Du nouveau pour les piétons
Communiqué de la Prévention routière 77
Comme vous le savez, le 16 novembre est paru au Journal officiel un décret (n°2010-1390 du 12 novembre 2010) qui introduit dans le Code de la route plusieurs modifications importantes de sécurité routière (cf : communiqué de presse de la DSCR). |
Ces règles ont d’ailleurs été rappelées de manière précise dans le communiqué de presse de la Sécurité Routière ci-joint. Pour notre association, le piéton ne doit donc en aucun cas traverser n’importe où et n’importe comment, ce qui aurait comme conséquence de mettre sa vie en danger.
Concernant le « tourne-à-droite » pour les cycles, il est important de préciser que celui-ci ne sera possible qu’à certains carrefours et lorsqu’une signalisation particulière sera installée. Les cyclistes doivent dans tous les cas respecter les passages pour piéton. Il est finalement important de rappeler que ces règles doivent être vécues dans une logique de partage de l’espace de circulation et qu’elles n’enlèvent en rien la responsabilité des usagers les plus vulnérables bien qu’elles renforcent leur protection. Jean-Jacques Paradeis |
Concernant le piéton (et les véhicules) la nouvellerègle ne change rien pour ce qui est de la notion de priorité si ce n’est quemaintenant, le véhicule doit ralentir ou s’arrèter si le piéton montre nettementson intention de traverser.
Une règle qui reste immuable, c’est que celui-ci s’assure qu’il peut le faire sans danger; une subtilité à la fois trop générale etpropre à chacun. Vous remarquerez que le mot « prioritaire » ou« priorité » n’apparait jamais.. Il faut donc et depuis longtemps bannir ces mots lorsquel’on parle de sécurité piéton. Pour rappel et surtout vis-à-vis des enfants, ne jamaisemployer l’expression « passage protégé »; un passage« piéton » ne protège de rien. RA pour PR77. |
(article vu 5 fois)
Cela fait quelques semaines que l’on entend parler de ces modifications du code de la route sans que les informations divulguées à ce propos soient très claires, à mon avis.
Le communiqué de la prévention routière (lien en pdf) évoque les textes sans nous les expliquer; il ne lève aucunement le voile sur les ambiguités qui subsistent dans nos petites têtes, qu’elles soient pour le coup, d’automobilistes, de piètons et de linottes (je ne parle pas des têtes d’abrutis qui se moquent du code de toutes façons).
Alors voici deux questions auxquelles j’aimerais qu’un spécialiste réponde :
1) que se passe-t-il quand le piéton est en dehors d’un passage « piétons » mais à moins de 50 mètres d’un tel passage et qu’il manifeste l’envie de traverser … par une quelconque attitude aujourd’hui indéterminée par le code ?
2) Que se passe-t-il, si le piéton est à plus de 50 mètres d’un passage et qu’il manifeste de la même façon -toute aussi indéterminée- son intention de traverser …
J’ai une question subsidiaire : comment détermine-t-on la distance de 50 mètres … mais peut-être que cette notion de distance n’a plus lieu d’être où que je n’ai rien compris.
Franchement, …je suis demandeur d’éclaisrcissements et ce n’est pas le communiqué officiel de la PR qui me les apporte, c’est un peu dommage.
Cela ne me parait pas plus difficile que le jeu des 4 beffrois :
cas 1 : le piéton est en tord s’il passe
cas 2 : le piéton a le droit de passer
50m ? comment tu n’a pas ta chaine d’arpenteur en permanence sur toi !
Bien mon Cher José ça me paraît des plus simples. La Prévention Routière n’est pas un organisme juridique qui édicte des lois qui permettent de trancher en cas de problème. Comment pourrait-elle sous entendre qu’on puisse, alors qu’il y a un passage pour piétons, traverser en dehors ? La deuxième question relève du même bon sens. Quand un automobiliste voit un piéton imprudent il fonce dessus 😀 Allez vous l’avez bien compris, je rigole. Comment un automobiliste pourrait-il, lui aussi, se sentir déresponsabilisé.
Florence fait un peu d’humour et c’est bien même sur un sujet « sérieux ».
le code de la route ,que ça plaise ou non et comme toutes les lois , nul n’est censé les ignorer et sont appicables par tous.
la finalité du code de la route ,c’est d’assurer sa propre sécurité et celle des autres.
mon avis perso???
Si nous étions tous conscients de notre responsabilité, plus respectueux des autres, en un mot plus civilisés peut-être n’y aurait-il pas besoin de code de la route ou moins contraignant??
:#
Par délégation de la PR ,je vais tenter d’éclaicir tes interrogations.. 😮
1) quand le piéton traverse en dehors d’un passage piétons à moins de 50m de ce dernier,que se passe t-il?
déjà il se met en danger-ensuite il commet une faute au regard du code de la route ce qui peut lui couter une contravention même s’il n’y a pas de circulation..si en général en cas d’accident le tribunal a tendance à déclarer le véhicule responsable,il s’avère qu’en cas de témoignage en défaveur du piéton, cette responsabilité pourrait être partagée dans la mesure ou il est prouvé que le piéton n’a pas observé les règles de sécurité propres à lui-même et faisant partie du code de la route.
2) S’il manifeste son intention de traverser..
rappel de ce qui précède;il doit s’assurer qu’il peut le faire sans danger etc..
si un véhicule arrive à proximité du piéton et que celui-ci lui manifeste son intention de traverser, le véhicule doit céder le passage au piéton.
3) la détermination de la distance de 50M..déja je crois qu’il ya une tolérance de + ou- 2M; ensuite je te conseille d’avoir toujours sur toi un décamètre et vérifier que tu es bien dans la distance règlementaire et même de faire une marque au sol avec une bombe de peinture;ces équipements devraient être obligatoires pour le piéton comme le sont le triangle et le gilet pour l’automobiliste. 😉 😉 ;-
pour parler plus sérieusement 😛 ;;; tu apprécie cette distance comme tu fais d’habitude quand tu veux apprécier une distance dans un autre contexte :-a) quand tu vas à la chasse par exemple :#
Ce n’est pas encore très clair. Car tu n’as pas pris en compte les deux cas de figure que j’évoquais.
D’après ce que j’ai entendu, il y aurait lieu de distinguer deux cas : à + et à – de 50 d’un passage.
D’après cette source sûre mais pas certaine, j’ai retenu qu’au-delà de 50 mètres d’un passage, il suffit au piéton de manifester son intention de traverser (ce qui ne veut pas dire « s’engager ») pour se placer dans une situation « comparable » à celle du passage « piéton ».
En gros l’automobiliste doit s’arrêter dès qu’un piéton manifeste son intention de traverser :
– sur un passage « pieton » délimité,
– quand le piéton se situe au-delà de 50 mètres du passage.
En revanche, quand il est « hors » des clous et à moins de 50 mètres du passage, le seul fait de manifester son intention de traverser ne contraindrait pas l’automobiliste à s’arrêter obligatoirement.
Peut-être me trompe-je mais c’est la lecture qui en a été faite dans un reportage radio il y a quelques temps.
l’intention de traverser c’est de poser le (les) pieds sur la chaussée; pas defaire un « bras d’honneur » vers l’automobiliste :-c) .
une lecture d’un reportage radio ..explique nous comment tu fais :#ça m’a l’air aussi compliqué que de faire faire une lecture par une radio :b 😉 o
fais le test;allonges toi sur la chaussée pour voir si l’automobiliste s’arrête et raconte nous après…si tu peux. :#
Question subsidiaire aux interrogations de jna : où se situe le passage piéton de la photo ? et quand a été prise la photo ?
Là où l’on peut se prendre une prune pour moins que ça !
Dans Voulangis sur la route « de Melun » à hauteur de la zone 30.
Pour le lieu, c’est une bonne réponse !
J’ai oublié de répondre au « Quand ? »
Pas simple.
Je note que les arbres sont en feuilles, bien verts et que le ciel, ce jour-là était un peu chargé. La forme du feu arrière du véhicule m’incite à penser que la photo a étét prise, il y a moins de 5 ans.
Ca nous laisse encore pas mal de dates possibles.
Il faut aussi que jms ait été dehors ce jour là avec son appareil en bandoulière Vous me direz, il ne quitte plus son appareil photo, donc, ça ne nous aide pas beaucoup !
Je me lance : le jour du dernier Voulstock, avant l’arrivée des spectateurs et alors que jms était encore à peu près lucide.
C’est une mauvaise réponse, quoique la référence au feu arrière démontre une certaine érudition dans le domaine automobile.
Je demande juste l’année, et cela peut se déduire assez facilement.
Octobre 2008, à la pose des ralentisseurs et de la zone de limitation à 30km/h ? :#
Bonne remarque.
C’est donc après cette date.
A l’inverse cela ne pourrait pas être la semaine dernière. C’est antérieur à un autre événement.
Reste à trouver lequel.
En fait en 2010, la sente du clos Biget, qui est le sentier qui traverse la départementale au niveau du passage piéton a été aménagée. Ce qui n’est pas encore le cas sur cette photo.
On est donc après 2008 et avant 2010, en fait en mai 2009.
l’article du décret concernant la circulation des piétons :
Décret n° 2010-1390 du 12 novembre 2010 portant diverses mesures de sécurité routière
Article 17
Le premier alinéa de l’article R. 415-11 (« Tout conducteur est tenu de céder le passage aux piétons régulièrement engagés dans la traversée d’une chaussée
« ) est remplacé par les dispositions suivantes :
« Tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre. »
———————————————————
En fait la nouveauté ne porte que sur la notion de « manifestant clairement l’intention de le faire » (c’est à dire de traverser).
Concernant les 50 mètres qui m’ont troublé, il s’agit d’une autre mention du code qui dit qu’à moins de 50 mètres d’un passage « piétons », le piéton doit emprunter le passage pour traverser. C’est un peu contardictoire avec l’article 17 qui dit que le copnducteur doit systématiquement céder le passage au piéton … Il y a donc une zone ‘trou noir » dans une zone de 50 mètres de part et d’autre d’un passage piérons.
A la fois l’automobiliste doit céder le passage au piéton qui voudrait traverser dans cette zone, mais par ailleurs, le piéton n’a pas le droit de traverser la chaussée dans la même zone !!!
:paf 😐
je n’y vois aucune contradiction ??????? :# 🙁
Le commentaire de PR77 du lundi 06 décembre 2010 à 11:10:28 expliquait bien les choses. C’est assez clair, hormis l’appréciation des 50m qui peut porter à litige.
L’intention de s’engager peut aussi être une chose difficile à estimer, et je ne parle pas du cas des enfants qui chahutent au bord de la route et qui peuvent décider de traverser sans forcément en manifester l’intention de manière cohérente.
Cela veut dire quand dans le doute, si quelqu’un attend au passage piéton (à moins qu’il soit assis sur une chaise, montrant ainsi son intention de rester sur place), il vaut mieux arrêter son véhicule, au cas où il viendrait à l’idée du piéton de peut-être envisager de traverser.
j’étais en nouvelle calédonie en novembre 2009 et vous ne le croirez pas..toutes , je dis bien toutes les voitures s’arrétaient dès qu’un piétion se tenait sur le bord du trottoir dans l’intention de traverser..passage piéton ou pas :=! .
pourtant là bas ce sont « encore » des français mais plus civilisés que ceux d’ici. :#
puisque JNA m’asticotte sur PR77 je vais prochainement lui en sortir d’autres ce qui lui permettra encore de faire semblant de ne pas comprendre 😉 .
comme on dit populairement: »on ne va peut-être pas passer le réveillon la dessus »..hein JNA? 😐
Non je ne t’asticotte pas, j’essaie simplement de mettre au clair un texte qui ne l’est pas totalement.
IL y a deux articles du code (l’un situé en partie législative -la LOI- , l’autre en partie règlementaire – les décrets d’applications-) qui à mon sens ne se recouvrent pas bien.
Car, on lit à un endroit que le piéton DOIT emprunter le passage piéton s’il est à moins de 50 mètres d’un tel passage (et qu’il doit traverser perpendiculairement au trottoir) mais on lit aussi que l’automobiliste doit s’arrêter dès qu’un pièton semble donner l’impression de vouloir traverser. Or comment le piéton pourrait il manifester son intention de traverser dans un « espace » où, il ne DOIT PAS traverser. « Par définition », il est donc impossible qu’un piétion manisfeste son intention de traverser à moins de 50 mètre d’un passage protégé. Je ne serais pas étonné que des avocats auront l’occasion d’exploiter ces ambiguités.
Enfin José ça me paraît tout simple. Ce n’est pas parce qu’un piéton se met en danger en contrevenant à la Loi que le conducteur doit prendre le risque de le blesser ou de le tuer. Personne ne pourra donner raison à l’automobiliste d’avoir agi ainsi, même si le piéton s’est montré imprudent.
Oui évidemment José vous soulevez un problème qui peut se poser 😉 Si l’affaire va devant la Justice le conducteur peut voir sa peine atténuée si le piéton s’est mis dans son tort. Mais il risque de ne pas s’en tirer très bien s’il l’a tué ou gravement blessé. Enfin parlons de choses plus gaies 🙁
tous conducteurs doit être maitre de son véhicule 😉
Florence. Nous ne parlons pas ici de bon sens, mais de textes de loi.
J’aime assez la concordance des temps … dans la dernière phrase de mon commentaire 😮 😮 😮
Si le piéton est à plus de 50m du passage piéton il passe de la même façon que à moins de 50Mn prenant les mêmes précautions hou la la dur dur le JNA;
un passage piéton est surtout fait pour canaliser les piétons..qu’ils ne traversent pas n’importe ou et n’importe comment.
dit on passage piéton ou passage protégé
passage piéton..si tu lisais les articles et/ou commentaires hein??? on le dit partout
Dur dur. :paf
Comme le disait Daniel un passage protégé ne protège de rien. J’en sais quelque chose habitant en bordure d’une des principales artères de ma ville qui donne accès de surcroît vers une de ses sorties. Le nombre de cinglés qu’on peut voir c’est pas possible 😐
http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-conseils/Toutes-les-fiches-conseils/Modes-de-deplacement/Pietons/%28article_id%29/1334/%28position%29/1#Anchor1
ci-dessus un lien utile en cette période de fêtes. :-a)
» Tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre. »
Pourquoi : « au besoin » en s’arrêtant. J’aurais trouvé plus prudent d’écrire : « en s’arrêtant » tout court. Il peut y avoir de l’imprévu, le piéton qui tombe, et le conducteur qui ne peut pas stopper son véhicule assez vite.
la fin des chauffards européens (surtout allemands et luxembourgeois) :=!
Sécurité routière :
Deux progrès importants au niveau de l’Union européenne
L’association Prévention Routière se réjouit de l’accord politique intervenu au sein du Conseil des ministres des transports de l’Union européenne au sujet d’une directive transfrontière, pour laquelle elle s’est ardemment mobilisée en liaison avec l’European Transport Safety Council (ETSC) à Bruxelles.
Cette directive1 a pour objectif de mettre en place un échange entre Etats membres des informations permettant d’identifier les conducteurs infractionnistes immatriculés dans d’autres pays de l’Union européenne.
L’adoption prochaine de cette directive permettra d’assurer une égalité de traitement de tous les citoyens de l’Union européenne quant au respect des règles locales du Code de la route, en conformité avec le principe de liberté de circulation au sein de l’Union européenne.
Elle mettra fin à une impunité qui affecte la crédibilité du système de contrôle-sanction et contribuera à la baisse du nombre de victimes de la route2.
Le Conseil des ministres des transports a en outre apporté son soutien aux Orientations politiques 2011/2020 en matière de sécurité routière. Comme elle l’avait déjà fait pour la décennie 2000-2010, la Commission européenne fixe l’objectif de réduire de moitié le nombre de tués sur les routes de l’Union ainsi qu’une forte réduction du nombre de blessés. Elle propose aussi de mettre l’accent sur les problèmes de l’alcool ou de la drogue au volant ainsi que sur les accidents de la route au travail.
J’ai vu un reportage édifiant à ce sujet. Il existe au Luxembourg des sociétés de location de véhicules qui proposent en location à des français aisés des berlines plutôt allemandes pour pouvoir rouler ene toute impunité sur les routes françaises.
La police connait le manège et essaie parait-il de relever l’adresse des conducteurs dès que l’occasion lui est donnée même s’ils n’ont pas commis d’infraction.
Ces sociétés de locations ne correspondent en général qu’à une bôite postale au Luxembourg et sont créées et gérées depuis la France.