Mourir sur une plage
Le village, celui de mon enfance, était en effevescence en ce dimanche, à l’annonce de la noyade au Cap Ferret d’une personne que tout le monde a connu.
La presse en a parlé, je vous laisse lire les articles rapportés sur internet : http://www.ladepeche.fr/article/2009/08/07/650885-Cap-Ferret-Elle-se-noie-en-voulant-sauver-ses-enfants.html http://www.lepost.fr/article/2009/08/07/1649292_gironde-elle-veut-sauver-ses-enfants-et-se-noie.html J’ai connu Françoise à 5 ans à l’école primaire, nous avions le même âge, nous nous sommes retrouvés au collége puis au lycée, puis perdus de vue jusqu’à cette terrible nouvelle. C’était quelqu’un de volontaire et de droit. J’imagine bien sa réaction spontannée pour aller secourir ses enfants, et malheureusemnt elle y a laissé la vie. On ne saurait suffisamment rappeler la prudence sur ces plages. Pourtant c’est si vite arrivé. L’an dernier mes filles ont été prises, avec un goupe d’une dizaine de nageurs, dans une baïne, et emportées vers le large. Les secouristes sont intervenus immédiatement et tout s’est bien terminé. Après cet état de choc, on n’avait vraiment plus envie d’aller se baigner. On met en cause la baignade hors zones surveillées, mais ces dernières sont souvent tellement restreintes que la majorité des gens se baignent en dehors. Ce qu’il faut c’est surtout ne pas aller trop loin, et au cas où l’on se trouve dans ces courants, ne pas chercher à lutter mais se laisser porter. La peur, qui incite à lutter, en vain, est souvent mauvaise conseillère et engendre des drames. Quelques liens : |
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Ces baines sont-elles présentes sur toutes les plages de notre littoral ?
Ne faudrait-il pas sur les plages où le risque est patent, rendre le gilet de sauvetage obligatoire, pour éviter ou diminuer le nombre de drames , que tu évoques.
Pas très pratique de nager ou jouer dans les vagues avec un gilet 🙁 ..as tu déja essayé, 😉
les zones surveillées sont en général (sur toutes les plages-pas que sur l’atlantique) trop courtes; il est évident que dans ces zones et en ce moment surtout, il y a du monde au M2 alors les gens sont obligés de se baigner au delà de ces limites.
les remèdes pour éviter autant que faire se peut les noyades:
une meilleure information à l’entrée des plages
haut- parleurs à la disposition des surveillants
zone surveillée plus large(donc personnel plus nombreux)
avertissement voire contravention pour ceux qui sont hors zone????
un bateau navette circulant de long en large devant en plus du poste statique sur la plage
surement d’autres???
Sur la côté des landes, il n’y a pas trop à se plaindre de la sur-population sur les plages, ce n’est pas la côte d’azur, en général il y a de la place. Ce qui n’empêche pas de rechercher aussi le calme, tout au moins pour se poser.
Des polémiques naissent de cette actualité :
– faut-il faire payer les interventions pour les imprudents ?
– y-a-t-il assez de personnels de surveillance ? certains maires de communes cotières se plaignent de la dimunition des effectifs de la part de l’état.
Notes bien que je ne parlai pas de la surpopulation sur la plage mais dans la zone surveillée(en général très étroite) 100M?
Lorsque j’étais enfant et que je ne savais pas nager, j’avais une bouée.
Maintenant dans les zones où, il y a la barre ou des
courants dangereux, cette difficulté à nager est quand même moins grave que la noyade.
Je crois qu’il faut faire prendre conscience aux estivants qu’il y a des précautions à prendre en mer. La mer est un milieu dangereux.
Ceci dit, il m’arrive d’aller nager sur une plage que je connais, le matin quand elle n’est pas surveillée, mais je reste dans une zone où j’ai pieds.
Bonsoir,
j’adore les plages landaises et la côte basque. Avec mes enfants, nous nous sommes baignés cet été à Biarritz, dans un mer où l’on sait ce que veut dire « être vigilant » et l’on sait que là, il ne faut pas se baigner en dehors des drapeaux bleus. En tout cas, chapeau pour le travail de surveillance effectué sur ces plages à hauts risques.
Et pourtant, j’ai passé la suite de mes vacances dans un camping à Brantôme, 20 km au Nord de Périgueux. Des campeurs nordistes avec qui on avait fait connaissance avaient décidé de passer leur journée dans un étang non loin de là. Ils sont revenus en début d’après-midi, catastrophés par la noyade d’un enfant de 14 ans qui s’est passé, sous leurs yeux, dans ce lac où il n’y avait aucune vague. Tout cela pour dire que l’on n’est jamais assez prudent avec l’eau, et que l’on peut se noyer même dans des zones soit disant sans risque. Et que dire des piscines où l’on constate tous les étés de plus en plus d’accident?