-a) 😛 😉
Ah oui ok, le châblis… J’ai dit ce que je pensais, maintenant, s’il pense avoir de l’importance à mes yeux, qu’il se fasse plaisir le pauvre, ça m’est complètement égal. Bonne nuit papounet 😉
relisez bien mes propos et vous aller peut être en comprendre le sens .