Le coteau de Serbonne, un patrimoine géologique délaissé
Sur de nombreuses cartes postales au début du siècle dernier, le panorama de Serbonne était, à l’évidence, unsite géologique exceptionnel à découvrir aux alentours de Crécy.
Malheureusement aujourd’hui, cette vue sur le paysage du Grand Morin est perdue dans les arbres et sous la végétation. |
Aussi, je vous propose un voyagedans le passé qui m’a été inspiré par cet extrait de 1869 d’une "excursionarchéologique à Crécy-en-Brie". * L’historien de Crécy à l’époque et guide de l’excursion. La côte d’Est est devenue unbois, et à Saint-Martin il ne reste que quelques maisons. Mais qu’en est-il decette fameuse grotte ? Aussi, une expédition périlleusedans les éboulis et les lianes du coteau de Serbonne me semblait nécessaire… Voici ce qui reste du site de lagrotte dite de la Mère Rouillane… Cette fameuse grotte est-elledissimulée dans les éboulis ? En tous cas, les anfractuosités sont bienprésentes… Aussi, pour se consoler ne plus avoir le panorama de Serbonne, je vous propose celui de Crécy… la Chapelle, pris au retourde cette expédition. Je garde en souvenir quelques gamelles mémorables et des bleus au séant mais que de belles découvertes ! Sources : IndianaJones |
Quelques compléments à cet article fort passionnant :
Extrait de : Crécy, Esbly et leurs environspar Georges Husson "… un chemin de terre dans lequelnous allons nous engager. Il a un nom : « Le chanvier » (ou lechemin des Morts). A son extrémité, nous nous trouvons arrêtés par une collineà pic, plantée de sapins, tapissée de fougères, et toute hérissée d’énormesroches. C’est la colline de Serbonne, une des merveilles de la vallée. La grotte était donc connue vers 1890. Même avec les indications de IndianaJones, et connaissant le site je n’ai pas su la trouver . C’est l’aventurier lui-même accompagné de son fidèle compagnon à 4 pattes qui me l’a fait découvrir. Et en fait de grottes il y en a plusieurs, qui attendent d’être explorées. On aperçoit une bonne dizaine de mètres accessibles uniquement en rampant, et on devine que cela se poursuit en fait sous le champ Vié (*). L’aventure est parfois tout près de notre porte ! (*) : Contrairement à ce qu’écrit Husson, probablement en ayant mal retranscrit les indications orales des paysans du coin, il ne s’agit pas du "Chanvier" mais du "champ Vié" et c’est bien un champ et non un chemin. JMS |
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Un article digne de l’aventurier Indiana Jones, agrémenté de références historiques, et sur lequel j’ai pris plaisir à compléter avec mes informations.
Ce fut aussi l’occasion d’une expédition sur le terrain, un moment de brionauterie trop peu fréquent.
Bravo à tous deux :-e) :=!
jna aime cet article 😛
Les photos c’est bien, mais au final, je n’ai pas compris : vous êtes entrés dans le trou ou pas ?
Non, l’entrée de la grotte reste à découvrir… Il exite par contre des galeries que je n’ai pas explorer pour l’instant, faute d’équipement adéquat. Par contre j’ai fait le ver de terre à l’entrée de ces anfractuosités pour prendre les photos…
le ver ou l’orvet ?
😀
Dans le texte ajouté par jms, l’auteur parle du « chemin des morts » en indiquant qu’il débouche sur la « falaise » à hauteur de Serbonne.
Je suis surpris par cette appelation qui à mon sens correspond au chemin qui rejoint la route de Tijeaux (D20) un peu avant Saint Martin (point 69 sur la carte) et qui (d’après ce que j’en avais compris) aurait permis aux habitants « d’en haut » de venir enterrer leurs défunts dans le cimetière de Saint Martin.
Il y a peut-être confusion avec le bois des morts qui aurait pour origine, la présence du fameux cimetière protestant.
Lauteur s’est trompé, et même sur ce qui est entre parenthèses. Le champ s’appelle le Champ Vié. Le chemin le plus à l’ouest s’appelle le chemin du Champ Vié, celui plus à l’est et qui correspond au tracé sur la carte est le chemin de la Croquetaine, c’est probablement celui-là qu’il a suivi.
Le chemin des morts est bien celui qui rejoint la D20. Sachant que s’il a pris le chemin de la Croquetaine, juste avant il a suivi un peu le chemin de morts.
Pour revenir à ce dernier, lors de la visite guidée de la collégiale j’ai appris une autre thèse, le chemin des morts se serait appelé ainsi car les voulangeois l’empruntaient pour rejoindre la collégiale et son cimetière, via le pont (ou le gué) du Morin près du moulin. Ce dernier tronçon faisait d’ailleurs partie du chemin de saint-Fiacre qui se poursuit vers le coteau vers le lieu de pélerinage.
Pas réussi à la retrouver!