Le diagnostic de territoire du Pays Créçois
par
Jean-Michel Sagnes
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21 septembre 2010
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Comment définir le Pays Créçois ? Quelles sont les caractéristiques de ce territoire qui tient tant à ses spécificités ?
La Communauté de Communes a produit cette étude pour définir ce quelle est, avec l’ambition de mettre en œuvre des projets d’avenir, en cohérence avec son identité.
Le rapport est désormais disponible en ligne sur le site du Pays Créçois : http://www.cc-payscrecois.fr/Diagnostic-de-territoire.html Un détail qui a son importance : l’étude a inclus les 4 communes voisines susceptibles de rejoindre la CCPC : Couilly, Montry, Esbly et Quincy. Je conseille sa lecture à tous car il est assez synthétique, se lit facilement et permet d’apprendre beaucoup sur notre lieu de vie.
Les thèmes abordés sont :
La démographie
L’action sociale au travers de la politique de la jeunesse, des associations et des services aux habitants
Les transports, le logement, l’emploi
Les activités économiques : artisanat, tourisme et agriculture
L’environnement : espaces naturel, gestion de l’eau et des déchets.
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Quelques remarques
le territoire est découpé en 3 parties selon une logique de densité de peuplement en fait : o le plateau rural o le pôle de Crécy semi-urbain o les communes du nord-ouest plus peuplées et urbaines Un découpage assez exact et on dont peut se demander dans quelle mesure il peut nuire à l’homogénéité et finalement à l’identité du territoire.
Une terre d’immigration modérée mais aussi un lieu de vie. Que l’accroissement de la population soit pour moitié issu de peuplement et pour moitié issu d’accroissement naturel est révélateur d’un lieu où l’on s’installe et où l’on reste parce qu’on y est bien.
Un secteur associatif très dynamique malgré des équipements jugés insuffisants et inégalement répartis.
Des efforts faits pour l’enfance. Cependant le faible taux de scolarisation des 18-24 ans est notable. Les jeunes du pays créçois font ainsi moins d’études que la moyenne d’Ile-de-France et même de seine-et-marne. Eloignement des universités ? faiblesse des moyens de transport ? désirs de rester au pays ?
Le chapitre sur le bassin de vie (transport, emploi, habitat) mériterait peut-être un grand développement. Pourtant tout y est : le déficit en emplois et en transports. Ainsi que celui en logements où l’on sent le dilemme entre proposer plus de logements à nos jeunes tout en conservant un logement traditionnel, de faible densité, de propriété individuelle.
Les difficultés des commerces sont signalées, les concurrences des territoires voisins bien marqués en termes de lieu d’implémentation. En termes d’attractivité des commerces pour les clients issus du pays créçois, cette concurrence mériterait également d’être mise en évidence.
Les atouts touristiques et les actions mises en œuvre sont bien posées. La nécessité de tenir compte de l’ouverture de « Villages Nature » dans le développement du tourisme local est évoquée.
Concernant l’offre d’activités liées à l’environnement, on reconnaît qu’elle est insuffisante malgré quelques réalisations et atouts naturels de qualité.
Conclusion
Le document ne comporte pas de conclusion mais on a envie d’en faire une. Il s’agit d’un territoire contrasté, qui présente des déséquilibres notamment en termes économiques, mais qui dégage une identité marquée par un environnement attractif car relativement préservé. Quel peut être le développement du pays créçois face à ceux de la ville nouvelle proche qui va s’agrandir et aux pôles d’attraction voisins. Conserver cette dualité entre une partie urbaine et une partie rurale avec le secteur de Crécy en tampon ? Quelles activités économiques développer ? si un développement est souhaitable et possible ? S’urbaniser plus ou résister ? Que de questions et de choix, si choisir est possible ! Maintenant que la situation est posée, quelle suite à donner à cette étude ?
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(article vu 14 fois)
le document est bien réalisé ,la rivière et ses pêcheurs y est bien illustré et reconnue ,une petite erreur pas 500 pêcheurs mais 800 à 900environs le parc naturel serait un atout majeur pour le développement économique et la créations de nouveaux métiers et emploies :-e)
Depuis un certain temps je vois écris ici ou là concernant le projet du PNR de développement économique et de création d’emplois et là je m’interroge quels emplois ?
Dans un premier temps il faut considérer la demande quelle est-elle ou quelle pourrait elle être ?
Ensuite il faut la rapporter à l’offre et quelle offre ?
Créer des emplois oui mais pas n’importe quoi ni a n’importe quel prix.
Je m’explique si c’est pour créer des emplois de smicard (précaire), donc des personnes qui ne pourront pas se loger, ni vivre dans le pays créçois ou à proximité du PNR, car au vue de l’offre actuelle au niveau habitat social et surtout au vue du prix de l’immobilier qui dans notre région ne connait pas la crise, on risque de créer exactement ce qui moi me gêne c’est-à-dire un bassin d’emplois à un endroit et un lieu d’habitation 50 à 100Km plus loin.
Tiens c’est bizarre on dirait le schéma d’aménagement du territoire en ile de France.
C’est pour cela que j’émet un doute sur la possibilité de développement et de pouvoir créer des emplois économiquement viables en ce basant sur ce que pourrais être le PNR.
C’est peut être une des solutions, mais dans ce cas c’est une solution plus environnemental qu’économique et malheureusement pour beaucoup c’est l’économie qui nous fait vire et pas l’environnement.
:#
pour le parc naturel il est important pour les personnes qui se posent des question de se rendre dans un PNR et de parler avec les personnes qui les gèrent le travail effectué et les profits à en tirer
bientôt sur les bords du grand morin lieu de recueil ,sur les restes de la vache disparu (voir l’article la pêche à l’os ,il faut avoir la moelle :=! :-d) :-a)
Cette question est essentielle et il sera important d’y apporter une réponse, ce qui n’est pas vraiment le cas.
Vous avez tout à fait raison d’évoquer le type des emplois qui pourraient être créées par des nouvelles activités touristiques. Il ne faut pas se voiler la face, on n’est pas dans la haute technologie.
Le tourisme, on l’a pas choisi, c’est plutôt l’implantation de Disney et maintenant de Pierre et Vacances qui nous l’a imposé. Dans ces grands groupes, on trouve bon nombre de petits boulots mal payés mais aussi des emplois de cadres, de techniciens, de créateurs, …
Que pourraient être les emplois dans le cadre d’un tourisme disons plus traditionnel ? avant tout celui d’activités artisanales avec ses petites entreprises et ses employés. A côté de cela, on peut imaginer tirer vers le haut avec des artisans d’art.
Si un PNR est mis en place, il y aura une structure avec certes des hôtesses d’accueil, du personnel administratif, mais aussi des spécialistes de biologie, d’histoire locale, des chercheurs, des experts en aménagement rural, …
En tout état de cause, c’est clair que ce ne sera pas la Silicon Valley, et au final des revenus moyens en baisse par rapport à actuellement.
J’ai parcouru attentivement ce document au demeurant assez bien conçu;cependant j’y vois quelques « bémol »… 😮
Il présente un caractère assez optimiste(que je peux comprendre) qui ne tient pas beaucoup compte des pollutions et incidences « urbanistiques » à venir dont on parle beaucoup en particulier sur ce site. 🙁
J’y vois quelques erreurs ou confusions (involontaires dont je ne peux douter 😉 ):
Un « espace naturel sensible de 11km de Crécy à Couilly »?de quel et à quel point cette mesure est prise?
La frayère apparait 2 fois dans le texte sous 2 appellations différentes :# ;frayère à brochet-frayère du marais.
A noter que si cet espace est accessible au public; il n’en n’est fait que peu de publicité et je n’y observe pratiquement aucun visiteur. 😮
Pourrait t-on nous expliquer l’impact du réseau de fibres optiques sur le particulier? :#.
La » vallée des peintres » accessible au cyclotourisme. :-c) :#
Location de VTT à crécy? :#
Qu’est-ce que la « branche alimentaire »? :#
Depuis le temps qu’on parle de la venue de communes dans la CCPC;qu’en est-il aujourd’hui?
Quelques éléments de réponse :
ENS : je pense que c’est 11km² (carré)
La frayère est citée dans 2 chapitres en effet, sur la gestion de l’eau et en tant que ENS.
La vallée des peintres peut être effectuée en vélo en effet, il y a des plans de circuits téléchargeables qui couvrent Saint-Germain, Coutevroult, Villiers, Crécy, Voulangis.
La branche alimentaire, c’est ce canal qui longe le morin entre Couilly et Esbly.
L’agrandissement de la CCPC semble être sur les rails. Pour ceux qui étaient au forum des associations, le speaker répétait régulièrement que d’ici 2 ans la CCPC, ce serait 20 communes soit 30000 habitants.
Merci pour ces réponses..tu as oublié celle « location de VTT »
Branche alimentaire ce canal ..POUAH 😐 ;j’espère que le qualitatif « d’alimentaire » s’applique uniquement pour un cours d’eau car vu son état 🙁 :# 😉
Location de VTT, je suis également étonné ?!
Une activité en gestation ?
Si cela existe vraiment, il faudrait le savoir et en faire la promotion.
le seul commerce de vélos existant dans le coin est installé dans la zone d’activités de Crécy et à ma connaissance(il m’a deja entrenu nos vélos), il ne fait pas la location :#
Et pourquoi pas un « P-Lib » ? *
Avec des stations vélos dans chaque commune. :#
* PayscréçoisLib
Pour ça il faudrait déja qu’ils puissent rouler les vélos.
mais les pistes cyclables dans le coin,ça n’a pas l’air d’être dans les projets de nos zélus?
Pourtant il y a la place par exemple le long de la RD 934 ou la largeur de l’accotement coté voie ferrée est largement suffisante pour en cérer une.
En terre battue c’est suffisant pas besoin d’étude appronfondie-de béton ou autre revetement sophistiqué.
Ca permettrait de relier Crécy à Couilly puis ESbly mais ..ça serait trop beau 🙁 .
J’ai l’impression que l’on vient de sortir un diagnostic de plus, avec comme constats (à défaut de conclusions) du déjà dit et du déjà vu. Ca occupe.
Et du coup, nous voila, entrain de rabâcher une fois de plus toujours les mêmes complaintes.
Je me demande quel est l’intérêt de grossir pour, à peu de choses près, se rapprocher du périmètre du canton.
Il y avait un projet de fusion des écoles de musique de la CCPC, d’Esbly et de Quincy qui collerait assez bien à ce contexte. Je ne sais pas où cela en est.
De Crécy à Esbly, nous avons l’axe Grand Morin comme dénominateur commun et donc, par exemple, les questions de transport que nous partageons.
Mais pour les autres sujets (sociaux, scolaires, économiques), l’ensemble me parait moins homogène que le contexte offert par l’actuelle CCPC.
Bref, commune, canton, Communauté de communes, PNR, département, région, …. en voila des couches qui s’empilent et se juxtaposent.
Ce diagnostic est un peu un exercice imposée par le conseil général pour bâtir un projet et obtenir des subventions bien nécessaires.
Le rattachement des nouvelles communes résulte d’une obligation que l’état va imposer à toutes les communes, celle de rejoindre une communauté de communes. Ce n’est pas une couche de plus puisque ce niveau existe déjà mais une mutualisation des compétences sur un territoire plus grand. Avec à terme, l’objectif non avoué de réduire les attributions des petites communes au minimum, jusqu’à un jour proposer de les supprimer.
On va donc vers une réduction des niveaux, car dans le même temps on parle des fusions de compétences entre région et département. Le canton est une notion très différente, à la fois politique et administrative mais sans compétences particulières (hormis administratives précisemment), c’est donc pas une couche en plus, mais une notion différente traitant de sujets différents, comme il en existe tant d’autres selon le point de vue où l’on se place (armée, impôts, …)
d’accord, c’est pour cela que j’ai écrit « s’empilent et se juxtaposent » … ce n’est pas qu’une pile, c’est un tas. 😉
Que viendraient faire Quincy et Esbly dans cette CCPC?; ces 2 communes me semblent plus tournées vers l’ouest. :#
Pour Quincy, l’alternative serait Meaux. D’un côté la ville, de l’autre la campagne.
Pour Esbly, l’alternative serait Marne-la-vallée.
De plus on retrouve souvent dans ces entités les mêmes »cumulards »..quel vilain mot. 😐 😉
Ah, « la branche alimentaire » j’ai cru un instant que l’on parlait du projet « d ‘Agro pôle » dont il était question à la fin du siècle dernier. Un beau projet au demeurant. Une agro vallée à défaut d’une sillicon valley.
Je pense que compte tenu du havre de paix que l’on s’attache à maintenir ici, on pourrait s’orienter vers une Géronto Valley. Le PNR* de la vallée du Grand Morin. Ce ne serait pas idiot de spécialiser un territoire dans l’accueil des retraités, et de leurs familles et visiteurs. Maisons de retraite mais aussi Résidences plus claassiques, …. Créer une véritable image de marque dans ce domaine avec des services spécifiques (Médicaux et para médicaux, Sécurité, Transports sanitaires, loisirs, sécurité et bien d’autres à imaginer notamment dans le domaine de la sécurité) qui pourraient se développer d’autant plus efficacement que les volumètries en jeu seraient importantes sur un périmètre limité.
* Parc Naturel pour Retraités
N’oublions pas qu’on a déjà un PNR ** non loin d’ici …
Ils sont petits, ils payent en dollars et ils ont de grandes oreilles noires ! 😀
**Parc à Neurones Réduits
Si on était sous de meilleures latitudes, ta proposition pourrait être prise à la lettre. L’idée est bonne !
la frayère du marais 65.187 m²
Sont déjà pas fichus de nous construire un deuxième collège pourtant nécessaire alors des emplois, pensez-donc !
« …pour moitié issu d’accroissement naturel est révélateur d’un lieu où l’on s’installe et où l’on reste parce qu’on y est bien. » Entre nous, ce n’est pas dans le document, c’est une interprétation positiviste à la jms.
Le rappaort souligne un point inquiétant (une fois n’est pas coutume) : la population de jeunes adultes est déficitaire. Emplois rares, logements trop chers, sont sans doute à l’origine de cette désaffection.
Par ailleurs, le fait que la population de jeunes étudiants soit significativement en dessous de toutes les moyennes départementales et régonales est un peu surprenant. C’est peut-être la façon de les recenser qui est à l’origine d’un tel constat ?
Bref, les chiffres ont tendance à montrer que le territoire est plutôt boudé des jeunes.
Le faible nombre de jeunes étudiants n’est pas surprenant. Il faut être courageux pour se lancer dans de longues études en habitant le secteur :
– obligation d’aller étudier loin, à Paris bien souvent.
– en tant que francilien, c’est le retour quotidien qui est la norme avec la galère que l’on connait.
– peu de perspectives de trouver d’emplois en rapport avec les études dans les environs.
Comme quoi je ne suis pas positiviste du tout. Nos enfants, surtout s’ils restent dans le secteur, auront un niveau de vie inférieur au nôtre.
il est clair que notre position par rapport à la capitale rend difficile le fait de faire des études à Paris et de rentrer tous les soirs sur le Pays Créçois. Un tel A/R est même incompatible avec le rythme et les horaires de certains types d’enseignement. Ce qui est encore possible en transports en commun, en habitant Esbly, ne l’est plus vraiment si l’on habite autour de Crécy.
Pour Paris, l’appartement sur la capitale est bien souvent incontornable.
Il y a bien le Pôle Descartes de MLV qui est assez riche (Université + Ecoles sup diverses) mais qui ne propose qu’un nombre de matières limitée au niveau de l’université.
Sur Meaux les choses ont évolué aussi, il y a l’IUT (commercial uniqt), mais aussi un panel assez large de prépas dans les différents lycées, même si nos lycées ne font pas partie de « l’élite » en la matière. Tant mieux peut-être cela ouvre des perspectives pour un plus grand nombre.
C’est le manque d’ambition de notre territoire qui pose un certain problème.
Quand on entend dire ou lire « nos pittoresques villages » ils sont devenus pittoresque par une vision trop simpliste de certain et les nommer ainsi ne fait que les rendre encore plus pittoresque voir misérable.
Exemple je me souviens d’une époque ou un village comme Villiers sur Morin était vivant et non pittoresque, grâce notamment aux commerces et aux habitans
Il y a 15-20 ans 3 bars générationnels, 2 restaurants, 1 charcutier, 1 boucher, 1 épicier et un véritable marché des défilé de char et même une reconstitution d’époque lors du bicentenanire de la révolution, ceci n’était pas la vision d’un village pittoresque, mais la vision d’un village qui vivait et qui savait vivre.
Maintenant Villiers est devenu « Un village dortoir » et j’espere que la finalité d’un PNR n’est pas de transformer à termes notre térritoire en « térritoire dortoire »
:paf
C’est bien vrai tout cela.
Mais c’est un village-dortoir parce que les gens travaillent majoritairement loin Quand ils arrivent chez le soir et le week-end, ils pensent plus à se reposer et à faire leurs courses qu’à s’impliquer dans des activités associatives d’organisation de festivités. La disparition du petit commerce, c’est un phénomène général due à la concurrence des grandes surfaces.
Rapellons que le diagnostic de territoire n’a pas l’ambition d’aborder le projet de PNR.
« c’est un phénomène général due à la concurrence des grandes surfaces. »
Ok
MAIS
c’est le résultat d’une mauvaise politique locale. Crécy n’est pas épargnée
Meaux également même si cela ne concerne pas le territoire pays crécois
« mauvaise politique locale » ? c’est un avis. Toujours est-il que c’est quand même à peu près partout la même chose en France.
il ya 32 ans que j’ai les yeux rivés sur Villiers..je me demande ou et quand tu as vu tous ces commerces?
on va demander à Serge,le régional de l’étape (et philosophe local).
Allez Serge au boulot :-d) .
Au fait,Villiers village dortoir :# les habitants n’ont pas l’air de TROP s’en plaindre 😮 …sauf exception bien sûr.
quand je suis arrivé en 75,après Jésus Christ à Villiers sur Morin effectivement une boulangerie ,la clé des champs restaurant ,boucherie COUVAL,boucherie MALCHERE,charcuterie BELLAMY,GARAGE pompe à essence MAREC ,l’union commercial Mr LOINTIER,Café épicerie ,Café Tabac horloger et oui et maintenant que pour toujours les mêmes on a laissé les grandes surfaces se développer à tout et donc inévitablement mort des petits commerce set transformer les petits villages vivants en villages dortoirs 😐
je savais qu’on pouvait compter sur toi 😉 ; mais notre ami parle de 15 à 20 ans; moi je suis arrivé en 1981; je ne me souviens pas qu’il y ait eu tous ces commerces :# 🙁
certains ont du fermer en 85 ,Couval ,Marec, l’Horloger,Bulot le café épicerie à vendu plus tard et seul le café à réouvert bellamy le charcutier ? peut être en 90 et puis les autres après
On ne peut pas tout imputer aux grandes surfaces.
Dans certain village en bourgogne, ce sont les mairies qui sont devenu propriétaire des anciens commerces, ce qui facilite grandement l’installation de jeunes artisans bouché, boulanger etc.
Car bien souvent le prix d’un commerce est trop élevé pour un jeune sortant d’apprentissage et voulant ce mettre à son compte.
De cette façon on permet à la commune de garder un semblant de vie et de contact entre les habitants.
Un autre problème est la mauvaise image de l’artisanat vis-à-vis de nos jeunes, qui est bien souvent véhiculé par leurs propre parents, car on préfère avoir un fils ingénieur avocat ou médecin qu’un fils charcutier, boulanger, cordonnier etc.
Alors que j’ai beaucoup d’amis (es) ingénieure ou expert comptable qui sont au chômage, j’en aie d’autre qui sont boulanger, boucher, plombier et eux ne connaissent pas la crise.
A trop en vouloir, on en perd l’essentielle
En effet,(je regarde souvent JPP au JT de 13h), l’action de rachat par les communes de locaux afin d’y établir un artisan est une excellent inititiative permettant non pas de maintenir un semblant de vie mais plutot une vraie vie dans les lieux diffus.
on se demande pourquoi ça n’est pas plus répandu que ça?.
D’autant plus que »normalement », l’artisan n’ayant pas à avancer l’investissemnt et profitant probablement de « ristourne » sur les impots locaux, sa production devrart être concurrencielle par rapport aux grandes surfaces éloignées
Et puis c’est tellement agréable de voir s’installer des jeunes COURAGEUX s’installer et TRAVAILLER… :=!
Très bonne analyse misterMdeVILLIERS
Je suis d’accord
faire bouger dans le bon sens, c’est un travail ou les élus devraient se servir de la population pour faire avancé les choses et se proposer de nous servir de guide
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20101124.REU5184/euro-disney-et-pierre-vacances-lancent-des-villages-nature.
avec ce lien, des nouvelles de « villages nature » :=!
On va en parler sur le site dans les prochaines heures au travers d’un article spécifique issue d’une rencontre d’échanges avec les responsables de Villages Nature.
Restez sur notre antenne, comme ils disent à la télé. 😉