Contournement de Coulommiers, réunion publique le 15 décembre à Maisoncelles
Le contournement de Coulommiers continue de faire parler de lui.
Cette fois, ce sont les élus qui organisent une réunion d’information, le 15 décembre 2010 à 20h30 à la salle des fêtes de Maisoncelles. Cette réunion a été initiée par M Riester Député-maire de Coulommiers et par Mme Picard conseillère général du même canton. Ce projet a ressurgi au printemps à l’initiative de ces mêmes responsables. Un document d’étude est paru présentant divers tracés. La remise sur le tapis de ce projet et les trajets proposés ont interpellé les populations sur un sujet qui ne laisse guère indifférent. A la veille des fêtes, on se demande quelle peut être l’urgence de cette réunion. Quelles annoncent vont être faites ? On sait qu’une étude plus détaillée a été commandée au conseil général pour la fin de l’année. On sait également que le canton de Coulommiers a démarré l’élaboration de son SCOT (Schéma de COhérence Territoriale), document qui définit les grandes lignes des zonages du canton : zones constructibles, routes, etc. Sachant que l’étude du contournement de Coulommiers va au-delà de son canton et en particulier a des conséquences pour quelques-unes de nos communes du pays créçois. Une bonne raison de s’y intéresser avant que des décisions importantes soient prises … |
Ce plan précise les différentes variantes auxquels aboutirait le projet. Si dans un premier temps c’est le tracé autour de Coulommiers qui est en débat, les conséquences de ce tracé sont dévastatrices pour les communes de Pommeuse, Faremoutiers, Mouroux, Saint-Augustin, Guérard, Mortcerf, La celle-sur-morin, Voulangis, Crécy.
Dans ce contexte les associations environnementales, et plus généralement tous ceux qui perçoivent les menaces de ce projet, se mobilisent pour refuser que soient abimées nos vallées du Grand-Morin et de l’Aubetin. Il ne s’agit pas de nier les difficultés de circulation automobile mais de refuser des solutions qui détruisent sans résoudre le problème. Créer une nouvelle route amènera plus d’urbanisation et donc à terme plus de trafic dans nos vallées. Il faut revenir au besoin initial plutôt que de partir d’une solution préconçue et basée sur des critères du siècle dernier. Analyser chaque point noir, chaque flux. D’abord au niveau de l’agglomération de Coulommiers puis dans les autres communes des environs. Et ce, en se plaçant dans le contexte de 2013-2015 où sera mis en place le contournement du péage (route A4-RN36) et le doublement de la RN36 jusqu’à l’obélisque. Ici ou là, les gens n’ont pas vraiment conscience des conséquences que pourraient avoir un tel projet. Certains sont même parfois tentés d’être séduits par quelques avantages illusoires et éphémères qu’ils croient qu’apporterait le projet. Que n’entend-on pas, sur ce site même parfois : « avec la circulation que l’on a sur notre route, il faut faire quelque chose ». Et la suite vient comme une évidence « il nous faudrait un bon barreau » comme d’autres diraient « il nous faudrait une bonne guerre ». Ce n’est pas ce qui résoudra le problème. A chaque rond-point du tracé projeté, des constructions verront le jour. Des projets sont déjà dans les cartons. Les promoteurs vanteront les mérites de l’emplacement « à seulement 35mn de Paris via la nouvelle route ». On a si souvent vu ce genre de slogan, si loin des réalités du quotidien des automobilistes. On imagine bien ce que donnerait la création d’une route traversant la vallée du Grand-Morin, en termes de nuisances sonores et visuelles. Les riverains du tracé seront directement impactés, certains de très près. Si beaucoup d’habitants ont choisi de vivre ici, c’est pour une certaine qualité de vie, des paysages encore magnifiques et que l’on nous envie. Une beauté, une tranquillité qu’il convient de préserver. C’est la conservation de ce patrimoine qui doit être l’action d’intérêt général à privilégier. Le Pays Créçois, les villages de la vallée du Grand Morin, de la brie en général ont la volonté de développer une forme de tourisme qui valorise nos paysages, notre patrimoine local. Un tel projet anéantirait cette forme de développement touristique en banlieusardisant un peu plus nos villages. C’est donc aussi un choix de mode de vie qui doit être défendu. Il faut sortir des clichés du XXème siècle, où l’on construisait toujours plus de routes pour tenter de satisfaire un besoin de déplacement toujours inassouvi. On va vers un monde où le meilleur déplacement est celui qu’on n’a pas à faire. L’utilisation des nouvelles technologies et le développement économique local doivent conduire à générer moins de déplacements. Le ré-équilibrage des emplois vers l’est doit être privilégié. Il faut déplacer les emplois plutôt que les employés afin de générer moins de déplacements quotidiens et améliorer la vie des habitants. C’est dans cette logique-là que souhaitent s’inscrire les associations en refusant des projets pharaoniques d’un autre temps. JMS Quelques liens associatifs : http://www.nonaubarreaun34n36.wordpress.com/ http://web.me.com/monespacemobile/SAINTAUGUSTINAVANTOUT/ |
(article vu 30 fois)
« il nous faudrait un bon barreau » comme d’autres diraient « il nous faudrait une bonne guerre ».
Expression qui a le mérite d’être claire car elle traduit bien une forme de dénigrement et déni du problème. Une telle communication me semble relever de pratiques anciennes où la propagande prenait le pas sur le débat. Cela fait froid dans le dos, mais c’est de saison. Tout cela nous invite au silence, inutile de rentrer dans le jeu idiot de la provocation.
A quand le contournement du barreau 😉
Je savais que cela ferait réagir.
L’idée est forte, pour bien montrer qu’il ne faut pas pêcher par simplisme des idées et des slogans, le yaka faucon.
Ce n’est pas en créant une nouvelle route que l’on résoudra les problèmes. L’article s’emploie à essayer de le démontrer.
Bon sang mais quel problème en dehors de celui d’une nuisance éventuelle due au barreau?
Est -ce que ce barreau est projeté uniquement pour fluidifier le trafic routier qui n’est quand même pas catastrophique pour Crécy oui c’est uniquement pour que les » coulomériens? » se rendent plus vite vers l’ouest.
C’est forcément plus complexe qu’il n’y parait.
Il y a les raisons évoquées, des non-dits et peut-être des raisons cachées.
Les raisons objectives mises sur le tapis sont celles des encombrements de Coulommiers et des points noirs de circulation actuels ou futurs.
Ensuite si on gratte, on peut se demander si effectivement Coulommiers ne rêve pas d’un accès plus direct à Paris.
Et puis il y a toutes les effets d’aubaines de communes traversées pour créer leur ZA ou ZA bis près des futurs rond-points. Et au-delà des ambitions des communes, celles des promoteurs qui peuvent y voir un nouvel eldorado.
Si d’aventure il serait question de transformer l’aérodrome de voisins en aéroport « d’affaires » effectivement il y aurait une certaine logique à vouloir communiquer par route vers l’ouest ?
n’est-ce pas ça finalement car je me souviens que lors de la création de disney des bruits couraient et c’était aussi en 85/90.
Alors simple coincidence 😉 :#????
A l’époque en effet on a parlé de ça. Ce n’est plus d’actualité. Par contre il est question de faire de l’aérodrome de Vatry, un aéroport low-cost.
C’est entré dans les faits
mon dernier commentaire à ce sujet qui ne mérite plus qu’on le commente.
Je constate le côté ambigu des 2 slogans de l’affiche :
non au barreau (OK)
et non aux déviations sud.
On est donc toujours dans la même logique qui consiste à suggérer un Oui à une déviation nord, chez les autres.
Commentaire intéressant.
En fait chaque slogan est clair et précise ce qui n’est pas souhaité :
Non au barreau : réfute les tracés nord et sud
Non au déviations sud : réfute les traces sud et grand sud
La boucle est bouclé.
Personnellement j’aurais préféré la version synthétique : non à la déviation.
L’avantage de répéter les 2 slogans est que chacun est parlant pour les populations concernées.
Ta réponse mon cher jms a pourtant tout d’une déviation du point de vue rhétorique … dire ce que l’on ne veut pas, mais ne pas dire ce que l’on souhaite …
car tu refuses de reconnaître que les associations dites de « protection » de l’environnemet sont prêtes à sacrifier un tracé nord pourvu que ça ne passe pas par le sud (et je ne parle pas de celles qui ne sentaient pas concernées par le « barreau » de Serbonne).
La pratique de langue de bois est dommageable.
Point de langue de bois.
Il est vrai qu’il est toujours plus facile de dire ce que l’on ne veut pas que de proposer.
Ce qui importe c’est le dénominateur commun et ce qui en a suivi, l’union des associations contre le principe de la déviation, en revenant au besoin initial et en imaginant une forme de développement qui ne nécessite pas forcément la construction d’une nouvelle route.
peut-on savoir vraiment qui ou quoi est le 1er à avoir eu idée de ce projet LE BARRREAU et quand :# ?
Cela remonte au début des années 90.
Les anciens « combattants » contre le barreau se souviennent de cette fête de protestation sur le tracé vers 95.
Qui fut l’initiateur au début, je ne sais pas …
ce projet a bien été initié par quelq’un et pour quoi faire;quelle utilité.
ça rejoint mon commentaire de 10h25.
Il est dit dans le texte que (parmi d’autres)Crécy la chapelle est impactée…Y a t-il une ou des associations de lutte contre le projet de viaduc composées d’habitants de Crécy???
Les associations ne sont pas forcément dédiées à une commune, sauf peut-être pour Saint-Augustin (Saint-Augustin Avant Tout) et Pommeuse (ADEVA). Elles représentent les habitants des vallées du Grand-Morin en général : SVGM (sauvegarde de la Vallée du Grand Morin), ARVM (Association des Riverains du Grand Morin, DVGM (Défense de la Vallée du Grand Morin) et de l’aubetin : Aubetin-Environnement.
Un peu plus vicieux..
Combien y a t-il de CRécois dans ces associations 😉
Je n’en sais rien. A mon avis, pas assez.
Trés vite va se poser la question de la représentativité des associations …. je souris en voyant fleurir de nouvelles associations …qui auront bien du mal à adopter une position commune.
Syndrome PNR ?
Les associations se sont regroupées précisément pour avoir des actions communes. Celle-ci en est une. A la fois ratisser large en rassemblant des gens et des villages qui ont des idées au départ différents et créer un noyau central pour des prises de décisions rapides. Les responsables politiques veulent avoir un minimum d’interlocuteurs, la structure qui s’est mise en place répond aussi à ce besoin, une fusée à deux étages en somme. Concernant la représentativité, une association comme ADEVA comporte des centaines de personnes, ARVM a obtenu plus de 1500 signatures contre le barreau. C’est du concret.
plus toujours plus et sans rien résoudre :#