Hymne à nos campagnes

amorel dit :

Dans le Pays Créçois, nous avons une Chorale :  » Le Petit Choeur du Grand Morin « , qui a une certaine notoriété, ils sont même allés se produire à St Pétersbourg.
Je trouve que l’on ne chante pas ou plus, ou pas assez.
Il y a toujours une chanson pour n’importe qu’elle circonstance dans la vie. Si on n’en trouve pas , il faut l’écrire et la mettre en musique.
On peut mettre des poèmes en musique, inventer de nouvelles paroles sur des airs déjà connus.
En ce qui me concerne, j’ai toujours chanté
Tout d’abord à la maison les chansons enfantines, qui sont souent des tubes des siècles passés, dont parfois le sens des paroles m’ échappaient complétement, j’en veux pour preuve : « Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont fanés… »
A l’école où j’ai appris La Marseillaise , le Chant du Départ , Le Chant des Partisans, Les Marins de Groix
En colonie de Vacances organisées par l’association  » Famille Rurale  » , nous chantions dans le car : « Si tu vas au ciel en pyjama », « Elle descend de la montagne à cheval »
A l’Eglise , il existe tout un répertoire de cantiques anciens et nouveaux , qui permet comme le dit , je ne sais plus quel auteur de prier deux fois. Parmi mes préferrés la mise en musique d’un Psaume  » Comme une biche qui désire l’eau vive , ainsi mon ame te cherche o mon Dieu…. »
A l’adolescence, la découverte des chanteurs à texte auteur-compositeur-interprête, contestataires qui ne passaient pas ou peu sur les ondes : Maxime Leforestier, Yves Simon, Jean-Michel Caradec,
Patrik Abrial et leurs grands prédécesseurs : Brassens, Ferré, Brel, Moustaki. Nous nous plaisions à nous retrouver autour d’une guitare pour chanter ensemble leurs compositions.
Etudiant à Lille, j’ai appris lors du bizutage , toute une série de chanson paillarde , dont un titre qui faisait fureur par son côté slave tonitruant  » Dans les plaines de l’Ukraine »
En famille , pendant les voyages en voiture, on écoutait Dominique Dimey, Pierre Chêne, puis Tri Yann , les Frères Jacques, Ricet Barrier et nous chantions avec les enfants.
Maintenant les enfants grandissent , ils veulent de moins en moins chanter, si je chante en marchant avec eux dans les rues de Crécy ou d’ailleurs, ils me disent  » Arrête Papa , tu vas nous faire passer pour des gogolitos ».
Et pourtant , je ne cèderai pas, le disque dur de mon ordinateur déborde de musique et de chansons, d’hier , d’aujourd’hui , mais pas encore de demain… et avec Julien Clerc , je le dis et je répète , à pied , à cheval ou en voiture, à jeun ou autour d’un verre…. SI ON CHANTAIT, SI ON CHANTAIT, SI ON CHANTAIT, SI ON CHANT..AAAIT AAIT AAIT LA LA LA LA …. SI ON CHANTAIT, SI ON CHANTAIT…