11e Printemps des Poètes

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95 réponses

  1. jms dit :

    Amis de la poésie, bonsoir ! 🙂

    Ce printemps des poëtes, édition 2009, aurait aussi pu s’intituler « la crise, mieux vaut en rire qu’en pleurer »

    Et tant qu’à en rire, autant en rire en vers.
    Je ne sais pas si vous avez essayé de rire en vers, mais ça change tout par rapport à rire en prose !

    C’est moins sonore comme rire, plus subtil, mieux maitrisé, plus elitiste peut-être aussi.

  2. jna dit :

    J’ai jeté un oeil sur le site indiqué en lien, car je ne voyais pas trop de quoi il retourne.
    Après consultation du site, ce n’est toujours pas clair. Des spectacles, un banquets aux Cordeliers, …
    peux-tu proposer un projet aux Brionautes qui sont tout aussi rigolos que poëts !

    Cela me fair repenser au film « URANUS » dans lequel le patron d’un café pendant la guerre (Depardieu) se découvre une vocation de poète … des vers irrésistibles, il faudrait en retrouver quelques uns !

  3. lomig dit :

    Il existe ici un espace de communication …. même si les vers c’est perso 😎 , ne dit on pas le vers à soi :b

    • AS77 dit :

      Printemps 1945, une petite ville de province après la Libération. Tandis que Léopold, le bistrotier, se pique de vouloir pratiquer l’art poétique, des militants communistes recherchent un ancien collaborateur. Ce dernier trouve refuge chez Archambault, qui héberge déjà le professeur Watrin et les Gaigneux, un couple de communistes.

      • lomig dit :

        Les goûts et les couleurs …. moi je vois la vie en prose !

        • AS77 dit :

          prose per houp la boum :-b)

        • jna dit :

          la poésie en prose … c’est un ersatz
          la difficulté pour le poète qui manie le vers et la rime, c’est de faire du beau sans faire niais … c’est là, toute la difficulté, et c’est là que l’on reconnait l’artiste.
          Au jeu du poète, il y a beaucoup de candidats, mais peu d’élus.

          • Florence dit :

            « la difficulté … c’est de faire beau sans faire niais ». Exact José. J’ajouterai aussi que c’est d’écrire des choses embellies, imagées, etc, mais néanmoins intelligentes. Je prends l’exemple suivant venant d’un poète, inconnu en dehors de sa région, (le Pays de Caux), et même dans sa région très peu connu, poète qui au demeurant, à mon avis, aurait mérité de l’être beaucoup plus. Ce poète donc a écrit ce vers qui est pourtant beau :

            « Et j’ai depuis longtemps désappris l’oraison,
            Que nous disions le soir au seuil de la maison ».

            Et bien non on ne dit pas la prière : « au seuil de la maison », c’est inexact. Maison rime avec oraison, mais ce n’est pas une raison pour écrire une chose inexacte. Et c’est vrai qu’il est tentant avec la contrainte des rimes d’écrire des choses fausses, incohérentes, etc. Mais il ne faut pas. Je me demande si ce problème n’est pas encore plus difficile que celui que vous évoquez.

            • amorel dit :

              Puisque vous avez évoqué les vers ridicules, je ne résiste pas à la tentation de vous faire part de quelques vers célèbres nés sous le signe du vers sot :

              Plus le désir s’accroît, plus l’effet se recule.

              Corneille , Polyeucte ( 1638 )

              J’en sortirai du camp, mais quel que soit mon sort .
              J’aurai montré du moins, comme un vieillard en sort.

              Ces deux vers riches en Oméga 3 sont extraits du camp des croisé ( drame en 5 actes ) d’Adolphe Dumas.

              J’habite à la montagne et j’aime à la vallée
              Sur le sein de l’épouse il écrasa l’époux.

              Vicomte d’Arlincourt dans le siège de Paris ( 1827 ).

              J’ai quelques autres stances
              du même sot acabit, ,
              si avec insistance,
              si vous restez poli,
              que je puis vous narrer,
              si vous me le mander.

          • lomig dit :

            Faire du beau ? du beau marché ?

            • amorel dit :

              Bravo, lomig je vois que tu as des lettres, mes ces vers de mirliton sont de moi. C’est vrai qu’ils sentent un peu la perruque poudrée fin XVIIIeme.
              A propos de marché , celui de Dimanche dernier était plutôt restreint question commerçant.
              A propos fin XVIII eme , il y avait ce soir sur France2 un beau téléfilm sur la fuite de Varenne, un de ces téléfilm qui ne vous font pas regretter de payer votre redevance. Louis XVI à l’échafaud clamant son innocence et priant pour que son sang ne retombe pas sur son peuple me remplit toujours d’émotion. ça nous change des rollex et des détournements de fonds.
              Enfin c’est plus calme de nos jours et moins sanguinaire.

  4. jms dit :

    Je constate que vous êtes tous très forts pour disserter autour du sujet mais pour l’instant pas de vers,rien, nada ! à part ceux de Florence issus d’un copier-coller.
    Vous me faites penser à beaucoup de collègues et relations de travail que je cotoie tous les jours et avec lesquels je dois me battre. Ces gens-là déploient une énergie incroyable pour trouver un prétexte pour ne rien faire, c’est ainsi de nos jours, on disserte, on critique, on met un préalable à tout, mais on n’agit pas.

  5. lomig dit :

    L’astre du jour déjà plus matinal,
    Demain à l’aube , à l’heure ou blanchit la champagne , le Comte Thibaud retrouvera sa compagne

  6. lomig dit :

    L’idée est simple, un concours de poèsie sur le thème du rire et un vote par les visiteurs … … chaque participant avec son pseudo produit un texte ….. les visiteurs s’exprime lors d’une votation de type sondage !

    Voilou

  7. amorel dit :

    Promenade matinale

    A l’aube hivernale sur la route de St Martin,
    Je tourne à gauche vers le pré de Manche.
    Je longe le déversoir du moulin.
    Le brouillard a tout rempli de sa nuée blanche.
    Je m’avance le long du Grand Morin.
    Je suis au beau milieu d’un nuage.
    Mes pas craquent sous la glace des flaques.
    Il règne un étrange silence de ouate.
    Quand soudain une poule d’eau s’enfuit.
    Un héron s’étire et s’envole.
    Un rongeur plonge, des canards clapotent.
    Tout ce petit monde s’efface devant moi.
    Je me sens au milieu de nulle part.
    Mais je suis au coeur de tout.
    Enfin l’astre du jour darde ses rayons,
    qui cheminent à travers la brume.
    Quel calme reposant, quel spectacle fascinant.
    Et je me dis que le plus beau des tableaux de la vallée des peintres,
    il est devant toi, il est tout autour de toi.
    Et chaque matin, avec neige, pluie, brume ou soleil,
    ce paysage, toujours changeant mais tellement égal à lui même,
    bordé d’une rivière et d’un pré,
    dominé par un donjon devenu clocher,
    avec ses saules ployés sous le fardeau,
    son moulin, ses stades, son marais et sa croix
    m’aide chaque jour à sortir des torpeurs de la nuit
    et chaque matin à renaître à la vie,
    loin de la ville et de ses rumeurs.

    • jms dit :

      C’est très beau et très vrai tout ça (à part peut-être le héron que j’ai pas encore vu).

      On a la chance de vivre en un lieu magique où la beauté du paysage la dispute à la couleur de la lumière ambiante.
      Au milieu du Pré Manche, entouré de collines, on ne se sent pas au milieu de nulle part, mais à l’épicentre d’un monde que d’autres ne savent pas ou ne peuvent pas voir. Nous sommes des privilégiés !

      • AS77 dit :

        des hérons il y en à pas mal sur les bords du grand Morin ,JMS,une histoire d’observation et de patience ainsi que de discrétion 😉

        • jms dit :

          Par contre j’en ai souvent vu au-dessus de chez moi quand le champ était une jachère.
          Dans un autre genre il y avait un troupeau de chevreuils l’autre jour qui détailait du bois des morts.

          • amorel dit :

            Il m’est arrivé plusieurs fois de surprendre des hérons dans le pré de Manche. Concernant les hérons lorsque j’étais enfant, dans les années 60 et 70 , le héron était pour moi un oiseau des fables de La Fontaine, dont on pouvait des images dans les livres sous forme de dessin. Le premier que j’ai pu voir « en vrai  » , cela date de la fin des années 90, le long de la Rn 36, au niveau de la vallée de l’Yerres. Je me demande bien ce qui a bien pu favoriser leur retour, peut être la systématisation des jachères ?
            Vous pouvez aussi parfois apercevoir des cygnes ou des oies sauvages sur le Grand Morin.
            Au milieu de nulle part et au milieu de tout , je vous avoue que sur le coup, ayant écrit ce texte presque d’une traite Mercredi,je me demande ce que cela veut dire aujourd’hui. A postériori, je trouve que musicalement ça sonnait pas trop mal, et ça doit signifier que sous le coup de l’émotion que procure la beauté d’un paysage, qui pour moi est un lieu de prédilection , il nous arrive parfois de perdre pied et d’oublier un instant, une fraction de seconde où nous sommes et puis rapidement de revenir….
            En tout si ce texte vous a plu l’objectif est atteint. Son écriture m’a permis d’exprimer un ensemble de souvenirs, visuels, sonores, et émotionnels, il y manque trois des cinq sens.

            • jna dit :

              ah oui, parceque chaque matin, tu as la chance de te balader sur le Pré-Manche (c’est écrit dans le texte) … veinard !
              et je cherche le marais … 😀

              • AS77 dit :

                le marais au bout du pré de la corne le chemin qui longe le grand morin et la voie ferrée à partir du pont de villiers sur morin :-d)

                • jna dit :

                  on parle du Pré Manche !!

                  • amorel dit :

                    Serge a raison, José rends toi sur les lieux, tu verras qu’une partie du pré de Manche est marécageuse.
                    A une période de ma vie, j’y allais tous les matins avant de partir travailler. D’abord en courant, puis en marchant et maintenant en pensée et plus rarement en action.

                    • jms dit :

                      Notre ami jna ne connait que le chemin tracé pour les joggeurs. Il ne s’aventure pas en dehors des sentiers battus. Pourtant en hiver une partie du chemin est à peine praticable, mais à mon avis il doit prendre le raccourci.

                    • jna dit :

                      Bien sûr que je le sais que c’est hyper humide … une vraie éponge, mais un terrain de foot même rempli de flaques, ce n’est pas un marécage, c’est un terrain de foot détrempé, pi c’est tout.
                      Et puis ces terrains le long du Morin, je les connais sans doute mieux que vous mes boys, un jour peut-être je vous expliquerai. 😎

                    • amorel dit :

                      Dans mon dico , pour le mot marais, sur les 5 définitions une peut s’appliquer au terrain de football du Pré de manche situé à l’opposé de la croix et du moulin : Terrain humide ou irrigable propre à la culture maraichère. Une autre également pourra dans quelques années tout à fait convenir, si le terrain reste sans entretien : Etendue d’eau stagnante de faible profondeur, envahie par la végétation aquatique (roseaux, carex ).
                      Je me suis rendu ce matin sur les lieux en chaussures de sport montantes, j’ai traversé ce fameux terrain détrempé, et bien je ne suis pas avancé au milieu des nombreuses mares d’eau, parce que je n’avais pas envie de prendre un bain de pieds.
                      Je serais également curieux de connaître le nombre de m3 de terres qui a été apporté sur l’ensemble du site pour tenter de le tenir hors d’eau depuis que les municipalités successives ont décidé d’y établir des terrains de sport.
                      Certes le pré de Manche, ce n’est pas ou n’a jamais été le marais poitevin ou celui de la Brière. mais désaulé, je crains , mon cher Jna des coteaux ensoleillés que tes explications laissent de boy les enfants du marais que nous sommes ( Ce soir à 20 h 30 sur France 2).

                    • jna dit :

                      « Je serais également curieux de connaître le nombre de m3 de terres « 
                      bonne question mon cher antoine : mais est-ce que l’on vraiment apporté de la terre à cet endroit ?

                    • amorel dit :

                      Mon cher JNA,
                      Je ne pense pas d’une part que les buttes de terre qui entourent le principal terrain de football du pré de Manche soient arrivées là toute seules, je demanderai d’autre part à l’occasion l’historique des travaux d’aménagement réalisés dans ces lieux à des anciens ou actuels membres du conseil municipal, ou bien à des riverains.

        • retraitactif dit :

          Les nez ronds ausssi à la sortie du troquet du coin… 😉

      • jna dit :

        arrête, tu as encore abusé du tripoux, tu vas nous faire un DT … c’est à cause de la graisse qui monte au cerveau.
        A mon avis tu essaies de vendre ta maison, c’est une pub mensongère pour ce coin hyper humide et malsain, et super marévageux (c’est pas moi qui l’ai dit)… ah oui, c’est ça je crois que j’ai trouvé.

        Allez plutôt sur les hauteurs, on y respire mieux, fuyez ce marais que vous décrivez si bien, là haut sur la ligne de crête, point de salpêtre, point d’allergies, point de tuberculose, … il y a toujours du soleil quand le fond de vallée est noyé dans la brume …. 😉

  8. lomig dit :

    Qui vivra,rira … ou mourra

  9. lomig dit :

    Cette triste face est pince sans-rire

  10. lomig dit :

    Dis l’heure !
    Dealer ? je suis pas dealer, dis leur que ne je suis pas dealer …
    Beauf en daube, boeuf carottes ….. la peau lisse ?
    La cité du rap, la cité dérape … six thés ? de Chine ou de Ceylan ? c’est lent , vite évite !
    L’évite ? lévite va prendre l’air , l’airelle fruit de la nation, nation dans la nasse, passion dans l’impasse, père et repaire, famille je vous ai !
    Slam l’homme, qu’est ski t’arrive ?
    J’arrive et je dérive, bateau rive, o séant la mère m’appelle, le pair me hèle …Estelle , eh stèle j’attendrai encore pour te dresser, attendre d’être redressé … l’adresse n’est pas la gaucherie , alors la gauche rit !
    Mal à droite, mais pas gauche, l’ambivalence n’a pas d »équivalence…. une évidence, danse avec les maux, mots de tête , tête en l’air, le mâle a mal, ce mèl s’emmele, semelle de plomb et plongés sans masque, masque qui tombe avant que la nouvelle retombe, fais le mort et retourne toi dans ta tombe.
    C’est de la bombe, hache, viande hachée , chez qui ?
    Arrête ton char … cutier …
    charabia, char à qui ? la guerre de naguère ne plait plus guère … au feu soldat, venge le feu soldat …
    mort au chant d’honneur …. allons enfants de la fratrie, je t’aime brother si tu n’es pas BIG !

    • lomig dit :

      Pas science ?
      Patience des chercheurs qui cherchent et jamais ne trouvent …. eureka
      Eh tu me cherches mec ? Mic Mac, mec retourne sur ton mac !
      Les maquereaux au micro, c »est propre, c’est net
      Allo, à l’huile ? tu me prends pour une sardine, les tsars dinent à l’huile, le beurre ils ne
      peuvent plus voir celà en peinture, pain dur ? picoti, picota lève la natte et chauve toi !
      Batman, il faut te batt’ man, sans te prendre pour une chauve souris, la vie c’est ce que tu en feras mec !
      Du super man, 95 ou 98 à chacun son indice mais n’en laisse pas car dans l’ombre le « grand frère » te surveille , la caméra camarade …. pire que la la cam’ , j’ai pas dit la came, dis leur …. mais jamais dealer , car si tu es musicien tu finiras au violon !
      Change de thon,suis le flot man, et tu auras la pêche, la cerise sur la gâteau …
      T’as la banane, gaffe mec, surtout si tu n’aimes pas les avocats ….
      Jeunesse au père dur, il faut que ta jeunesse perdure, la mère veilleuse n’est pas forcément de Lille !
      Et ch’ti gars, le nord sympa …à condition de ne pas le perdre , déboussolé, propulsé en haut de la carte pour toi le menu ordinaire tandis que les autres roulent au super !
      Habitant de Roubaix n’est pas un roublard, il paye cash et pas en roubles !
      T’habites à Tourcoing, viens faire un tour dans le coin, ils sont bonne pâte !
      Le nord ment, non en vérité Lille mystérieuse pépinière de rose, rose comme l’Avenir du nord ?

  11. lomig dit :

    je te calcule même pas ….pourtant t’as des lettres
    T’as des lettres sans être facteur, timbré peut être , penseur ? panseur des plaies de la vie
    La vie te plait, mais sans ses plaies, tu peux m’épeler la vie ? un tondu, deux pelés … d’Hennebont , bon cens, paye ta cotis’ …. ou tu paieras l’addition !
    Les inégalités se multiplient, divisent le monde, n’essaye pas de te soustraire ou tu paieras l’addition !
    Lena, joli nom, l’ENA …
    Au pied de la lettre, se chiffre les dividendes … la bourse ou la vie ? la course ou la vie ?
    Courir pour ne pas périr, aprés qui , aprés quoi ? plus envie de rire mais toujours en vie.
    l’Etre pris de calculs paie l’addition, bête de somme , je te somme d’oublier les divisions et de travailler à l’unité pendant des décennies dans ce siècle de la connaissance.
    Naitre pour connaitre, être connu pour être reconnu, l’ère du strass et du stress, paraître n’est pas être …

  12. ptitegone dit :

    bon mon coeur arrette d’ecrire des poemes que toi seul donc comprend la subtilite et dedicas moi un joli poeme si non plus de bons petits plats ok 😕

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