L’adhésion au PNR en question

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47 réponses

  1. papounet dit :

    quand on essaie de compter les associations existantes dans notre coin qui se préoccupent de l’environnement, j’ai l’impression q’on en fait vite le tour. :=!
    Je veux dire par notre coin, Crécy et les communes limitrophes.
    Suis-je dans l’erreur? 😕

    • jms dit :

      Des associations axées sur l’environnement et basées à Crécy, il n’y en a pas.
      Les associations de ce type ont en général une portée plus large en terme de territoire, car les sujets d’environnement ne se limitent pas à un territoire si localisée. Ex : NE77, Renard, le collectif des assoc pour le PNR, …
      A côté de cela, dans certaines communes des associations se sont constituées en certaines périodes pour lutter contre un ou des dangers particuliers. On n’a pas ce cas.

      • AS77 dit :

        les Associations ont étés pratiquement écartés du PNR ,normal elles en demandent de trop,
        elles veulent des résultats rapide et dans le bon sens laisser seuls les élus se prononcer,pas une bonne méthode pour faire avancer rapidement les choses une association qui est reconnue défense de la nature ,le monde de la pêche j’ose espérer que la fédération de Seine et Marne ,pour la pêche et la protection du milieu aquatique sera impliqué a la création du PNR

      • retraitactif dit :

        oui mais justement dans ces associations; on parle assez rarement de Crécy et limitrophes; cela signifie t-il qu’il n’y a pas de sujet propre à ce périmètre ou alors que l’environnement n’intéresse pas? :#

  2. jms dit :

    Le vote créçois a été favorable.
    On ne doutait pas de la volonté de Crécy d’être de cette aventure.

  3. jms dit :

    Un commentaire que nous a fait parvenir Jean-Louis Vaudescal, Président de l’association des élus pour le PNR, à propos du rôle des associations dans le dispositif :

    « Nous (élus locaux) avons insisté pour que le comité local existe, au sein duquel les associations,
    quelles que soient leurs préoccupations et leurs domaines (car comme il est dit, le PNR n’est pas
    qu’une question d’environnement), puissent contribuer en fonction de leurs moyens et de leurs
    disponibilités à ce travail. Les associations ne peuvent pas avoir de siège délibérateur au sein
    des instances de pilotage car plus qu’une question de principe statutaire, c’est une question légale :
    une association ne peut s’engager dans la durée dans un emprunt comme une collectivité.
    Par contre, on attend du Comité local qu’il procure des analyses, qu’il fasse des propositions
    qui alimenteront les réflexions et en ce sens, les associations sont pleinement attendues.
    Maintenant, une association qui n’a rien à voir avec le territoire aura du mal à faire valoir ses points de vue « 

  4. jna dit :

    Tu utilises le terme de charte pour désigner ce document, cela introduit une confusion avec la future charte du PNR alors qu’il ne s’agit en fait que des statuts du syndicat à l’image des statut d’une asso.
    Mais c’est peut-être aussi le terme officiel de ce doc ??
    Dans tous les cas le projet semble se concrétiser.
    Le seul problème c’est que nous n’avons toujours pas bien compris l’ambition du PNR, le projet qu’il pourrait porter.

    J’ai été amené à étudier d’un plus près la question de la restauration de la continuité écologique des cours d’eau, objectif fixé par des directives européennes, déclinée dans la loi (grenelle 2), et clairement ancrés dans le SDAGE (Seine Normandie), les deux SAGE des Morins et bientot dans les SCOT(Schéma de cohérence de territoire), dont le SCOT du Grand Morin. La restauration de la continuité écologique repose sur un principe : rendre aux rivières une part de leur liberté. C’est un peu simpliste, dit comme cela. Mais derrière cela se décline sur différents plans : suppression des barrages (ceux des moulins par exemple), réduction des pollutions par infiltration, restauration des berges et des zones humides (tous les espaces proches des rivières qui contribuent à l’absorption des eaux), arrêt de la bétonnisation des fonds de vallées (genre parking de supermarchés) quand celle -ci n’est pas absolument utile au développement des territoires.

    Voila une vraie ambition cohérente et absolument fédératrice pour un PNR qui se voudrait axé sur les vallées et bassins versants des 2 Morins , … au moins pour le volet environnemental. Une approche à décliner notamment sur les pratiques urbanistiques (il faut moins d’habitat diffus pour ne plus empiéter sur les terres agricoles) et sur les pratiques agricoles (moins de pesticides et peut être, pourquoi pas retour à de l’élevage et aux prairies en fonds de vallées, le retour du Brie !).

    • AS77 dit :

      très bon résumé de la situation ,au sein même de la CLE (commission locale de l’eau)le PNR il es un atout pour le sage dans le sens pour la qualité de notre environnement ,de l’eau,de nos villages et pour le développement du tourisme ,ainsi que de la création de nouvelles technologies qui est source de futures création d’emplois travail très intéressant que nous nous employons à faire depuis le début de l’élaboration du sage des deux morin

    • jlv dit :

      Bonjour,

      si j’adhère totalement à l’idée fédératice des rivières pour le PNR(d’ailleurs, le territoire d’origine que j’avais à l’époque construit collait peu ou prou avec celui du SDAGE et débordait dans l’aisne et la Marne), je suis un peu plus sceptique sur l’idée de rendre leur cours naturel aux rivières en faisant tomber les barrages.
      Exemple très concret à Couilly, la perte d’un barrage a abaissé le niveau moyen du Grand-morin d’un
      mètre, faisant disparaître la Frayère à Brochets de façon rédhibitoire. Et puis, c’est nier quelque part
      le passé de nos rivières : les moulins font partie de notre patrimoine et un PNR, c’est aussi le mettre
      en avant ce patrimoine historique…
      Vaste débat en tout cas qui démontre bien qu’un tel projet est vraiment complexe dès lors qu’on veut bien se saisir de toutes les dimensions d’un territoire.
      JLV

      • jna dit :

        La question de la continuité écologique fait débat en effet. Les propriétaires de moulins en particulier sont remontés contre cette idée. Ils parlent de dogmatisme écologique !
        N’empêche que c’est gravé dans le marbre de la loi et rappellé dans tous les documents de référence que j’ai cités. Cela dit la déclinaison, sur le plan pratique devra nécessairement se faire en trouvant des solutions médianes, par exemple en supprimant certaines retenues et en en aménageant d’autres.
        L’idée, en supprimant les seuils barrages, est de « redonner du courant à la rivière » de réduire la sédimentation en amont de tous les barrages, la stagnation des pesticides, et de permettre aux poissons de se déplacer sans se heurter à des obstacles (notamment les poissons migrateurs) . Le pb avec le Grand Morin, en particulier chez nous c’est effectivement que si l’on supprime les barrages, on risque d’être en « eaux basses » pendant une grande partie de l’année, ce qui n’est pas très compatible avec les activités touristiques et les activités nautiques …
        La contrepartie, la restauration des zones humides au sens large serait en revanche un vrai défi environnemental au sein du PNR. Mais on voit tout de suite qu’il y a des contradictions puisque la fratère zone humide par escellence pourrait se retrouver sans eau en cas d’abandon des barrages … encore que là il faut retenir que la frayère n’a besoin d’être alimentée en eau qu’en période de fraye des brochets, par définition.
        Je connais un étudiant en « aménagement du territoire » qui envisage de faire de cette problématique sur notre secteur un thème d’étude pour un projet personnel (indépendant) cette année. Ce n’est pas encore fait, mais si parmi les lecteurs du site certains pensent que ce travail est susceptible de les intéresser ou d’intéresser la collectivité, ils peuvent se manifester ici.

      • AS77 dit :

        il n’est pas question d’effacer tous les moulins
        les moulins abandonnés ou bien les glacis complétement obsolètes qui n’ont plus utilité peuvent disparaitre,les moulins qui ont encore une utilité pour le maintient d’un certain niveau d’eau comme celui du moulin guillaume qui est en un état asse bon ,mais dont la propriétaire ne respecte pas les droits d’eau et qui remet la fonctionnalité de la frayère du marais,donc qui ont une raison de resté devront êtres équipés de passes à poissons ,passe à poissons qui permette ra la continuité écologique .laisser la libre circulation des poissons migrateurs
        le Grand Morin peut être réaménagé d’une façon plus écologique ,berges en pente douces ,accélérations du débit qui éliminera les dépôts de sédiments qui colmates les fond de nos rivières

        • jlv dit :

          la question du Moulin Guillaume n’est pas aussi simple que cela. Il y avait un moulin de Héroin (celui des
          anciens abattoirs) et qu’on le veuille ou pas, son abandon avec la rupture d’un élément essentiel il y a peu, a généré un abaissement global du niveau de la rivière. Cet abaissement génère en amont, au pied du barrage du moulin Guillaume un niveau d’eau plus bas, qui induit une différence de niveau plus
          importante avec l’amont de ce dernier barrage… et donc une érosion des assises inférieurs de
          la porte. Le propriétaire du moulin ouvre donc son barrage et ne répare pas le solin (l’assise de la
          porte) ce qui génère un abaissement du grand-morin à un niveau tel que la Frayère sera toujours
          au-dessus du niveau du Morin et n’aura donc pas d’eau, et ce à moins de crues d’ampleur…
          Tant que ce problème de barrages (le « s » est important) n’est pas réglé, nous aurons un grand-morin qui certes va tendre vers son niveau naturel, mais adieu frayère (qui a couté tout de meme 300.000€).

          D’ailleurs, quelqu’un sait-il qui a décidé de tondre la frayère ?
          JLV

          • jna dit :

            tondre la frayère, ce n’est vraiment pas très développement durable.
            la bonne démarche : laisser paitre des moutons dans la frayère, puis seulement, tondre les moutons 😉

          • AS77 dit :

            pour la bonne fonctionnalité du site il faut faucher les joncs qui est pas un des meilleurs support pour les œufs de brochets ,et ils gène le développements d’herbiers plus utiles.
            le seuil du moulin abimé est du à une précipitation d’ouvrir les vannes qui à cause d’un arbre qui était resté coincé sous la porte ,donc qui à abimé le radier ,radier qui na pas été réparé tout de suite et donc le courant qui à fait un travail de sape et provoqué d’énorme dégâts ,mais se n’est pas en laissant les vannes du moulin guillaume ouverte que le niveau du morin va augmenter vue qu’il est en amont du radier détruit (exemple si tu ne bouche pas un évier tu peux laisser l’eau couler tout le temps jamais le niveau va remonter
            ,donc je ne suis pas d’accord avec toi ,quand est il alors pour le moulin jaune et le moulin brulé eux ils gardes leurs vannes fermer ce qui empêche que Crecy et les brassets ne se trouvent à secs et le montant des travaux de la frayère étaient de 225,000€

            • jlv dit :

              ben si le niveau de l’eau en aval était resté plus élevé, il n’y aurait pas eu le problème. Moi je comprends que le propriétaire qui doit se repayer les travaux y regarde à deux fois pour remettre des sous dans un tel aménagement. Sans compter que le moulin qui était bâti sur des pieux immergés
              avant, est en train de s’enfoncer car les pieux désormais à l’air pourissent. Preuve qu’il y a bien
              une évolution de la situation par rapport aux aménagements et à la dynamique de la rivière.

              Je ne sais vraiment pas la couleur de la fumée qui va sortir sur ce dossier… car cela fait tout de même pas mal de temps que le barrage du Héroin n’était plus entretenu.

          • papounet dit :

            300000 € pour ça…ce n’est pas la frayère qui est tondue mais ?????nous les contribuables.
            🙁 mais on n’est plus à ça près 😀 ..is not it :-d)

            • jlv dit :

              en 2007, voici ce qui avait été écrit sur ce sujet de coût : http://couilly.free.fr/spip.php?article238 .
              Maintenant, on va dire que tu parles en hors taxes et moi en TTC. Mais ça fait tout de même une
              somme rondelette pour un espace sec qui, si on ne fait rien, va irrémédiablement redevenir un
              bois avec des espèces d’arbres qui poussent dans les zones humides (car ça reste assez humlide) ;
              peu favorables pour la ponte de broches (je blague mais je ris jaune).

    • jlv dit :

      Sinon, l’idée du fromage de Brie (avec toutes les filières amont et aval) est aussi un thème valorisable et moteur pour ce projet. L’AOC du Brie de Coulommiers est dans cette ligne.

      • jna dit :

        oui mais il ne faudrait pas que ce ne soit que du marketing (enfin selon l’idée que je me fais du PNR), promouvoir le fromage et une AOC, à condition que le lait ne vienne pas de Lorraine. Non, je milite dès maintenant, pour du lait produit par des vaches qui auront brouté nos vertes et grasses prairies, ok je parlent de celles qui existaient il y a encore une vingtaine ou trentaine d’années le long de nos rus notamment. Aujourd’hui ce ne sont plus que des champs de céréales en pente, avec des sillons bien ordonnés dans le sens de la même pente pour que l’eau dévalle encore plus vite dans les cours d’eau.

        • jlv dit :

          je prenais l’exemple du Coulommiers car c’est un fromage de Brie et ce serait le seul à l’avoir sur le territoire du PNR (Meaux n’est pas dedans).
          Maintenant, c’est comme tout, nous n’amènerons les agriculteurs à refaire de l’élevage que si cela permet de vivre et d’être rentable, ce qui suppose une politique d’aides et d’incitations…

          • jna dit :

            eh oui, c’est pas faux… ce ne serait pas simple, sans parler de la nécessité d’inventer au préalable un système d’auto-traite des vaches pour éviter d’avoir à les traire tous les jours, 7/7 dimanches et fêtes, car les céréaliers ont perdu la pratique de ces ancestrales coutumes.
            Autant dire que proposer ce type d’idées farfelues, c’est une bonne façon de faire peur aux élus des communes les « plus » rurales et d’entraver le projet !!! Je me tais.

            • jlv dit :

              mais non, c’est pas un problème d’avancer de telles idées et il faut au contraire des gens pour avoir des idées ; après on ne peut pas décréter la mise en oeuvre parce que l’idée est là (même si elle est bonne) tant que ceux qui la porteront sur le terrain n’ont pas l’assurance d’y trouver eux-mêmes une garantie minimale de succès. Dis plus simplement : pourquoi faire une activité moins rentable financièrement qu’une autre ? Et c’est précisément un des rôles d’un PNR que d’apporter les moyens permettant de faire évoluer des pratiques qui sans ces aides (et je ne parle pas que de sous) ne pourraient pas forcément voir le jour.

              • AS77 dit :

                on vois bien le résultat du n’importe quoi dans les différents bouleversements météorologique des ses derniers temps ,les catastrophes et le prix des dégâts et de la remise en état ,un gâchis phénoménale
                avec des couts gigantesques ,donc l’encadrement avec de nouvelle technologies ne doivent en aucun cas effrayer quelqu’un

    • jms dit :

      Le terme de charte est en effet impropre. Ne semons pas la confusion, il s’agit clairement de statuts. La charte c’est pour plus tard.

  5. jms dit :

    Je n’étais pas au conseil municipal de Voulangis, mais selon mes sources, le conseil aurait voté Non à l’adhésion au syndicat. J’avoue tomber des nues et ne pas comprendre une telle décision. Ils n’ont manifestement rien compris aux apports du PNR.

    • IndianaJones dit :

      Si ce « Non » est avéré, on peut donc supposer que la municipalité de Voulangis a choisi la voie des gains par la spéculation au vue de tous ces terrains à préempter sur son territoire.
      Les intérêts pour la qualité de vie de ses habitants, la protection de la faune et de la flore, ou la préservation de son patrimoine historique et culturel unique dans notre région, n’intéressent pas les élus me semble-t’il.
      Il suffit de rendre visite à la famille Martin et à leur domestique, pour se rendre compte de l’état de dégradation du petit cimetière protestant du bois des morts. Il devient urgent de le préserver avec une petite remise en place de certaines dalles et élements de stèle.
      Souhaitons que la Communauté de Communes du Pays Créçois et l’Office du Tourisme soient plus sensibles sur ce sujet. Ainsi que la Mairie de Crécy car n’oublions pas que le Docteur Martin a été aussi bienfaiteur de l’hospice.
      Si la non adhésion au syndicat a vraiment été voté par la municipalité, c’est maintenant aux Voulangeois d’en décider peut-être autrement, lors des prochaines élections.

      • papounet dit :

        Elections municipales???c’est encore loin. 🙁

      • jms dit :

        Merci de nous faire penser à la famille Martin, bien injustement oubliée dans ce petit cimetière là-haut.
        Il est en effet possible de rejoindre le PNR après-coup, les statuts le prévoient.

        Je ne ferais pas de procès d’intention sur les motivations de ce « Non ». J’ai demandé des informations à M. le Maire sur ce sujet, je m’exprimerai quand j’aurais son retour.
        A différentes occasions concrètes, la municipalité a démontré son refus d’urbanisation effrénée, je ne peux donc pas croire qu’il y ait volonté de changer de cap sur ce sujet.

      • jna dit :

        Le PNR c’est important.
        Mais sur le court et moyen terme, ce n’est pas le PNR qui proposera et encore moins imposera des axes quant à l’urbanisation de nos communes.
        Il faut regarder du côté du SCOT (Schéma de cohérence de territoire) qui va définir les directives de développement de notre territoire pour les 20 ans à venir et s’imposera aux PLU locaux.
        Le PNR n’arrivera qu’après.
        L’état (La Prefecture) a déjà énnoncé des directives précises -appelées « enjeux »- pour notre SCOT.

        Elles sont plutôt positives sur le plan environnemental, et je pense par exemple qu’après adoption du SCOT, certaines opérations immobilières ne seront plus possibles. Aini par exemple, le centre commercial de Couilly qui n’a pas de justification économique à l’échelle du territoire et qui est très discutable sur le plan environnemental, n’aurait jamais été possible à mon avis, si le SCOT était déjà en place (sauf si des aménagements politico-amicaux viennent en dénaturer l’esprit au final) . Celui-ci devrait prohiber la suppression de zones humides, leur bétonnisation, la suppression d’espaces agricoles.Je vais peut-être faire réagir jlv s’il lit ça, mais bon, je ne comprendrai jamais les fondements de ce projet.

        Le développement est déjà calibré selon la vision de l’état qui préconise de créer 300 logements neufs par an/sur 10 ans pour l’ensemble du territoire (qui inclut Esbly) mais Hors Projets d’Intérets Generaux … comme le village nature et ses milliers de logemenst sur Coutevroult et Montry.

        • papounet dit :

          mais bon, je ne comprendrai jamais les fondements de ce projet.
          tu n’es pas le seul..
          les travaux trainent en longueur et rencontrent des tas de problèmes d’humidité(le mot est faible)
          A la limite je me demande si le maitre d’ouvrage ne se demande pas si ça va être rentable d’autant plus que Intermarche a prévu une extension .? :# 🙁 :-b) :-d)

        • jlv dit :

          Bonjour,

          puisque jna me propose si genereusement de réagir, je me permets donc de réagir au sujet du centre commercial de Couilly.

          Tout d’abord, sur le plan des réglements, les terrains sont depuis l’engagement du SDAU (1997 je crois)classés en zone d’activité. Ce qui a été traduit en cohérence dans le POS du village. Et les élus en place n’iront pas plus loin !
          Ensuite, au niveau du SDRIF, la pastille qui indique la possiblité de développement économique concerne Couilly pour un ensemble de 15ha (c’est grosso modo ce qu’aura la commune dans ses
          espaces actuels donc, on ne va vraiment pas plus loin). Et le SCOT doit être cohérent avec le SDRIF. Donc expliquez moi comment vous pouvez écrire que le SCOT empêcherait cela puisqu’il faut être en cohérence avec le SDRIF ? Ce n’est d’ailleurs peut etre pas la même chose pour d’autres projets (comme le pointe la note d’enjeu mentionnée) mais ce n’est pas le débat.
          Il faudra effectivement que nous prenions le temps de parler calmement de développement économique et de son implantation : lequel, à quelle échelle et où ?
          Sur le plan de la justification économique, c’est votre avis, ill vous appartient mais d’autres n’ont pas le même avis : nous verrons bien à l’usage et je suis sur ce plan à titre personnel plutôt confiant.

          Sur le plan envrionnemental, je pense que vous faites référence à la présence de la Frayère à Brochets. Précisons tout de même que ces espaces ne sont pas connexes. Ensuite, en reprenant ce que nous débattions l’autre jour autour de la frayère à brochets, je doute fort que nous ne puissions voir le moindre brochet frayer dans cet ENS avant bien longtemps… et que la nature va eprendre
          tout naturellement ses droits à cet endroit. On peut regretter 300.000€ foutus en l’air mais c’est ainsi et je déplore vraiment qu’on ne parvienne pas à régler ce problème.

          Plus largement, sur le SCOT, je ne peux pas développer davantage car tout ce qui est disponible aujourd’hui n’est pas encore officiel, c’est à dire validé par les communes. ça ne saurait tarder…
          Pour ce qui concerne Couilly, telechargez le dernier bulletin municipal (echo numero 25) à partir du site, nous avons indiqué les grandes orientations que nous souhaitons faire valoir dans le projet de SCOT : vous comprendrez pourquoi, à Couilly, vous n’avez pas à craindre outre mesure pour la qualité de notre environnement pour les 20 ans à venir.
          jlv

          • AS77 dit :

            JLV moi je me bat pour la sauver cette frayère et bien que tous les élus qui veulent se joindre à moi ,pour la défendre ,qu’ils me contacte,ils seront les bien venues :-c)

          • jna dit :

            Je ne doute pas le la légalité de l’opération évidemment.
            Concernant le SDRIF, je ne pense pas qu’il impose pour autant de créer une zone, peut-être l’autorise-t-il. Rien n’empêcherait le SCOT d’être plus intelligent que le SDRIF. C’est de toute façon trop tard.
            Concernant les zones humides je pense que le terrain occupé par le centre commercial fait aussi partie des zones humides au sens où elles sont décrites dans les documents produits par le SDAGE.
            Enfin, … je ne peux pas changer d’avis sur ce projet tellement ça me fait mal de voir ce coin de vallée saccagé chaque que je passe devant alors que les friches industrielles ne manquent pas de l’autre côté de l’autoroute.
            Mon espoir au final, c’est de voir se développer la notion de cohérence de territoire et d’en finir un jour avec avec les tribalités municipales.

            Pour terminer je tiens à remercier jlv pour ses interventions qui sont fort instructives, mesurées et aussi n’hésitons pas à le dire, courageuses, car c’est bien sûr plus facile pour nous de le titiller 😉

            ,

  6. jms dit :

    A propos de POS et de PLU, je fais une apparté un peu hors sujet (c’est pas bien je sais), mais une de nouvelles membres me demande si quelqu’un sait où en est l’enquête publique sur le POS de Crécy. Elle se termine demain. Quelqu’un y est-il allé ou projette-t-il d’y aller d’ici demain. Il me semble que c’est important pour les créçois de savoir qu’est-ce qui va changer en matière d’urbanisme dans les toutes prochaines années.

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