Les 30 ans de l’abolition de la peine de mort
Un anniversaire !
Il y a trente ans, M. Badinter prononçait un discours devant les députés de l’Assemblée Nationale afin d’abolir la peine de mort dans notre pays. L’article premier du projet de loi « la peine de mort est abolie » fut adopté par 368 voix contre 113 le 17 septembre 1981, la loi fut promulguée le 9 octobre 1981. L’abolition n’était pas seulement un article de foi pour la gauche, elle ralliait aussi nombre de partisans de droite. Le 3 janvier 2006, Jacques Chirac, président de la république, annonçait la révision de la Constitution française avec un nouvel article qui disposait que « nul ne peut être condamné à mort, exauçant le vœu de Victor Hugo « l’abolition pure, simple et définitive de la peine de mort » prononcé lors du débat sur l’abolition en 1848. La commission culture souhaite commémorer cet évènement qui a fait entrer la France dans le groupe des pays abolitionnistes et qui a renforcé les principes humanistes de notre pays. Le 19 novembre 2011, dans la salle polyvalente de l’école de l’Orme aux Loups, la commission culture vous propose, sur une idée de Pierre Magne, un spectacle de théâtre tiré du livre de Victor Hugo, « le journal d’un condamné », une manifestation qui débutera par la lecture d’extraits du discours de M. Badinter et la visite de l’exposition préparée par l’Office d’Action Culturelle de Saint Germain sur Morin. Nous vous attendons nombreux pour fêter ensemble cet évènement important de notre histoire commune. Martine Robert – Conseillère municipale et membre de la commission culture – Saint-Germain-sur-Morin |
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Un sujet difficile que celui de la peine de mort.
La loi fut promulguée alors que les français étaient majoritairement contre.
Les pays qui le pratiquent, parmi les pays démocratiques, sont encore nombreux, les USA notamment.
Quand surgit une affaire de crime odieux, sur des enfants en particulier, nombreux sont ceux qui réclament son rétablissement au moins pour certains crimes.
A l’inverse, on se souvient de cette affaire en Angleterre, où fut condamné à mort et exécuté un innocent sur la foi du témoignage du vrai coupable. Ce fut le dernier condamné.
L’abolition est maintenant présentée comme une avancée de l’humanité.
Alors, a-t-on vraiment raison de la fêter ?
Oui, c’est un évènement à fêter pour les sociétés démocratiques qui ont pris la décision d’abolir la peine de mort en respect d’un des principes de la République : L’égalité… Pas d’innocent sur l’échafaud, ni de coupable.
A mon avis, l’homme n’a pas le droit de vie et de mort sur l’homme, quel que soit le cas de figure, c’est insoutenable. Et puis les détails sordides et atroces qui entourent l’exécution du condamné, après des siècles, voire des millénaires de civilisation dans certains pays, en être resté là !
N’oublions pas que le dernier exécuté en France était très probablement innocent.
La loi fut promulguée alors que les français étaient majoritairement contre.
Tu parles de la loi ou de la peine de mort ?
Les français étaient pour la peine de mort si je me souviens bien des sondages de l’époque, et donc contre la loi.
Il serait interressant de reposer la question aux français, mais d’une manière plus pragmatique. :#