3 créçoises de retour au pays
Il y a quelques temps déjà, jms nous avait surpris en présentant la photo d’une pièce de monnaie émise à Crécy en Brie. A l’époque le jeune reporter lomig avait identifié l’origine de l’objet.
Petit retour aujourd’hui sur le sujet pour vous présenter le lot complet des trois pièces émises à Crécy que je viens de regrouper et aussi de rapatrier au pays. Pour ces petits morceaux de zinc, c’est un retour aux sources. Emouvant non ? |
Au cours de certaines époques troublées de notre Histoire des monnaies dites de « nécessité » ont été mises en circulation pour pallier la pénurie de monnaies officielles réalisées dans des matériaux précieux ou semi-précieux et de ce fait souvent thésaurisées par les particuliers.
De grosses quantités de billets et jetons fabriqués pendant la première guerre mondiale (1914-18) et les années suivantes (1919-24). Les monnaies de nécessités "légales" étaient réalisées par les chambres de commerce, les syndicats de commerce et d’industrie, les unions de commerçants et les municipalités. Elles bénéficiaient de l’autorisation écrite ou, dans la plupart des cas, d’un accord tacite des autorité monétaires qui exigeaient qu’un dépôt de garantie équivalent au montant de l’émission fût effectué à la Banque de France. (source http://numisnecess.com/) Crécy en Brie fut l’une des deux communes du département de seine-et-marne (avec Melun) à se lancer dans l’émission d’une telle monnaie. Ces pièces de 25 mm de diamètres sont en zinc. J’ai volontairement ôté la patine de la pièce de 10 centimes (ce qui peut passer pour une hérésie), mais elle n’était pas de belle qualité et cela permet, à titre didactique, de mieux restituer l’aspect originel de l’objet. |
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J’avais complètement oublié ce vieil article de 2004 (a href= »/wordpress/?p=599″>Quand Crécy battait monnaie.
Il est vrai qu’à l’échelle d’internet, 2004, c’est le moyen-âge.
Ce serait intéressant de savoir ce qui a motiver la création de cette monnaie, à Crécy précisément.
A l’heure du paiement électronique, ce type de monnaie aurait-il encore un sens ? Pourtant des systèmes d’échanges de service se développent, en-dehors de l’économie organisée. Une monnaie devient nécessaire pour quantifier ce type d’échange. Un moyen aussi d’échapper à l’impôt et autres prélèvements obligatoires.
Cher ami, tes questions sont intéressantes, mais il y a quand même des débuts de réponse dans le texte.
Mais il est vrai, on doit pouvoir retrouver dans les archives de la Mairie les textes des décisions qui ont enterriné cette émission de monnaie.
J’avoue que je n’ai pas le courage de faire la démarche auprès de la municipalité et après le vent que je me suis pris au sujet du blason, je n’ai pas vraiment envie de le faire.
Tiens à propos du blason, je prépare une suite car j’ai de nouveaux éléments … une nouvelle piste prometteuse. Je les aurai miss MAAF !
Tiens à propos du blason, je prépare une suite car j’ai de nouveaux éléments … une nouvelle piste prometteuse. Je les aurai miss MAAF !
Tu regardes trop la télé JNA 🙁
« Au cours de certaines époques troublées de notre Histoire des monnaies dites de « nécessité » ont été mises en circulation pour pallier la pénurie de monnaies officielles réalisées dans des matériaux précieux ou semi-précieux et de ce fait souvent thésaurisées par les particuliers. »
A propos de thésaurisations par des particuliers, cela me fait penser à un fait relativement récent, on s’éloigne un peu du sujet mais c’est le propre des échanges : Il fut un temps où on avait du mal à trouver des pièces de 5 F. Il paraît que du fait qu’un peu d’argent entrait dans leurs alliages, elles étaient thésaurisées par les femmes de ménage et employées de maison ibériques, espagnoles ou portugaises je ne sais pas trop, les secondes ayant succédé aux premières quand la situation économique de l’Espagne s’est améliorée.
Les revers des 3 pièces sont-ils identiques ?
Et José, sur un autre sujet, moi aussi je me suis pris un vent quand j’ai demandé à la Mairie si je pouvais accéder au beffroi de l’église Saint-Georges pour vérifier notre histoire de cloches.
Le clocher est en trop mauvais état, m’a t-on répondu… 🙁
En revanche, j’ai appris que les archives municipales se trouvent aux Archives Départementales à Dammarie-les-Lys.