Définitions insolites de la ruralité

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15 réponses

  1. brionautes dit :

    Bonjour JMS,

    La loi sur la ruralité est en discussion au Parlement.
    Qu’est-ce-que la ruralité ?
    Ce sont les gens qui vivent en milieu rural et pas seulement les agriculteurs.
    Selon l’INSEE un village rural doit compter moins de 2.000 hb.
    Je pense que cette vision est dépassée.
    Crécy est un gros bourg rural avec ses hameaux et pas encore une petite ville.
    Le monde rural se définit par la proximité, la solidarité et la qualité de l’environnement.
    Vivre en milieu rural doit être un choix, celui d’entendre les cloches du village ou de rouler dans la bouse de vache ou le crottin de cheval.
    A long terme nos villes aseptisées sont un risque pour la santé du genre humain.

    Ruralement vôtre,

    G.MACHY
    Familles rurales Ile de France

    • brionautes dit :

      Rouler dans la bouse ? oui, à condition qu’il y ait des vaches et pas seulement des champs de maïs.

    • jms dit :

      Nous disons des choses voisines et complémentaires.

      La ruralité cela doit être un choix mais aussi une attitude face à l’environnement. Mes ancêtres paysans depuis la nuit des temps m’ont appris que la terre ce n’est pas sale, les feuilles mortes non plus (je serais un peu plus réservé sur les bouses de vache mais il faut vivre avec, vous avez raison).
      Ce ne sont pas des déchets au même titre que les emballages des produits facturés mais des produits de la terre. Se décharger sur la société pour les éliminer ne me parait pas une attitude rurale. Autrefois (certes, il n’est pas question d’y revenir) les familles vivaient en autharcie autant pour les ressources vivrières que pour l’élimination des déchets. Sans aller jusque là je pense que chacun peut faire des efforts.

      Quant à ma réflexion sur les parkings, elle pose le problème général de la gestion de l’espace en ville qui créé toute une série de contraintes et de comportements qui font le désagrement essentiel de la ville. En campagne, même s’il y a d’autres contraintes (vues plus haut) on a l’avantage et la liberté que procure l’espace.

    • brionautes dit :

      de jna : que l’on m’explique

      G. MACHY prétend que les villes aseptisées sont un risque pour la santé du genre humain.
      Cela est tout à fait paradoxal et me bombarde quelque part.
      Car enfin qu’est-ce qu’une ville aseptisée ?
      N’est-ce pas une ville où l’on respire un air neutre, non pathogène, chimiquement pûr !
      Où toutes les voitures sont dépolluantes et où les chiens font des cacas au goût de menthe fraîche.
      Alors comment parler de risque pour le genre humain ?
      Que l’on m’explique !

      • jms dit :

        Je ne peux pas répondre à la place de l’intéréssé mais je comprends l’idée. Ce n’est pas à l’air qu’il est fait référence mais plutot à tout ce qui peux venir de la nature et que l’on cherche à éliminer y compris par des moyens chimiques. Cela s’applique bien aux déchets verts, à l’eau que l’on déminéralise sous prétexte de la rendre plus propre, ou aux mouches que l’on élimine systématiquement à coup d’insecticides. Dans le même ordre d’idée et en élargissant le propos, on peut citer l’abus des antibiotiques ou des anti-dépresseurs.

  2. retraitactif dit :

    Souhaitons que votre chapitre concernant les parkings et les horodateurs ne donne pas d’idées malsaine à notre maire.
    Pour le reste concernant les déchets c’est affaire de civisme et alors là les Francais sont champions. Il faudrait un guetteur à chaque endroit névralgique qui irait remettre aussitot le déchet devant la porte de celui qui l’a déposé,accompagné d’une bonne paire de claques.

  3. brionautes dit :

    A propos des déchets verts, après la neige on a vu beaucoup de tas de neige entassés le long des routes. Non quand même pas ? il y en a qui oseraient ? … des déchets blancs alors !

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