Réunion publique sur l’assainissement non collectif à Voulangis
Samedi matin 5 juin, la mairie de Voulangis avait invité tous les habitants concernés par l’assainissement non collectif à une réunion publique.
Etaient donc concernés, ceux qui ne sont pas raccordés au réseau d’égout et qui ne le seront vraisemblablement jamais. A partir de mi-juin et jusqu’à début septembre, les installations concernées (au nombre de 75 sur la commune) vont être visitées. L’occasion de faire un état des lieux précis. Le service public d’assainissement non collectif (SPANC) est géré par un syndicat intercommunal qui regroupe Crécy, Voulangis, Coutevroult et Villiers. Ce qui s’est dit samedi concerne donc aussi un peu les 3 autres communes qui feront également l’objet de ces mêmes contrôles avant la fin de l’année. Le public était venu nombreux, les gens ne sachant pas trop à quelle sauce ils seront mangés, beaucoup de questions furent posées. Des personnes non directement concernés car bientôt raccordées étaient également présentes et ont aussi interrogé les intervenants sur leur devenir. Le détail des débats … |
M Hermann , Maire de Voulangis introduisit les débats et présenta les intervenants :
– Jean-Marc Huygues, élu de Crécy et Président du syndicat en charge de l’assainisement non collectif – Isabelle Joly, DGS de la mairie de Crécy et participant aux travaux du syndicat, notamment pour les aspects financiers. – Laurent Pape, Veolia, en charge des contrôles. – Pierre Lambert, 1er adjoint au maire de Voulangis, en charge des travaux. M Hermann situe le contexte de l’assainissement dans la filière eau : Les acteurs de l’eau Le réseau collectif Concernant les zones qui resteront en assainissement individuel, le quartier du Faubourg pourrait un jour bénéficier du réseau de Crécy tout proche, quand celui-ci fera l’objet de réhabilitation. L’assainissement non collectif, concretement, ce sont la plupart du temps des installations anciennes composées de puisards, fosses toutes eaux ou sceptiques, plateaux d’épandages, bacs à graisse, … Un entretien est nécessaire et elles sont potentiellement polluantes. M Huygues, Président du syndicat prend la parole et rappelle le contexte national du SPANC. La sociéte Véolia a été mandatée par le syndicat pour résilser ces contrôles conformément au décret de 2009. Suite à une intervention d’une personne, non vraiment concernée car prévue d’être raccordée au réseau dans les prochaines années, M Pape rappelle que si une assainissement collectif passe dans la rue, les maisons concernées ont l’obligation de s’y raccorder. L’assainissement individuel ne concerne que ceux pour lequel il n’existe pas de réseau. La conclusion d’un contrôle de non conformité pourra être de différente nature : Dans le 2ème cas, c’est l’étape suivante du processus qui rentre en jeu. Mme Joly prend alors la parole pour aborder les aspects financiers qui risquent d’être l’élément déterminant dans la nécessité d’effectuer des travaux de remise aux normes. Sur le respect des normes, M Pape précise : Les modalités des contrôles |
Un public nombreux donc, et intéressé.
Je vous épargnerais le jeu de mots facile consistant à dire que les gens restèrent sceptiques, ce ne fut d’ailleurs pas le cas, il me semble. Un exposé complet, mais un public inquiet. Sur le contrôle, pour beaucoup de gens leur installation fonctionne bien et ils ne savent pas forcément où elle se trouve. Une grosse inquiétude ressort sur les travaux à effectuer, et sur leur côut. Sachant qu’une installation standard pour un logement neuf coûte environ 10 000 euros, de combien peut-il en être pour une réhabilitation ? Quelles aides attendre ? Personnellement, je crains que le point dur soit sur l’appréciation de la non-conformité. C’est un aspect qui me parait flou, et sûrement contestable. Qu’est-ce qui prouve qu’une installation est polluante, ou que telle ou telle autre solution doit être mise en oeuvre, sinon les affirmations du contrôleur-expert ? La surprise va donc être dans les contrôles, la consolidation des résultats au niveau de la commune puis du syndicat. Ensuite viendra le temps des prises de décisions et les possibilités de subvention. On aura donc l’occasion de ré-aborder le sujet. |
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Bien ton commentaire :-d) et au moins plus compréhensible que tous les textes plus ou moins officiels et commerciaux que j’ai avalés car je suis dans le cas surement de non conformité.
je vais donc attendre la visite de « l’expert » avant de faire quoi que ce soit et je verrai après ce qu’il y a lieu de faire.
A crécy nous n’avons pour le moment aucune information. 🙁
En effet, il est urgent d’attendre jusqu’au contrôle.
Par contre, pour préparer ce rendez-vous, et faire avancer les choses, on peut par exemple :
– faire l’inventaire de tous les points d’accès au réseau
– vérifier leur accessibilité
– essayer de reconstituer le plan du réseau
– retrouver les documents : plans, facture d’entretien, …
c’est aussi ce que m’a répondu la mairie de Crécy qui n’exclut pas la possibilité d’une subvention :-d) pour faire.
une réunion d’information aura lieu en Septembre. 😮
Ecoutez je ne suis naturellement pas concernée, et manque des connaissances techniques pour traiter ce sujet. Mais il faut bien rire de temps en temps, et je ne résiste pas à vous parler des souvenirs qu’évoque pour moi la petite cabane illustrant l’article. L’histoire, vécue, a été rapportée par un ami de mes parents. Des français reçoivent des américains. Leur hôte souhaite prendre un repas dans un cadre typiquement cauchois et rural. Nos concitoyens les emmènent donc dans un resto sympa, et où, je suppose, la table est bonne. « Where is the powder room » (Où est la pièce où on se poudre le visage), « Qu’en termes élégants ces choses là sont dites », demande leur hôtesse. Hou la la la la Aie Aie Aie. :-a) :-a) :-a) :-a)
La « powder room » ressemble énormément au cabanon de l’article de Jean-Michel. Pas de bol, c’était pourtant
une chose à prévoir. Son interlocutrice indique discrètement les « commodités », ne sachant où se fourrer. L’américaine en revient imperturbable et très digne. L’atmosphère est plutôt à la gêne. Heureusement que l’américain détend l’ambiance. Car lui aussi se dirige vers, on appelle aussi ça la « rest room », (pièce où on se repose), et en revient absolument hilare, prenant la carafe pour verser de l’eau dans son verre, en référence au broc qui sert de chasse d’eau 😀 😀 😀 😀