Le Crécy code… Post-scriptum
Le Crécy Code, publié cet automne en 3 épisodes,
(Episode 1 , Episode 2 , Episode 3 ) a permis à nos lecteurs de redécouvrir certains symboles perdus. Mais il reste encore beaucoup de mystères à éclaircir, et de détails à approfondir. Dans le cadre de mes recherches sur le pourquoi des choses (vaste entreprise…) et la vie à Crécy, je suis tombé par hasard, sans me faire mal pour une fois, sur un document écrit par la Société Populaire aux représentants du peuple français, d’une ville nommée Crécy … |
La Société Populaire de Crécy, formée en 1791, est affiliée aux Jacobins qui défendent la souveraineté populaire et l’indivisibilité de la République française. Elle prit de plus en plus d’importance en se mêlant intimement aux affaires de la commune, en exerçant une véritable direction sur le Conseil pour lequel ses suggestions sont des ordres. Le 23 septembre 1793, on lui accorde le droit de tenir ses séances dans la salle de l’auditoire.
Jusqu’à sa suppression en Fructidor an III, les membres les plus actifs sont Meignein, curé constitutionnel de Villiers, Champion, receveur des droits d’enregistrement à Crécy et Charse, commandant en chef du bataillon de la Garde Nationale à Crécy. Crécy, toujours en retard dans l’application des lois, n’avait pas encore de Comité Révolutionnaire et se hâta de réparer cette omission dès le mois d’octobre 1793. L’Assemblée générale de tous les citoyens nomma les douze membres du comité de surveillance. Le document suivant découvert à la Bibliothèque Nationale de France, issu de la convention nationale des archives parlementaires (1787 – 1860), nous montre que cette Société Populaire était très impliquée dans la vie politique. Avec en prime, la certitude que ce courrier a été écrit depuis la salle de l’auditoire, rue de la Prison à Crécy. Pour les curieux, voici encore quelques exemples de sa représentation, utilisés lors de conseils qui formèrent les lois de la République. Estampe extraite de la Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870. Vol. 12 (pièces 1934-2080), Ancien Régime et Révolution. Auteur non identifié. Éditeur : Chés Crépy – Paris, 1789 Le niveau du menuisier situé en haut de la façade du 9 rue Serret, est donc bien un symbole révolutionnaire de la jeune république, et non celui d’une loge franc-maçonnique. L’immeuble ne semble pas avoir abrité la Société Populaire de Crécy. Restent les pistes de la Garde Nationale ou du comité de surveillance (parce qu’à douze dans une vieille salle d’auditoire en hiver, c’est pas trop la chaleur). Encore des pistes à explorer en perspective… Sources : Illustration en titre : Figure allégorique (estampe) d’une femme agenouillée devant un niveau rayonnant sur lequel on lit la date de 1792. Peintre du modèle : Sauvage Graveur : Copia Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l’Histoire de France. Tome 136, Pièces 11948-12048, période : 1794. |
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Très intéressant Franck :-e)
Franck tu est le Einstein (Frankenstein) de l’histoire crécoise 😉 😎
Beau cadeau de Noël pour nous tous :-a)
bravo à tous :-a)
les brionautes ne sont pas encore réveillés depuis samedi 🙁
ils sont en vacances 😎 😎 😎 :-b)
ils sont en vacances 😎 😎 😎 😎 😎 :-b)
et en vacanced ya pas internet???? 😐
si si, il y a du monde.
Alors donc, pour vous deux aussi … il y a quelque chose qui vous manque.
Les brionautes silencieux et ce sont mille étoile éteintes dans ce ciel d’hiver … 😕
internet ??il faut sortir de temps en temps 😉 laisser un peux tomber les puces,l’écran, le clavier !vivre le meilleur comme dirai Johnny avant de blanchir 😀
Bravo Frank !