Etat des adhésions au PNR
par
Jean-Michel Sagnes
·
4 janvier 2012
Les communes concernées par le projet de PNR (parc Naturel Régional) de la Brie et des 2 Morins devaient se prononcer sur leur adhésion ou non au syndicat mixte de préfiguration chargé d’établir la charte du futur PNR.
Nous publions ici la carte de situation des votes au 16 décembre 1011. Globalement il y a plus de pour que de contre, même s’il reste encore quelques délibérations à venir. Sur un si vaste territoire, il est difficile d’analyser les motivations des uns et des autres. Si on se concentre sur Crécy et ses environs, on constate que quelques communes se distinguent. Nous avons évoqué le cas de Bouleurs il y a quelques jours, en aparté de la construction des trottoirs. D’autres situations sont aussi curieuses comme Voulangis ou Tigeaux.
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(article vu 11 fois)
honte à tigeaux et voulangis le PNR un moyen de crée de nouveau empploies ezt de favoriser de nouvelles thecnologies ce n’est pas en detruisant les villages que l’ont faire venir les touristes
Le cas de Tigeaux est assez incompréhensible. La commune peut être un des fers de lance du PNR de part son environnement et sa situation en zone classée. De plus le PNR est un moyen de lui éviter le barreau dont le tracé est proche du village.
Je ne sais pas pourquoi Villiers est en blanc, à ma connaissance le conseil avait voté dès le mois de juin.
Je suppose que le résultat, non indiqué sur cette carte du 16 décembre, sera favorable.
Cette carte m’interpelle
Tout d’abord par la forme générale du PNR. Les extensions Nord et Sud sortent clairement du périmètre de la Brie des 2 Morins puisque un bon nombre de communes ne sont pas situées dans leur Bassin versants.
Je constate une forte résistance au sud-est sur les cantons de Villiers St Georges et de La Ferté Gaucher. Si certaines de ces communes « en rouge » sont bien positionnées dans le bassin du Grand Morin (affluents de l’Aubetin, et du Vannetin notamment) celles du plateau sud sont orientées vers l’Hyerre et la Seine. Quelles sont les motivations des élus qui les ont conduit à rejeter le PNR dans ces communes ?
Ou il y a un gros pb de communication local, ou les gens ne se sont pas reconnus dans le périmètre.
Le Nord (l’ourcq et la Marne versant nord) est plutôt orienté « au vert », témoignant visiblement d’une sensibilité aux aspects environnementaux, pourtant de ce côté là, on est n’est plus dans le périmètre des bassins versants des Morins. Alors donc, allez comprendre.
Cette cartographie me fait toujours penser à un « machin » qui n’a pas trouvé son identité. L’idée de fédérer les communes des bassins versants des deux Morins autour de problématiques environnementales communes aux deux rivières me paraitrait pouvoir constituer un liant très fort : dépolluer les Morins, restaurer la continuité écologique, promouvoir des inductries, une agriculture et des modes de culture compatibles avec ces objectifs, ….
Je pense que si le PNR ne s’appuie pas sur une vraie composante environnementale, il n’a pas de sens. Bien sûr ça peut faire peur. Il faut qu’il y ait une véritable ambition, sinon le PNR ne restera qu’ une coquille vide. On risque bien de faire surtout de la com, planter des panneaux, faire un site internet jamais mis à jour, consommer du budget en subventions diverses, des dépliants réalisés par des agences de communications dont les dirigeants sont des copains des uns et des autres, et je ne sais quoi encore, …
On m’a raconté (un adjoint au Maire d’une commune du sud 77) que certaines communes quittaient le PNR du gâtinais car les élus se lassaient (c’est un exemple) d’assister à des commissions où l’on se contentait d’étudier des dossiers de demande de subventions de particuliers au motif de travaux d’isolation … bref de la très petite semaine
Concernant le Pays de l’Ourcq, il y eut un projet dans les années 90 de PNR des boucles de la Marne. Ce projet avorta, mais les communes qui s’y étaient impliquées ont peut-être retrouvé ainsi une suite à leur démarche. D’autre part, une commune comme Congis, très marquée écolo avec le Grand Voyeux va y trouver dans le PNR un prolongement fort de son action.
c’est n’importe quoi 😐 ..comment homogénéiser un parc avec trous par ci par là??
Bonjour,
il est important de ntoer tout d’abord que cette carte n’est pas à jour ni finalisée, elle comporte de plus certaines erreurs, mais on y retrouve globalement la « coloration » principale en vert et rouge.
Ce qui n’apparaît pas dans ces couleurs, c’est que certaines communes ont voté oui (donc sont en vert) mais ont assorti leur adhésion à une reprise des statuts, notamment au regard des coûts de participation par habitant qu’elles jugent trop élevées (40 c /hab/an).
Et c’est d’autant plus « gênant » que certaines communes sont situées dans un axe est-ouest qui passe
par Jouarre et oùm l’on voit qu’à 2 communes près, on a carrément une rupture entre deux secteurs verts… Et là, c’est fini puisqu’il ny’a pas de territoire (sauf à convaincre ces communes d’y revenir).
Pour ce qui est des communes qui font « résistance » au sud-est, cela tient au fait qu’elles apaprtiennent
à une entité intercommunale et un canton qui est plutît tourné vers Provins. C’est une des dimensions des PNR : les bassins de vie sont aussi un élément structurant. IL n’ya aucune surprise à ce vote là, ces communes n’ayant quasiment pas fait acte de présence dans l’ensemble des réunions tenues depuis des années. Mais je suis de l’avis de jna (si si , ça arrive :)) ), je trouve dommage que
ce qui concerne l’Aubetin, qui est une rivière remarquable, avec des secteurs classés, ne soit pas
inclus dans le périmètre.
Pour ce qui concerne les communes autour de Crécy, celels qui ont voté non ne m’ont pas donné
d’explication mais je ne leur ai pas demandé non plus. Il se dit effectivement que c’est principalement
parce qu’elles considèrent un PNR contraire aux objectifs de développement économique… entre autres. Cet argument est un faux argument, d’abord parce que le développement économique en question heurte d’autres règles, ensuite il n’est pas encore fait et enfin ce n’est pas incompatible.
J’ai un exemple personnel très concret : il existe 2 PNR avec une centrale nucléaire sur son territoire…
Je développerai une autre fois.
Un COPIL avec des réprésentants de la Région, du CG77 , des élus locaux, va se réunir le 11 janvier
prochain pour faire le point et décider de la suite à donner… Y a encore du boulot.
voilà
JLV
tiens des nouvelles abréviations :-d) …. et encore une réunion, pourfaire le point……de suspension.
une question comme ça (à 10 balles comme on disait dans le temps:
les forces vives sont elles rétribuées pour les réunions????? :#
Bonjour,
COPIL = Comité de Pilotage
CG7 7: Conseil Général de Seine et Marne
Pour le COPIL, c’est la réunion de pilotage du projet qui s’effectue régulièrement depuis maintenant
près de 3 années. Ce sont une quinzaine de personnes qui se réunissent sous la Présidence
de la Région IDF ; c’est un moyen classique de faire le point sur les étapes du projet.
Enfin, les « forces vives » de ces réunions ne sont pas rétribuées, à commencer par moi-même ;
je n’ai jamais touché quoi que ce soit (pas de tel, pas d’indemnité, pas de frais d’essence, pas
de PV sauté ni point redonné sur les permis …) et c’est uniquement par conviction que tout ceci m’anime.
voilà.
JLV
Le terme de COPIL n’a rien de bien nouveau. Il est utilisé dans tous les domaines de manière courante.
Tiens, cela me fait penser que j’en ai un à planifier pour la semaine prochaine, dans un tout autre secteur d’activité …
Pour revenir au PNR, si les participants étaient rémunérés, ils seraient sûrement plus assidus …
Re,
tout à fait d’accord sur le terme COPIL.
Pour l’assiduité au COPIL, elle est globalement bonne, la difficulté se situe plus sur les actions
engagées au niveau du terrain et là, il est urgent que les choses se mettent en place avec sans doute, des personnes rémnunérées… mais c’est une autre histoire.
JL
Et oui, les COPIL c’est fait pour que les chefs prennent des décisions, reste aux petites mains à faire le boulot après … jusqu’au prochain COPIL
Je ne sais pas comment fonctionnent les PNR mais il est vrai qu’à un moment il faut aussi que des professionnels entrent en lice (avec des stagiaires motivés et plus économiques bien sûr !!)
D’ailleurs je me demande souvent si l’on aurait pas intérêt à condition par exemple de réduire le nombre de communes, à professionnaliser un peu plus certaines fonctions assurées par des élus bénévoles.
Ce n’est qu’une remarque et je pense que oetit à petit cette « évolution » se confirmera
au risque de choquer, si le salaire se mesurait à la compétence, il y aurait des surprises.
Maintenant, il est vrai que la professionnalisation des élus est une vraie bonne question, nous sommes confrontés à sans cesse davantage de règles, de normes, etc… bref, ça devient très complexe.
Mais je ne suis pas certain que pour la grande majorité des villages de ce pays, il y ait tant de volontaires que cela pour faire ces évolutions là… et d’ailleurs, se professionnaliser pour 6 ans
vaut-il la peine ? On recommence à chaque scrutin ?
Enfin, je n’ai pas dit qu’il y avait les chefs et les petites mains. Ce fonctionnement est classique
de la phase actuelle du projet pour un PNR, et je ne vois pas pourquoi nous aurions dû toucher quoi que ce soit pour ce temps et ce travail là (je parle en tant qu’élus locaux). C’est justement parce que
maintenant il faut préparer la charte qu’il faut des forces vives et une structure pérenne avec des
« professionnels », et ça c’est le syndicat mixte en devenir qui l’assurera
« Enfin, je n’ai pas dit qu’il y avait les chefs et les petites mains. » non c’est moi qui l’ait dit, mais cela ne vise pas le COPIL du PNR, mais les COPIL « en général », ceux évoqués par jms, instances que nous connaissons bien. Il en faut. Les petites mains, sont ceux qui mettent en oeuvre les décisions des COPIL.
« L’argent, le nerf de la guerre ! »… Malheureusement, je vois mal les communes augmenter les impôts locaux pour financer des emplois pour créer le parc naturel de l’abri humide, ni pour payer une prime d’assiduité aux élus bénévoles qui ont fait le choix de servir l’intérêt général, qui reste un acte courageux, comme de s’exprimer sur notre humble site.
Par contre, j’ai quelques questions qui resteront sûrement dans le vent :
Pour les communes qui ne veulent pas du PNR, est-ce réellement un choix des municipalités et leurs habitants, de ne plus vouloir de terres agricoles sur leurs communes ?
La pérénisation par la reprise de ces exploitations, ce n’est pas de la création d’emplois ?
Où les abeilles de la vallée iront chercher le pollen ? 😉
Comment vont se reproduire les orchidées de la vallée et des plateaux ?
Heureusement, on est en démocratie ! Alors comme le PNR est d’intérêt général, qu’il a été préalablement délimité par le conseil général d’Ile de France et que la majorité des communes dans ce périmètre l’ont accepté, c’est la majorité qui l’emporte, non ?
Alors, bienvenue à Coulommiers, Voulangis, Bouleurs, Tigeaux, aux autres et même ceux qui ne se sont pas prononcés ou pas sentis concernés dans ce projet d’intérêt génial ! 😀
Un projet d’intérêt général (PIG) l’est parce que l’état en a décidé ainsi. Ex : Villages nature. Le PNR n’est pas un PIG, hélas devrions-nous dire. A chaque commune la liberté de choisir d’y participer.
Et puis zut, on parle terres agricoles dans tous les sens. Moi je veux parler de vaches et de prairies au fond de nos vertes vallées !
Comment en effet imaginer un PNR de la Brie, sans vaches et sans fromage ? Pourtant c’est bien ce qui se passe aujourd’hui, les vaches briardes, fussent-elles hollandaises, sont presque toutes reléguées dans l’eco musée de Saint Cyr sur Morin ! Est-ce que le PNR des volcans d’Auvergne aurait un sens sans volcans ? NON, c’est pareil chez nous, il nous faut des vaches.
Or, cela ne semble gêner personne, tout le monde semble se satisfair de cette situation. Du coup les petits citadins qui viendront en famille visiter le PNR admireront des troupeaux de moissonneuses batteuses et respireront les odeurs des épendages de boues au mois d’août. Le PNR de la Brie fut-il couvert de terres agricoles aura-t-il un sens si ces terres ne sont que des éponges à nitrates et autres pesticides.
Ce devrait être inscrit en lettres d’or dans les statuts du PNR : pas de PNR sans vaches !
Franchement, à côté de ces vrais défits, la barreau fait figure d’une simple rigolade !
Ici aussi, je crois que la vérité est au milieu… J’ai grandi dans une ferme à Couilly où
« on a fait » des vaches jusqu’à la fin des années 70, mais il y a eu un gros problème de rentabilité
qui a conduit à la situation que jna dénonce.
Depuis, seules quelques exploitations ont encore des vaches mais de façon intensive, toujours
pour des questions de rentabilité. Tout le monde entend parler régulièrement des problèmes de
prix d’achat au producteur de la viande, du lait, etc… le fait que ces questions sont récurrentes
montre bien que le problème n’a pas été résolu, et en plus , il y a l’europe….
La question renvoyée est complexe car assurément, le Brie de Coulommiers ou un autre est un facteur identitaire pour ce PNR : faire des vaches et assurer une stabilité financière pour ceux font le choix
de développer ces élevages pour le lait.
Mais maintenant, il ne vous aura pas échappé non plus que le territoire est globalement constitué
de deux vallées (les 2 morins) et d’un quasi plateau. Chaque composante a son propre caractère
agricole. Comme je le dis souvent, nous ne sommes pas sur les plateaux de Beauce avec de
très grands champs plats sans bosquets ; par chez nous, regardez, il y a toujours un petit bois
ou une forêt près des espaces cultivées. Et l’autre symbole de la Brie, c’est le blé (la Brie,
grenier de la France) et au-delà les céréales. Alors je suis d’accord avec jna (purée, ça fait
deux fois en deux jours) quand il parle de prairies dans nos vertes vallées, car là ça a plus de
sens que sur le plateau inter vallées.
Le plus grand défi du PNR, c’est de parvenir à obtenir un projet consensuel, satisfaisant les
attentes du plus grand nombre, et avec des visions variées et souvent différentes sur les
choses.
Cher jlv
Moi aussi j’ai passé mon enfance dans une exploitation agricole où il y avait des vaches et m^me des bidons à lait. J’ai même récupé quelques uns au sigle des « FR « (Fermiers réunis ») que mon épouse a peint et transformé en porte parapluies !. A l’époque il existait encore une laiterie active à Saint siméon par exemple
Les prairies, il y en avait beaucoup effectivement, dans les fonds de vallée et sur les coteaux , l)à où les machines avaient un peu de mal à se mouvoir. Sur les plateau on trouvait aussi des cultures fourragères et même des betteraves, les « rouges » destinées à l’alimentation du bétail, mélangées à de la « menuepaille » issue du battage des céréales.
Alors que ceux qui pensent que je suis un citadin expatrié, se rassurent, ce n’est pas le cas, je ne m’exprime jamais sur les sujets que je ne connais pas. Je dirais pour finir que je suis originaire d’une des communes « pavé rouge » de la carte, le pavé du sud est.
OK, les cérales font partie de la tradition du pays briard, et donc de ce côté là je ne suis pas inquiet, elles seront bien représentées (les nitrates aussi !). Mais ce que j’ai dit sur un ton léger en parlant des vaches plus haut, je le pense vraiment, ce pourrait être un des projets du PNR, de réintroduire sur une partie du territoire dans les zones humides notamment (pour info : ca ne veut pas dire recouvertes d’eau, mais susceptibles d’aborber de l’eau et de contribuer à la régulation des crues) de l’élevage et de la production laitière par exemple et de favoriser une tranformation locale de la production sous la forme de fromage en particulier.
Sur la conclusion de jlv « Le plus grand défi du PNR, c’est de parvenir à obtenir un projet consensuel, satisfaisant les attentes du plus grand nombre, et avec des visions variées et souvent différentes sur les choses. » je reste un peu songeur. Ce PNR ne serait risque-t-il pas d’être ‘un grand compromis et du coup j’aurais tendance à craindre qu’il reste un « machin » cherchant sa voie, bref le scénaio catastrophe que je décrivais : un distributeur de subventions diverses et variées dont il ne restera rien de visible une fois consommées.
cher jna,
la vision donnée sur l’élevage me va très bien ; bon, les pesticides dans le secteur, sont en très nette regréssion depuis 15 années, ajouté à cela que les coûts de ces machins là sont en permanente augmentation font que je pense qu’n va tendre vers une réduction. Ceci étant, OGM obligent, je suis
plutôt pessimiste là-dessus (et l’apiculteur que je suis frémit) !
Quant à la crainte de faire un PNR distributeur de subventions, les choses ne sont pas si simples.
Pour avoir le label, il va bien falloir à un moment ou un autre présenter une charte et un proejt de
territoire, et un territoire cohérent (et la carte sujet de ces débats ne doit pas entamer la conviction
qu’il y a des grosses somposantes de cohérence sur un très large noyau). Et ce label ne pourra
être obtenu que si nous faisons montre tout de même d’une orientation préservant le cadre de vie
dans lequel nous vivons et là où le mal a été fait, d’engager des actions de réhabilitation.
La difficulté est que dans PNR , le « N » pour certains est compris comme : « oulala, ils vont nouis pondre
un truic d’écolos et on pourra plus faire de développement économique » et par d’autres comme « utilisons le PNR comme un outil empêchant précisément ce développement économique ».
On est donc face à deux caricatures tout aussi fausse l’une que l’autre : le PNR n’interdit
pas la vie économique et la vie « humaine » tout simplement (hormis des grandes zones logigistiques
ou autres projet dévoreurs de terres arables) et va demander l’intégration des infrastructures.
Mais le PNR va permettre, si ceux qui travaillent sur la charte le veulent, d’identifier les secteurs
qui méritent une attention particulière (l’exemple des zones humides est pertinent) ou demandent
à être revalorisées. Mais l’erreur est d’opposer les deux.
On sent bien en tout cas qu’une charte est le document qui établira les orientations majeures
qui devront être respectées par les communes qui la signent, et que si cette charte ne contient pas
un patrimoine, un projet, une cohérence et des objectifs conformes aux critères de la fédération,
il n’y aura pas de subvention du tout !
En tout cas, pas facile de rédiger des textes pas trop longs pour expliquer ces choses.
JLV
merci pour ces explications.
En fait, s’il n’y avait à Couilly cette zone « conceptuellement éthérée » comme disait votre prédécesseur je serais tenté d’applaudir et de vous croire … mais bon, elle est là et sa présence contredit selon moi la vision raisonnable que vous nous décrivez du PNR. 😉
permettez moi de dire que ce concept de zone éthérée est une vaste co….. ! En tout cas,
comme vous dites, l’idée n’est pas de moi.
Comme je l’ai déjà dit, ce qui compte pour moi, c’est de ne pas induire des réseaux, des routes ou je ne sais quel équipement pour installer la zone et qu’il n’y ait pas de distance entre le pôle urbain et la zone
(sinon, on risque de créer l’effet « tête de Pont » et l’urbanisation qui reliera cette zone an centre urbain déjà existant arrivera nécessairement).
Autre chose, faire des zones d’activités à l’échelle des villes ou villages qui les accueillent, et ne pas
imaginier des espaces de plusieurs dizaines d’ha.
Mais on s’est promis d’en parler de vive voix à une occasion.
Rien ne nous empêche de faire revenir quelques troupeaux de vaches dans la vallée. Certes, plus de prim holstein dite hollandaise à cause des quotas laitiers imposés par la PAC (Politique Agricole Commune) de l’Europe.
Je vous propose l’Ecossaise… L’Highland cattle !
Cette vache rustique a été introduite (en troupeau, cher RA ! 😉 ), avec succès dans le PNR de la vallée de Chevreuse. Son rôle est d’entretenir, avec ses copains chevaux carmaguais, les zones humides.
Rien que des avantages ! Petite taille, sabots évasés type 4×4 pour ne pas s’embourber, nourriture 100% bio à base d’herbes de défrichage.
Encore une contradiction…Cette vache n’est pas rentable pour les agriculteurs, mais utile au maintien de la biodiversité.
Dès lors, comment financer l’achat d’un tel cheptel, et des parcelles concernées ? 😮
Ce ne sont pas de vaches mais de moutons dont tu parles !
D’ailleurs, je les ai oublié ceux-là dans mon arche de Noé de PNR !
Des moutons pas des camions !. C’est jehan de Brie qui va être content !
J’ai d’ailleurs une belle cpa avec un troupeau de mouton sur les Promenades!
L’Highland cattle est bel et bien un bovidé et non un ovidé :-c)
je parle de moutons car tu nous la décris plus comme une brouteuse d’épines qu’une bonne laitière !
qui ??broute l’épine?? 😉 :-b)
La Blonde d’Aquitaine aussi n’est pas une bonne laitière, mais produit des boeufs pour les kilos de viande. La laitière aussi deviendra une vache de réforme pour finir dans nos assiettes au bout de 4 années de rentabilité.
Si le projet du PNR est une bonne réflexion entre la préservation des pôles de la bio-diversité, les territoires à urbaniser et les développements logistiques et économiques, qu’en est-il de la diversification en agriculture ?
Outre les avantages pour le maintien des zones humides, l’Highland cattle pourrait trouver sa part de marché sur l’économie locale, malgré sa petite production de viande. Une diversité du goût que l’on pourrait retrouver chez les bouchers, traiteurs, restaurateurs du coin…
J’ai d’ailleurs une belle cpa avec un troupeau de mouton sur les Promenades!
c’est la dernière phrase du commentaire de JNA…
N’y a t-il pas derrière cette phrase une certaine ironie? :# ?cherchez bien 😉
tu vois de l’ironie partout, moi je vois surtout que j’ai oublié un « s » à mouton !
🙂
Puis-je moi aussi m’immiscer dans votre conversation de descendants de paysans ?
J’ai moi aussi passé mon enfance à la terre, dans une autre région que la brie, ce qui me place idéalement pour donner un avis avec le recul nécessaire.
J’ai toujours observé un certain côté immuable de l’agriculture briarde. Même si on observe ici ou là quelques innovations, on fait des céréales comme le faisait les parents et les grands-parents, sans trop se poser de questions.
Dans des régions de plus petites exploitations, et de cultures moins protégées, pour des raisons économiques, il était indispensable de se renouveler constamment, et c’est ce que j’ai toujours connu quasi au quotidien. C’était la seule manière de survivre, en recherchant de nouvelles cultures, de nouvelles formes d’exploitation, voire de nouveaux métiers.
De la même manière, en Brie, le secteur céréalier deviendra de moins en moins protégé et devra aussi innover c’est déjà le cas – l’évolution de l’agriculture sera de plus en plus nécessaire. On diverge un peu vers l’économie, mais dans le cadre du PNR, s’accrocher à des thèmes du passé, plus folklorique qu’autre chose comme les vaches, n’est pas forcément un axe d’évolution. Il faut plutôt rechercher des innovations aux vertus environnementales démontrées, comme le chanvre par exemple ou l’agriculture biologique.
Je me pose des questions concernant l’agriculture biologique. Quid des eaux de ruissellement, dont il est impossible d’avoir la maîtrise complète, provenant des champs non bios.
Evolution ? Le chanvre était cultivé jusqu’au 19ème siècle. La constitution américaine a été écrite sur du papier dérivé du chanvre. C’est la révolution industrielle qui a contraint à la disparition de ces cultures. Aujourd’hui, il a mauvaise réputation avec son odeur caractéristique que certains ont pu découvrir cet été vers Sancy. Cette culture est du coup sous haute surveillance. Tous les plants en France sont génétiquement modifiés pour éviter que la jeunesse française ne ressemble à Bob Marley (un pote à Bob l’éponge et Bob le bricoleur… 😎 )
Ah les OGM… pas forcément très bio tout ça !
Je sais bien que le chanvre n’est pas nouveau.
Ce qu’il est c’est l’usage que l’on en fait notamment dans le domaine de l’isolation.
J’ai bien conscience que de nouveaux lobbies s’installent pour cette nouvelle filière. Toujours est-il qu’il est encensé par les milieux écolos, jusqu’à quand ?
Néanmoins, l’innovation reste une nécessité,
Autre bizarrerie régionale que j’ai constaté en atterrissant ici, c’est l’absence quasi-totale de filière maraichère. Les 10 millions de franciliens se nourrissent à Rungis, avec des produits importés du reste de la France ou de l’étranger. Les raisons de cette absence tiennent au prix de la main d’uvre et pour partie au climat, mais cela n’explique pas tout, c’est plus le monopole de la monoculture et du manque d’habitude d’innover.
L’highland cattle n’a pas subit de sélection génétique (qui reste plus naturelle que la modification de l’ADN). Le chanvre génétiquement non-modifié est de plus en plus utilisé dans certains pays pour le traitement de la douleur de certaines maladies. Alors pourquoi le modifier ?
Qui produit les semences ? Toujours le même, le géant américain…
Est-ce d’intérêt général ou d’intérêt fiscal ? On produit des patates et on pourtant en fait pas de la vodka dans notre région!
La sélection génétique issue d’un moine du 19ème siècle n’a plus rien à voir par rapport à la modification génétique de l’ADN issue d’un tube à essai. On devrait mettre un alternateur de courant sur la tombe de Gregor Mendel tellement il doit se retourner dans sa tombe.
Cest le monde à l’envers ! :#
plus folklorique qu’autre chose comme les vaches, n’est pas forcément un axe d’évolution
MEUH… 😛 😉
c’était une simple question pas une mise en cause. :-c) .merci en tout cas de communiquer sur ce site; vous êtes le seul Maire du coin à le faire et à ce titre vous avez droit à notre reconnaissance. :=!
non non, je ne me suis pas senti mis en cause, mais je souhaitais préciser afin de donner des informations sur la façon dont ça se passe.
POur mes collègues maires ou élus, je sais que certains vous rendent visite même s’ils ne
s’expriment pas.
on va creuser des étangs et inonder les vallées en blanc 😎
Afin de compléter la carte, le CR du conseil municipal du 22 novembre 2011 de Condé-sainte-Libiaire nous apprend que :
– Condé adhère par un vote en s »ance à l’unanimité
– Sancy-les-Meaux n’adhère pas
Source : http://www.conde-sainte-libiaire.csime.eu/docs/CM%20du%2022%2011%202011.pdf
Des nouvelles du PNR, publié à l’instant sur facebook par Philippe Busch :
des nouvelles du PNR.
16 février 2012
La Région entérine le nouveau Parc naturel régional de la Brie et des Deux Morin
Séance plénière du 16 février 2012
Jean-Paul Huchon et Alain Amédro, Vice-président en charge de l’aménagement du territoire, ont fait voter (unanimité) une délibération pour la création du Parc naturel régional de la Brie et des Deux Morin en adhérant au syndicat mixte d’étude et de préfiguration (SMEP).
La région Ile-de-France comptera cinq PNR : Brie et Deux Morin, la Haute Vallée de Chevreuse, le Vexin français, le Gâtinais français et l’Oise Pays de France. Et bientôt un autre projet de Parc : le Bocage Gâtinais.
Le projet de périmètre du PNR est constitué de 122 communes de Seine-et-Marne et 9 intercommunalités soit 152 000 habitants et environ 135 000 hectares. Cet espace protégé compte 74 monuments historiques ou classés et 4 zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager et une trentaine de bourgs et villages de caractère. Le syndicat mixte devra définir la charte du Parc et son périmètre définitif.
La Région place ainsi les espaces ruraux au cur de la planification territoriale, au même titre que les espaces urbains, comme le préconise son Schéma directeur (SDRIF).
Alain Amédro souligne que « la Région s’appuie depuis plusieurs années sur les PNR pour accompagner et soutenir le développement des territoires ruraux et périurbains. Ce nouveau PNR en est un bel exemple. Nous voulons que ces espaces soient des projets métropolitains au même titre que les espaces urbains. »
Ainsi, pour la Région, les PNR sont des laboratoires en matière de gouvernance, de recherche de qualité des espaces périurbains et ruraux et de développement durable. Ils participent au renforcement de l’attractivité de la région, en complémentarité avec le cur d’agglomération.
L’objectif des PNR est de participer à l’aménagement du territoire, gérer les richesses naturelles (patrimoine bâti, paysages, lutte contre les pollutions), et contribuer à un développement économique, social et culturel qui réponde à des objectifs environnementaux.
Contact presse : Alexandre Gallet 01 53 85 78 65 / alexandre.gallet@iledefrance.fr
bravo Monsieur Huchon et Monsieur Amadero,le PNR oui ,un atout majeur pour l’emploie et la protection de notre environnement ,et des idées pour développer le tourisme ,avec des parcours à thèmes pour développer l’énorme potentiel pêche en seine et marne :-e) :-e) :-b)
c’est une bonne nouvelle mais y a t-il encore des obstacles à franchir :#
comment peut-on définir un PNR qui me semble devrait être composé d’un territoir homogène alors que pas mal de communes ne veulent pas adhérer?
Seront-elles de force intégrées dans le PNR ou alors auront nous droit à une multitude de panneaux 🙁 du genre
« vous entrez dans le PNR de…. et vous sortez du PNR etc..
Les communes en rouge ont refusé d’adhérer au syndicat qui va construire la charte. Elles pourront le rejoindre par la suite avant le démarrage du PNR. On espère bien que certaines changeront d’avis. Mais cela ne pourra pas être contre leur gré évidemment.
certes mais est-ce compatible cette situation?