Le temps des prunes
par
Jean-Michel Sagnes
·
2 septembre 2009
Un hiver frisquet, un printemps souriant et fleuri, et un été chaud et généreux, voila la recette pour avoir de bonnes récoltes de fruits. Et en effet, la nature a été généreuse cette année. Les prunes qui sont à maturité en ce moment en sont le témoin. Après les reine-claude un peu tardives, la récolte des quetsches atteint son apogée.
|
|
La prune a une image de marque assez mitigée. On l’associe même volontiers à cette chose fort désagréable qu’est la contravention. Sa saison est courte, les fuits ne se conservent pas longtemps.
Pourtant c’est un fruit facile à cultiver. L’entretien de ces arbres est minimal. Par contre la récolte demande de l’énergie. L’exploitation des fruits encore plus. Rendez-vous compte, tous ces fruits à dénoyauter, les confitures à faire cuire, les tartes à préparer. Un sacré travail, mais aussi un plaisir !
La quetsche pousse naturellement et sans contrainte dans notre région. Je ne peux m’empêcher de la comparer à une autre prune de la même couleur, cette prune noble qu’est la prune d’ente, celle qui sert à la confection des pruneaux. C’est un peu normal, les 2 espèces dérivent d’une origine commune, la prune de Damas ramenée en Europe pas les croisés.
|
Fruits à profusion, branches qui ploient, voire qui cassent sous le poids.
|
Pour atteindre les branches hautes, une échelle s’impose parfois. C’est donc une récolte qui peut faire prendre des risques, c’est le côté sportif de l’opération.
|
|
|
Les caisses sont vite pleines et sont lourdes à porter. Là-aussi c’est du sport ! Heureusement que l’on a inventé la brouette.
|
Après dénoyautage. Admirez la couleur de l’intérieur du fruit.
|
|
|
Un travail collégial et de longue haleine
|
Et il y en a que cela amuse !
|
|
|
(article vu 9 fois)
Qui aurait dit que mes découvertes de personnages uniques, tel prune la moule, auraient un débouché vers la médiatisation? :b
Intérressant… :#
bravo jms la prune elle peut avoir un gout d’amande :-e) 😉
surtout dans Paris 😐
On a chanté le temps des cerises, on n’a pas encore chanté le temps des prunes.
Peut-être le prochain succès de Florence …
j’ai eu pas mal de mirabelles :-d)
La photo qui nous montre un cueilleur dans son arbre m’intrigue, l’homme à l’air d’être bien heureux à défaut d’être un saint comme nous le suggère pourtant le halo de lumière qui entourre sa tête. La multiplication des prunes ne me surprend pas. :-b)
Cette photo n’a bien sûr pas été choisie au hasard.
L’intervention céleste du soleil, qu’il vient nous rappeler par ce clin d’oeil, est essentielle dans la maturité des prunes.
quel effet ,JMS de travailler pour des prunes ,je remarque que tu travail 10 fois plus vite que ,Dame JMS ,vu le nombres de plus dans ton saladier par rapport a celui de ton épouse 😉 :b
Travailler pour des prunes, tu l’as dit !
Il ne faut pas se fier à la photo qui a été prise lors des 5 seules minutes où j’ai dénoyauté. Ma charge était essentiellement consacrée à remuer la confiture.