Notre crise bien aimée
Crise : nom féminin, dérivé dugrec "krisis", qui veut dire "décision".
Derrière ce vocable, du restetrès employé ces derniers mois, on a l’impression que se cachent les pires desmenaces… Alors amusons-nous un peu, sanspour autant en faire un inventaire à la Prévert, à (re)découvrir ce mot. La crise est l’exemple même de lapolysémie (ou propriété d’un mot qui lui donne plusieurs sens, selon lesphrases dans lesquelles il est employé ou les adjectifs qui le composent). La plus fréquemment rencontréeest malheureusement la crise cardiaque. |
Ci-dessus 8000 kilocalories,soit l’équivalent de 3 jours d’apports nutritifs pour un homme.
Une bonne nouvelle tout de même,les cas de crises cardiaques sont en nette baisse, certainement grâce à unemeilleure prise en charge des facteurs de risques, et une meilleure prévention. Les fruits et légumes sont richesen antioxydants et en fibres, mais nous avons de la chance, l’industrieagro-alimentaire a pris le problème en main ! Leur consommation régulière (5fois par jour, non ?) entraînerait une baisse de 30% des risques de maladiescardio-vasculaires, sous la bannière des pays développés dont nous faisonspartie. Tout droit dérivée du langagemédical, la crise peut être de colère, et se manifeste par un accès bref etviolent d’un état nerveux ou émotionnel, qui surprend par sa manifestationsoudaine. Sans oublier celle qui nous guette tous : la crise de nerfs avec enprime cris et gesticulations Dans ces cas-là, plusieursremèdes : Le premier, uniquement surprescription médicale : ou encore… le remède de secours face à la crise d’angoisse:
Subtile alliance de Rock Rose(Hélianthème) pour les peurs paniques, Impatiens (Impatiente) pour laprécipitation et l’impatience, Clematis (Clématite) pour rester bien présentquelle que soit la situation, Star of Bethlehem (Étoile de Bethléem) pour nepas être submergé par la douleur ou le chagrin, et Cherry Plum (PrunierMyrobolan) pour la peur de perdre le contrôle. Le remède de secours respecte scrupuleusement la méthodeoriginale de fabrication et contient du cognac bio. Il est considérée comme le 39 ème élixir; Cette composition n’est qu’unesolution momentanée pour affronter la difficulté àtraverser. Autre manifestation de la crise possible àl’approche des fêtes de Noël, la crise de foie. Crise qui d’ailleurs est unterme typiquement français et qui n’existe pas dans d’autres pays. Ce n’est pasune maladie reconnue en tant que telle, mais plutôt une combinaison desymptômes digestifs. Le comble c’est que la plupart du temps, le foie n’est pasen cause.
Ou quand repas de fête rime avec… 3 jours de diète Citons aussi la crise deconfiance, la crise de panique, la crise existentielle, la crise d’adolescence,la crise de la quarantaine, de la cinquantaine, etc… Dans ce cas, pas de panique! Penséespositives et méthode Coué pour… Mais ce qui nous inquiète encoreplus aujourd’hui, c’est une crise bien plus sournoise, et bien plus grave quetoutes celles que l’on vient de citer. Elle est protéïforme, et prend lenom de crise politique, de la dette, de l’euro, diplomatique, économique,sanitaire, alimentaire, énergétique, écologique, sociale, il y en a tellementqu’on ne sait pas par où commencer. En 1896, dans le DictionnaireUniversel des Sciences, des Lettres et des Arts, on définissait la crise enéconomie par le fait de ne pas arriver à vendre certains produits et que lecrédit était momentanément suspendu. La cause pouvait être un évènement quieffraie et paralyse l’industrie (guerre, troubles civils), la surabondance deproduits, ou bien des spéculations aventureuses. C’est étonnant de voir qu’il y a115 ans, on associait déjà crise économique et crise financière. Même si les premières criseséconomiques étaient liées à la sous-production agricole et touchaient surtoutle monde rural, elles ont vite été transformées par la révolution industrielleen crises de sur-production. L’imbrication des systèmesmonétaires dans cette spirale infernale a précipité les crises au cours duXXème siècle. Krach de la bourse de New-York en1929 où les facteurs financiers ont joué un grand rôle, crise pétrolière en1973 et quadruplement du prix du pétrole, puis de nouveau en 1978. Nouvelle crise boursière en 1987,puis en 1990 après l’invasion du Koweït et le début de la guerre du Golfe. L’éclatement de la bulle internet est arrivée peu après,contribuant au Krach boursier de2001-2002. Les causes principales étaient le surinvestissement dans lestélécoms, et le surendettement d’une partie des sociétés qui ont déséquilibrél’économie et déclenché le raz-de-marée. Les créances douteuses ("subprimes", ou prêtshypothécaires à risques) issues de la bulle immobilière américaine des années2000 ont permis à une nouvelle crise d’éclater pendant l’été 2007. Elle s’est manifestée par une baisse des prixde l’immobilier, et ont eu pour effet de provoquer l’effondrement de diversesgrandes banques dans le monde et une baisse des bourses d’actions. Les banques centrales (BCE, Fed) ont injecté d’importantesliquidités. L’adoption d’un plan de sauvetage du système bancaire aux États-Uniset d’autres mesures prises notamment en Europe n’ayant pas suffit à rétablir laconfiance, une chute des bourses mondiales s’est déroulée en octobre 2008. A ce jour, rien n’est encorerésolu. Au contraire, on est en plein dedans. De par sa définition, une crisesuppose une prise de décisions, et donc une action pour s’en sortir. On assiste alors à la naissancedu fameux plan "anti-crise" que les gouvernements appliquent les unsaprès les autres, sans forcément avoir le courage de le nommer. Plan de rigueur,plan de sauvetage, plan sur la comète… Ce ne sera pas chose facile, caron apprend en économie que gérer une crise est d’un certain point de vuecontradictoire dans les termes. On ne gère pas le tourment ou le trouble. Ons’efforce juste d’éviter qu’il ne se produise. On a certainement loupé quelquechose, parce que ce stade est manifestement dépassé … L’évènement à redouter pour lesdécennies à venir est la crise majeure et ultime, qui combinerait crisesociale, crise financière et crise environnementale. Un tel scénario était encoreconsidéré comme un fantasme d’experts il y a 4 ans. mais aujourd’hui le"Big Collapse" ou effondrement mondial n’est plus jugé improbable.Les prospectivistes l’annonçaient pour 2030, mais d’autres moins confiants lesituent autour des années 2020. On assisterait alors audépassement de certains seuils d’irréversibilité, incluant la surexploitationdes ressources naturelles et humaines.
Voici tout naturellement venir lechapitre, moins souriant, des nouvelles crises à préparer : – Une crise écologique majeure(réchauffement climatique, disparition d’espèces fragiles et précieuses à lasurvie humaine, montée du niveau des eaux), qui pourrait entraîner famines,exodes massifs, crises politiques et guerres. Certaines populations (dont laFrance) n’ont pas connu ce genre de problématique depuis bien longtemps. Ellesne sauront peut-être pas y faire face. Autre crise à venir, la crise del’eau. La raréfaction de l’or bleu couplée à une démographie galopante nous prometdes difficultés à subvenir à nos besoins en eau potable. Autre exemple qui découledirectement de l’industrialisation: la crise des déchets. On nous dit que"Ça déborde" , et ce n’est pas fini, quand nous devrons évacuer dansl’espace les déchets toxiques, les déchets ultimes de l’exploitation dunucléaire, et les déchets non biodégradables. Sans parler du gigantesque amasde déchets emporté par le tsunami japonais, qui dérive sur l’Océan Atlantique.D’une taille équivalente à deux fois celle de la France, il devrait arriver aularge des îles Midway en janvier 2012, avec plusieurs mois d’avance sur leplanning des météorologistes, et des conséquences dramatiques pourl’environnement. – Une crise énergétiqueimportante : le pétrole se fabrique un million de fois moins vite qu’il ne seconsomme. Dans les dix prochaines années, pour les prévisions les moinsoptimistes, la production de pétrole deviendra inférieure à la demande. Lepétrole repassera au-dessus des 100 $ du baril, entraînant le risque d’une nouvelledépression planétaire. Sans oublier que c’est une énergie fossile et épuisableà court terme. C’est pareil pour l’uranium, minerai épuisable aussi. – Une crise de la santé et del’éducation : Avec le vieillissement de la population, les dépenses mondialesde santé augmenteront de 5% par an. Les services proposés risquent donc d’êtreinférieurs à la demande. L’avenir est aux services à la personne nousmartèle-t-on, mais pas seulement. L’émergence d’un 4ème âge pose deux problèmesmajeurs : la gestion des retraites et de la dépendance, inhérentes àl’allongement de la vie. Il en ira de même pour l’éducation dont les coûtsaugmentent sans cesse. – Des pandémies incontrôlables :La libre circulation des gens et ladensification des régions urbaines sont propices au développement d’épidémiesde grande envergure, et les réactions précipitées des gouvernements face à lagrippe H1N1 ne sont peut-être pas si dénuées de sens . – De nouvelles crises économiquesavec la montée inexorable du chômage. Le chômage est en soi une criseexistentielle pour un individu qui n’y est pas préparé. – Insuffisance des fonds propresdes entreprises. Beaucoup d’entreprises sont hyper-endettées et vont avoir deplus en plus de mal à trouver des capitaux. – Explosion de la bulle chinoise.L’économie chinoise est encore en très forte croissance, mais des dangersgraves se profilent à l’horizon (surcapacité de production, dévalorisation desactifs chinois). L’effondrement des marchés boursiers chinois entraînerait unechute des marchés financiers mondiaux. – Une hyperinflation est à craindre, qui aurait l’avantaged’éliminer les dettes publiques et privées, mais dévaloriserait radicalementles patrimoines financiers des plus faibles. En conclusion, je ne peuxm’empêcher de rappeler que, depuis l’Origine, il est prouvé que pour survivreil faut comprendre son environnement et ses dangers, mais aussi observer lesgens, les peuples qui nous entourent pour en visualiser leurs raisonnements,leur logique, les potentiels qu’on pourra exploiter et les risques. L’Homme a cet avantage, parmid’autres, d’être doué de penser. Indispensable dans les domaines techniques, lapensée devient un fléau si elle ne sert qu’à montrer sa puissance, assouvir sesintérêts propres et promettre une sécurité soi-disant sans failles. Cettefonctionnalité, innée, fait notre fierté et n’a jamais été remise en cause. Onse plaît même à croire qu’elle nous distingue de l’animal qui lui, pourtant,n’a jamais saccagé la planète. Dès lors, vu l’ampleur de la catastrophe,on peut se demander s’il ne serait pas enfin temps de moraliser, réglementer,voire même abandonner le capitalisme. Devrions-nous revenir vers le communisme? Le socialisme ? La dictature ? La théocratie ? La monarchie ? La révolution ?On pourrait bien être tenté de renverser les règles, si on estime que celles-cimenacent notre survie. Mais avec le recul de l’Histoire,nous avons vu, nous voyons, et nous vivons encore les effets calamiteux des unset des autres. Tous ont échoué. Aucun n’a su instaurer, même pour un temps, lefutur heureux que tous ne cessaient de promettre. Peut-être pas. L’homme n’a jamaisété en manque d’idées. Mais celles nécessaires pour s’en sortir restent àtrouver. Il restera alors deux façons devivre la crise. Celle, réjouissante, qui nous fera rire, ou celle, plus triste,qui s’accompagnera peut-être de larmes… Sources – Dictionnaire des sciences, des lettres et des arts-M-N Bouillet, 1898 – Hachette et Cie – Wikipedia – Jacques Attali «Survivre aux crises raquo;, Fayard – vincent.carlotti.org – Questmachine.org – Cheesecake.overblog – bio-et-cosmetique.com – lci.fr – mydago.com et illustration de Hub – macrisebienaimee.blogs |
(article vu 18 fois)
comme me dirai le curé il y quoi de faire une de foie :=!
ça cause, ça cause,ça critique, ça rouspète, ça écrit,ça brandit une pancarte etc.. mais ça vote (et votera je pense toujours pour les mêmes) ou pire dans un sens ou dans l’autre. :paf
On ne va pas refaire l’histoire, mais je trouve heureux que, dans le passé, d’autres que nous ont mouillé le maillot et brandi des pancartes…
Pour des raisons aussi diverses que variées, aussi bonnes que mauvaises selon ses opinions, qui vont de l’abolition de l’esclavage au droit aux congés payés, du droit à l’avortement à l’abolition de la peine de mort.
cetes mais c’était ya longtemps 🙁 …sous d’autres mentalités.
Et voila le bebete show ….
qu’est-ce qu’ tu dis ? T’as pas entendu comme un bruit ?
article trop intéressant par rapport à la tendance politique de notre site et de notre région :b
Je n’ai pas envie de croire à la légende de la vallée bleue…
Et même, ce n’est pas tant de défendre publiquement telle ou telle couleur qui importe, mais exprimer ses convictions, souhaiter qu’on les entende, et peut-être, un jour, arriver au juste équilibre pour tous.
Mrs Jones cet article est très amusant et bien pensé. :=!
Mais je dois le dire, la chute me laisse un peu sur ma faim quand je lis : « Faut-il pour autant se résigner ? Refaire du neuf avec du vieux ? Abandonner au monde des rêves tout espoir de justice et de fraternité ? Peut-être pas. L’homme n’a jamais été en manque d’idées. Mais celles nécessaires pour s’en sortir restent à trouver. » :#
J’espérais bien que l’on trouverait à la fin de cet article fort prometteur LA solution à tous nos ennuis. 😕
Et c’est qu’est-ce qu’on fait maintenant qu’il faut encore trouver les bonnes idées pour s’en sortir ? 🙁
Un prochain article peut-être ? :-a)
On va y aller tout doux, j’débute moi dans le métier de Brionaute !
Je n’ai bien évidemment pas la prétention d’avoir LA solution à ce qui va (ou pas) nous arriver sur le coin de la figure.
Le mot de « crise » est toutes les lèvres ces dernières semaines, j’avoue que cela m’a inspiré.
Mais ne croyez pas que je vais être la seule à me creuser les méninges, on est 44 millions à devoir la chercher, la solution.
Restera ensuite à trouver ceux qui l’incarneront.
C’est super compliqué. J’aurais pu rajouter un paragraphe sur la tendance protectionniste qui surgit à chaque crise. On se replie sur soi, on protège ses acquis bec et ongle, et on en oublie que le monde continue de tourner.
Comment par exemple concilier intérêt national, intéret particulier (que nous sommes), intérêt communautaire sans léser personne ?
Bon j’arrête, j’ai trop l’impression que ma réponse pose encore des questions… 😛
dur ,dur les méfaits de la politique du gouvernement qui ont ruiné la France,avec le soutient de la plupart des personnes qui ont soutenus et défendus ,le gouvernement actuel et qui ne voudront jamais le reconnaitre ,l’erreur,est humaine nous somment des humains ,et avoir le courage de voire la fatalité en face n’est pas inscrit dans nos gènes 😉
pour s’en sortir ?oui une solution arrêter la résignation ,les excuses perverses,style les emploies? ,à quel prix! la diffamation ,les autres font si font çà ?les étrangers sont responsables etc etc .du travail ,oui pour tous le monde oui ,mais pas à n’importe quel prix et tout autres sacrifices le partage des efforts comme des bénéfices,les gens qui ont crus dans les plans de réinsertions,les efforts ,plus d’heures moins payés avec moin de jours de repos etc ,etc ,le résultat licenciements à gogo et tout le tralala alors sortons les bretelles arrêtons de laisser tomber les pantalons ,la sodomie pas une région mais un état de fait ,,mais le courage il en faut ,malheureusement être dépendant des crédits ,qui vous emprisonnent c’est un piège difficile de s’en sortir 🙁
face à trop de vérité le monde du silence va s’ériger,par un manque de dialogue 😎
Je n’ai pas non plus LA solution, mais peut-être un début de réponse.
La crise, qu’est-ce que c’est ?
Chers compatriotes, je vais vous le dire :
L’économie, c’est comme le corps humain… Quand tout va bien, les poumons (nous) absorbent de l’oxygène (des Euros) que le coeur (l’Etat) répartit par le circuit sanguin vers tous les membres du corps (professions libérales, fonctionnaires, artisants, PME…) et le cerveau (banques et multi-nationales, consorsium…), selon leurs besoins.
Or, en temps de crise, l’oxygène est dérivé principalement pour alimenter le coeur et le cerveau, qu’on juge indispensables à notre survie.
Pour nos dirigeants actuels, c’est pas grave si on est paraplégique, du moment que le coeur bat et qu’on pense.
La réponse se trouvera donc au bloc opératoire.
On m’appelle pas Docteur Jones pour rien 😎
une solution supprimer,4 semaines de congés sur 5 ,supprimer les 35 h ,50 h par semaine ,réduire les salaires de 45%acheter français ,enlever les allocations familiales ,de chômage,licenciements autorisés ,ne plus soigner les anciens ,etc essayer de ressembler en tout genre aux chinois (méthodes de vie de travail ,faire travailler les enfants dé l’âge de 11 ans pour ceux qui ne sont pas capable d’apprendre correctement en classe) vivre comme des termites en voila des bonnes solutions enfin nos brave riche arrêterons enfin de quitter la France au risque de s’appauvrir aux détriments des fainéants des malades des chômeurs des assistés en tout genre,les voila les vraies solutions votez votez UMP :=!
malheureusement j’ai encore raison ??????? 😐
changeons de dialogue ,??? mais pourquoi ! bof histoire de créer,un dialogue ?oh oui pourquoi pas !,tu va bien ,je vais bien tu est heureux,oh oui la vie est merveilleuse , alors tout va bien 😉 :-e) :-d) :-b)
Juste quelques réflexions :
Il est dit que tous les régimes avaient échoué. Il semble que ce soit le régime capitaliste qui soit le moins mauvais. Car comment expliquer qu’il ne reste plus de par le monde que quelques mouchoirs de poche restés fidèles au marxisme-léninisme. Je ne parle pas de la Chine, officiellement communiste, qui, depuis qu’elle s’est largement ouverte aux intérêts privés a connu une croissance extraordinaire, et qui, du point de vue social, ne constitue en rien un modèle, nationaux payés avec des noyaux de pêche, et presque pas de protection sociale. Il est facile de s’enrichir dans ces conditions ! Je me souviens, quand je suis allée dans ce pays, de notre guide nous disant. « Ah vous en France vous avez des lois concernant les licenciements qui protègent bien les travailleurs, ce qui n’est pas le cas chez nous ». Il est rare d’entendre, quand on va à l’étranger, un/e guide s’exprimant avec une telle sincérité. Concernant les sujets sensibles, la tendance serait plutôt, quand on ne voit que des femmes voilées, d’entendre qu’elles sont très libres et très modernes.
Il est question de justice et de fraternité. Certes il y aura toujours des choses à améliorer. Mais la base de l’organisation de notre société c’est quand même la solidarité, avec, en particulier, l’un des meilleurs, peut-être même le meilleur, système de protection sociale du monde.
Nous avons eu les 30 glorieuses. Il y avait du travail pour tout le monde, et les gens étaient plus heureux.
Les chocs pétroliers, la mondialisation de l’économie et la crise de l’euro ont brouillé bien des cartes …
Enfin je voudrais dire que ces questions économiques sont d’une infinie complexité … infinie complexité qui fait que des choses qui paraissent justes dans l’absolu, ont parfois des effets pervers, qui font qu’en définitive, ce qu’on donne d’une main aux gens on le leur enlève de l’autre … Décidément pas facile tout ça !
bon raisonnement chère florence et je vous remercie pour votre courage pour intervenir sur sujet qui muselle beaucoup de monde on vois bien le résultat de l’enrichissement a outrance sans vouloir participer ,par l’impôt au budget de la France,en procédant a toutes sortes d’évasion fiscale le peuple moyen n’est pas responsable de la crise et se n’est pas lui qui va résoudre le problème , :-e)
« infinie complexité qui fait que des choses qui paraissent justes dans l’absolu, ont parfois des effets pervers, qui font qu’en définitive, ce qu’on donne d’une main aux gens on le leur enlève de l’autre … »
J’aimerais, Florence, rebondir sur cet éternel dilemne, avec un exemple qui n’est pas mondial, mais concret.
Salariée dans une PME de moins de 20 personnes lors du passage aux 35 heures en 2001, mon employeur n’a pas souhaité endosser la charge d’un ou plusieurs salariés supplémentaires, car l’activité était trop fluctuante. Il n’y a eu aucune négociation. Je travaille donc, depuis cette date, 39h hebdomadaires, avec en compensation 4 heures par semaine payées en heures supplémentaires à 10%.
Je n’ai jamais connu ni la couleur ni la saveur d’une RTT, mais mon porte-monnaie était, à première vue, heureux. Marius Trésor Public aussi.
Arrive l’année 2007 et la loi TEPA, depuis laquelle je bénéficie d’une exonération fiscale de ces heures supplémentaires (et mon employeur également). Le fameux « travailler plus pour gagner plus »,
mais en même temps je n’ai pas le choix de travailler moins puisque c’est la règle dans cette entreprise.
Le projet présidentiel socialiste inclut, si je ne m’abuse, une suppression de cette défiscalisation pour les employeurs c’est sûr, pour les salariés c’est annoncé.
Si je choisis le projet socialiste, au nom de la solidarité nationale, du ras-le bol de permettre aux plus riches d’en gagner encore plus, et bien entendu des efforts de rigueur en ces temps de crise, c’est retour à la case départ de 2001, pour le patron comme pour le salarié.
Dois-je alors choisir le projet du camp d’en face, au motif qu’il me garantit la continuité d’un dispositif qui me satisfait financièrement ? Cela sous-entend que j’accepte aussi le pack complet dans ce projet, qui ne me convient pas forcément.
Alors, quel intérêt ? Le retour aux 39h de la droite lui referait payer des charges salariales puisque les 4 heures ne seront plus supplémentaires mais redeviendraient temps de travail légal.
La suppression de la défiscalisation de la gauche lui referait aussi payer des charges salariales.
Donc pas de pouvoir d’achat ou d’investissement d’un côté ni de l’autre…
:paf
Il est dit aussi que les régimes diététiques ne fonctionnent pas pour tout le monde. C’est normal ! Car un régime doit s’adapter au monde qui évolue et non l’inverse.
Depuis 1958, nous connaissons la Vème symphonie en ré mineur de la République Française et…démocratique.
A quand la première Démocratie Républicaine. Plus de pouvoir de décisions politiques au peuple (plutôt que 577 mesdames et messieurs qui représentent 66 millions de personnes) impliquerait un vrai esprit de citoyenneté et peut-être moins d’abstentionnistes.
Expliquez-nous, Franck, selon quelles modalités on pourrait donner « Plus de pouvoir de décisions politiques au peuple ».
en faisant des elections à la proportionnelle ce qui permet de représenter varaiment l’ensemble du peuple; il n’est pas normal et juste que des partis remportant au moins 10% des suffrages ne soient pas présents au parlement.
evidemment il ne faut pas recommencer les erreurs de la période d’après guerre ou il y avait tellement de division qu’il était difficile de trover une majorité.
peut-être une limite basse en %??????
Tous les abstentionnistes ne sont aps des « jean foutre », c’est probablement qu’ils ne trouvent pas dans l’évantail très restreint actuellemnent des représentants dignes de confiance.
un philosophe a dit(as77 je crois 😉 « dans la vie,tout n’est pas noir-tout n’est pas blanc-tout est entre les 2 » :# :=! 😉
la proportionnelle ne changerait pas grand chose à ce qui est reproché plus haut au système actuel par Indi, notamment aux 577 députés (sans compter les sénateurs). Même élus à la proportionnelle ils continueraient à représenter le peuple en discutant des lois entre eux pendant la durée de leur mandat.
Petit changement sur la forme mais pas sur le fond, à mon avis.
La question est alors de savoir si on souhaite remettre en cause le système de « démocratie représentative ». Si oui, ce qui est recevable, par quoi le remplacer ? Connait-on des systèmes viables qui feraient l’affaire tout en étant équitables.
On pourrait supprimer la représentation « nationale » et revenir à un système autocratique où le pouvoir serait confié à un représentant désigné par Dieu à l’issue d’un miracle avéré, ou tout simplement tiré au sort lors d’une soirée organisée par la fdj, ou encore au plus fortuné du pays ou au plus simple d’esprit ou enfin au plus aimé sur Facebook.
A l’opposé un système ou tout le monde prendrait part aux décisions grâce aux possibilités offertes par la technologie, sous forme d’e-referendum permanents me parait être une piste prometteuse pour le futur. Reste qu’il faudrait quand même des gens pour proposer des lois qui tiennent la route. Bien sûr, on pourrait imaginer que les lois soient proposées par les 577 bloggeurs nationaux les plus influents sur les réseaux sociaux (cf. indice klout) : une nouvelle e-élite en quelque sorte. Débattues sur des forums ouverts à tous, elles pourraient être enrichies des amendements les plus aimés (doigt levé vers le haut, dans les fesses du bouc).
Est-ce bien raisonnable ?
A propos de fesses de bouc; qui n’y est pas ou n ‘est jamais allé? 😉
moi la personnalité cela ne courre pas les rues 😎
Remettre en cause le système actuel de « démocratie représentative », oui, car en fin de compte, 577 décideurs sur l’avenir ça fait très panel idéal pour institut de sondage. Soit 1 élu pour 103986 habitants. Reflète-t-il réellement l’opinion des habitants et ce, tous les jours, sur divers sujets ?
La réponse est non.
Cela semble encore se reproduire avec les histoires d’alliances entre ventricule droit et ventricule gauche avant même d’avoir gagné les élections. Juste une question de fauteuil qui représente à lui seul 103986 âmes.
La République prône l’individualisme et le droit à la différence. Il devrait en être de même pour les décisions politiques. Impliquer les citoyens avec plus de référendum serait une vraie évolution dans nos sociétés démocratiques. Les progrès technologiques pourraient largement y contribuer. Le e-vote n’est plus une fiction et paraît envisageable.
Rappelons quand même que tous les contribuables peuvent, depuis fort lointain, s’acquitter de leur
e-dîme sur onprend.gouv.fr 😀
A moins de préférer aller comme à confesse… dans l’isoloir ?
A relire mon article de 2008 : « Referendum decisionnel local : je vote oui » /wordpress/?p=2135
qui fait a montré que beaucoup de monde, politique ou membres du site étaient plutôt opposés à cette pratique démocratique, car pas assez éltiste. 😎
Il est quand même étrange que l’élite en question, qui va nous imposer une règle pour éponger la dette de l’Etat refuse elle même de se serrer la ceinture.
A la mi-novembre, l’Assemblée a refusé de réduire de 10% les indemnités des députés pour faire participer la représentation nationale à l’effort de redressement des comptes publics français.
L’élite, qui par définition, ne ressemble pas au commun des mortels, coûte cher car elle ne travaille pas toute seule. On pourrait reduire la dette publique en réduisant le nombre de parlementaires. Descendre ce nombre à 300 au lieu de 577 ferait une économie de 277 millions d’Euros par an. En temps de crise, ce n’est pas négligeable.
Sachant que l’hémicycle n’est jamais très rempli (voir la chaîne Public Sénat), autant décider par nous même.
ce n’est pas pour demain;il;ya tellement d’avantages à faire partie de l’élite(forces vives dans le langage crécois 😉 que personne parmi ceux ci n’est prets à lacher quelque chose que ce soit depuis l’échelon départemental au jusqu’au plus haut et comme ces avantages touchent tellement de monde, que votre espoir n’est pas près de se réaliser. 🙁
il n’y a peu temps personne n’aurait pus penser ce qui c’est passé en Libye,et les autres pays arabes :#