La stratégie de Lisbonne
Le Conseil européen de Stockholm (mars 2001) a ajouté deux objectifs intermédiaires et un objectif supplémentaires :le taux d’emploi global et le taux d’emploi des femmes doivent atteindre respectivement 67 % et 57 % en 2005, le taux d’emploi des travailleurs âgés doit atteindre 50 % d’ici 2010. Les grandes orientations des politiques économiques (GOPE), qui prennent la forme d’une recommandation du Conseil, constituent le maillon central de la coordination des politiques économiques des États membres. Elles assurent une surveillance multilatérale de l’évolution économique dans les États membres. Depuis 2003, les GOPE sont publiées pour une période de trois ans consécutifs.
La base juridique pour les GOPE se fonde sur l’article 99 du traité instituant la Communauté européenne. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les GOPE et en fait rapport au Conseil européen. Le Conseil européen adopte une conclusion à ce sujet. Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte, toujours à majorité qualifiée, une recommandation fixant les grandes orientations. Le Parlement européen en est informé. Le Conseil de Barcelone (mars 2002) a demandé de renforcer la stratégie européenne pour l’emploi en tant qu’instrument de la stratégie de Lisbonne. Le Conseil européen a lancé en 2004 un processus de révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne. Les travaux préparatoires menés par un groupe d’experts, présidé par le Néerlandais Wim Kok, faisaient état de résultats décevants (dans un environnement économique certes moins favorable qu’en 2000), en partie dus à une trop grande dispersion des objectifs. Suivant les recommandations de la Commission européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement ont donc décidé, lors du Conseil européen de mars 2005, de concentrer leur action autour de deux objectifs : la croissance et l’emploi. On parle aujourd’hui de stratégie de Lisbonne "révisée", ou encore de "stratégie pour la croissance et pour l’emploi", pour bien montrer que ce sont désormais les deux objectifs phares de l’action européenne. Au regard de ces potentialités et de ces menaces, l’Union européenne a inscrit la société de l’information au cœur de sa stratégie pour le XXIème siècle. Elle a notamment lancé des actions de soutien et de promotion (plan d’action eEurope) et adopté des mesures visant à encadrer et limiter les risques liés à la diffusion de la société de l’information tel qu’un plan d’action visant à promouvoir une utilisation sûre de l’internet et à lutter contre les messages à contenu illicite et préjudiciable. Le soutien financier à la politique de l’emploi s’opère au travers de différents instruments dont le futur programme PROGRESS 2007-2013, auquel participe la COFACE qui a pour objet d’apporter une aide financière à la mise en œuvre des objectifs de l’Union dans le domaine de l’emploi et des affaires sociales. La COFACE dans ses priorités 2009 a décidé de rédiger un memorandum pour les élections européennes. De constituer des groupes de travail sur : Source : COFACE, Union européenne … |
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Je me demande si ces bonnes intentions ne sont pas obsolètes compte tenu du contexte économique actuel. Une chose est sûre, les dates cibles sont à revoir.
La panique fait passer l’Europe au second plan, les discours protectionistes voire xénophobes (comme ceux entendus en Angleterre) se multiplient …
De quelle Europe parle-t-on ? de quel machin comme disait le grand Charles ?
DELL leader du PC qui montait ses ordinateurs en Irlande délocalise toute sa production en Pologne. C’est un coup dûr pour l’économie irlandaise … les produits seront toujours made in Europe mais à moindre coût.
Merci à Guillaume de nous avoir précisé sa pensée sur la stratégie de Lisbonne.
L’Europe passe au second plan, parce qu’à mon avis, la CE est une communauté, une fédération un ensemble d’état nation. La cellule de base de l’Europe ce sont les états nation , il y a peu de politique européenne commune à part dans le domaine agricole.
Quand ça va mal on s’accroche à l’entité qui est censée nous représenter et nous défendre.
Les délocalisations appauvrissent les uns et enrichissent les autres pour le plus grand profit d’une minorité.
Le plan de relance, c’est la priorité à l’investissement.
La recommandation de Nicolas dans le partage des bénéfices : 1/3 pour les salariés, 1/3 pour les actionnaires et 1/3 pour les investissements……..
De l’autre côté de l’Atlantique ça bouge pas mal. Barrack Obama fait le ménage autour de lui et plafonne les rémunérations des dirigeants des entreprises qui bénéficient des marchés publics.
Face à la crise on se demande si l’Europe n’est pas un peu en décallage.
La crise demande de réagir vite, de prendre des mesures appropriées, de se remettre en question.
Le plan de soutien français au secteur automobile est contesté par les commissaires européens arguant de leurs grands principes de la libre concurrence.
L’Europe est alors perçue comme l’empêcheur de tourner en rond, celle qui va à l’encontre des solutions dynamiques.
Cela présage une belle abstention aux prochaines élections européennes.
Et aujourd’hui ? :#
Aujourd’hui????????
c’est la chienlit…
chacun pour soi ; dieu reconnaitra les chiens. :# 😐 :-d)
Il faut demander à l’auteur de l’article, européen convaincu en son temps …