Devenir producteur d’électricité photovoltaïque – 1ère partie

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22 réponses

  1. brionautes dit :

    Bonjour,

    j’avais cru lire dans différents articles que la production de ces panneaux amène finalement à un bilan très négatif en matière écologique ? Avez-vous des données là-dessus ?

    • dam dit :

      la production ,certainement car il faut des matériaux générateur et consommateurs de produit non bio mais apres ,il n’y a plus de pollution.
      de plus il ne faut pas voir dans l’absolu tout ce qui pollue ponctuellemnt et momentanément sinon on ne fait plus rien.

      pour recycler du verre ou tout autre matière il faut de la chaleur;pour construire une éolienne il faut bien fabriquer le produit et ainsi de suite.

      il n’y aura jamais égalité entre énergie récupérée et énergie consommée. :# :-c)

    • hkir dit :

      Les panneaux photovoltaiques sont réputés « rembourser » la dépense énergétique nécessaire à leurs construction et recyclage en 2 à 3 ans suivant l’endroit où ils sont installés.
      Le recyclage est un process qui reste à mettre en place car les quantités à recycler actuellement restent faibles mais dans 25 ans il y en aura des quantités de plus en plus importantes.

  2. amorel dit :

    D’après les professionnels de ce secteur, que je côtoie, des filières de recyclage existent déjà, elles récupèrent le silicium utilisé dans l’informatique ou pour fabriquer de nouveaux panneaux et l’aluminium qui constitue le plus souvent les cadres des panneaux. De toute façon les panneaux photovoltaïques remplissent une double fonction : Toiture et générateur d’électricité. Le contrat d’achat d’électricité par ERDF dure 20 ans, au bout de cette durée le toit continuera à produire, le propriétaire aura le choix entre continuer à vendre son électricité à ERDF ou à un autre acheteur, auto-consommer, ou ne pas le vendre si ce n’est pas rentable. Si l’installation a été correctement réalisée avec des matériaux de qualité, cette toiture peut durer 50 ans, comme les autres toitures.

    • hkir dit :

      Installés localement, les panneaux peuvent effectivement remplir cette double fonction de générateur et toiture.
      C’est de plus , semble t’il une bonne opération financière (pour le particulier et les entreprises) si l »installation est intégré à la toiture.; le rachat d’électricité se situant alors à 0,55 ct le kw/h vendu au réseau. Cela donne également droit à un crédit d’impôt de 50% sur le matériel installé par un professionnel (limité à 3kw crête).
      Le rendement financier global serait de 7 à 8% de l’investissement.
      Cependant et indépendamment de l’intérêt de promouvoir une filière qui patine depuis des années, on peut se demander s’il ne serait pas plus adéquat de consacrer toutes ces sommes (crédit d’impôts et rachat de l’électricité) à la promotion massive d’isolation thermique plus efficace pour les centaines de milliers de logements qui sont loin de la RT 2005.
      En terme de bilan environnemental global, cela resterait préférable.
      Je reste encore plus dubitatif vis à vis des centrales photovoltaïques industrielles à système de poursuite installées sur des terrains agricoles.

      • jna dit :

        on voit que tu as des travaux d’isolation à effectuer ! on cherche une tite subvention 😉

      • amorel dit :

        Il faut faire les deux, c’est complémentaire. Dailleurs pour les particuliers , les lois de finances depuis 2005 encouragent les deux.
        1) L’isolation permet de réduire la facture d’énergie des particuliers, de réduire la dépendance énergétique.
        2) L’investissement dans la production d’énergie renouvelable permet
        a) Au niveau des particuliers d’accéder à une source d’énergie, c’est un début dans la démocratisation de la propriété des sources d’énergie face aux milliiardaires du gaz et du pétrole, de gagner un peu d’argent, de produire de l’électricité « propre » ( sans déchets radioactifs ou émission de CO2 ).
        b) au niveau de la collectivité, cela permet de diversifier les sources d’énergie, d’accroitre l’indépendance énergétique, de développer des activités économiques, de développer la recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques.

      • amorel dit :

        Je pense que les terrains agricoles utilisés pour ce genre de centrales sont ne sont pas les terres les plus fertiles.
        De quel ordre sont tes doutes sur ce type de centrales ? Financiers ? Energétiques ? autres ?

        • hkir dit :

          Du mauvais usage des sols agricoles.
          Il y a des centaines de milliers d’ha de toitures disponibles. Il faut effectivement privilégier ce positionnement au risque de se trouver dans des conflits d’usage des sols comme pour les biocarburants l’année dernière (même si probablement la crise alimentaire fut probablement d’origine essentiellemnt spéculative). Même s’il y a une perte de rendement.

    • jna dit :

      l’aspect économique, c’est pour le prochain article, je crois …
      Comment pose-t-on ces panneaux sur une toiture existante ?
      Je me demande toujours si un petit coup de vent ne suffirait pas à les envoler, avec un morceau de toiture avec :#

      • hkir dit :

        Tu fais déposer les tuiles existantes, et ensuite suivant les systèmes, tu as des rails de pose ou des caissons voir simplement des tuiles photovoltaiques qui s’imbriquent les unes dans les autre comme les tuiles mécaniques. Pas plus de risque que pour une toiture classique.

        C’est un excellent système mais c’est encore trop cher. Les technologies couches minces qui arrivent (Nanosolar, First solar..) devraient permettre un coût de vente bien plus faible (construction des feuilles photovoltaïques sur le principe des rotatives d’imprimerie)

        • amorel dit :

          Je pense que les prix des panneaux vont baisser cette année, en effet l’Allemagne baisse son tarif d’achat d’électricité et l’Espagne cesse ses subventions. Cela devrait entrainer une baisse du prix d’achat des panneaux.
          Il faut être prudent sur le type de matériel acheté tout ne se vaut pas, sur les prix pratiqués il faut négocier, se grouper pour les achats, bien choisir son installateur, je reviendrai sur tous ces aspects dans le ou les articles suivants.
          En ce qui concerne les couches minces, il existe sur le marché ce que vous avez sur les photos illustrant l’article : Des tôles avec des couches minces de silicium amorphe qui coûtent moins chers que les panneaux mono ou polycristallins. L’entreprise qui fournit ce type de panneau ( KALZIP ) est une entreprise allemande dont sa filiale française a son siège social à MOISSY CRAMOYEL en Seine-et-Marne.
          En ce qui concerne Nanosolar sa technique est prometteuse , mais à ma connaissance je ne pense pas que Nanosolar soit entré dans la phase de commercialisation.

          • AS77 dit :

            je pense que c’est une des solution les plus fiable

            • amorel dit :

              C’est difficile de parler de fiabilité en ce qui concerne une technologie aussi récente, on n’a pas assez de recul. Nous avons ce recul pour le polycristallin ( 25 ans ) et pour l’amorphe (15 ans ).
              Toutes les nouvelles technologies doivent faire leurs preuves pour que l’on puisse voir à l’expérience si elles constituent un réel progrès, pour bien mesurer leurs avantages et leurss inconvénients.

    • dam dit :

      les photos volt à hic c’est as77 qui les prend après le chablis… 😉

      • amorel dit :

        Non ce n’est pas lui , elle m’ont été gracieusement prêtées pour l’occasion.
        En ce qui me concerne, je suis plutôt partisan du Pouilly Fumé, c’est si fruité que l’on en sent les grains de raisin rouler sur la langue.
        Je précise que ça se boit, ça ne se fume pas, idem pour la bière parfumée au canabis sativa.

  3. lomig dit :

    Bonne introduction à la future table ronde organisée au Printemps par Familles Rurales à St Germain sur Morin …

  4. retraitactif dit :

    Zoom
    Des panneaux solaires sur cent hectares
    Pas besoin d’être réputé pour son ensoleillement pour accueillir des champs de panneaux solaires.Quatre projets verront le jour avant fin 2011.
    | Réagir MARINE LEGRAND | 28.01.2010, 07h00

    Des hectares de panneaux photovoltaïques posés au sol, inclinés à 30o ou 45o, suffisamment espacés pour ne pas se faire d’ombre, hauts de 1,80 ou 2,50 m maximum et directement raccordés au réseau électrique pour revendre l’électricité produite à EDF à un tarif fixé par l’Etat. Respectant ces caractéristiques, quatre projets de fermes photovoltaïques participent à l’appel d’offres du ministère du Développement durable : deux à Sénart, un à Meaux et un à Sourdun.

    Ces parcs seraient installés sur des terrains difficiles à valoriser, incapables d’accueillir des habitations (coincés entre deux routes, proches d’un site Seveso, sur une friche militaire ou sur d’anciennes carrières…).

    40 ha à Villaroche. Un permis de construire est en train d’être déposé pour que 40 ha de terrain, sur l’aérodrome de Villaroche, accueillent des panneaux photovoltaïques. L’investisseur privé — la Foncière Saint-Augustin — et son partenaire technique Schneider Electrics divisent le projet en deux tranches : 20 ha à Montereau-sur-le-Jard, puis 20 ha à Limoges-Fourches, fin 2010. « Cette ferme solaire produira 20 MW d’électricité par an », annonce Eric Lestien, directeur du Syndicat du pôle d’activités de Villaroche (Sympav). Largement de quoi répondre aux besoins de la Snecma Villaroche, qui consomme 14 MW par an pour ses bancs d’essais et unités d’assemblage de moteurs d’avion.

    36 ha à Meaux. Un parc solaire est envisagé sur d’anciennes carrières au bout du parc du Pâtis, entre le stade Corazza à Collinet et la zone artisanale. Un espace situé dans le périmètre de l’usine Cognis, fabricant de solvants classé Seveso. Les panneaux produiraient en permanence l’électricité pour l’équivalent de 5600 foyers, hors eau chaude. Des études de faisabilité sont en cours. Le parc pourrait alors fonctionner dès la mi-2011.

    20 ha à Lieusaint. Le champ solaire prévu à Lieusaint produirait 5 MW par an, soit l’électricité consommée par 2200 habitants, chauffage compris. De quoi économiser 1390 t de CO2 par an. Le site envisagé est près du Carré-Sénart, dans la ZAC du Levant à Lieusaint. Un terrain de 20 ha en forme de triangle, coincé entre l’A 5 et la D 306, dans le périmètre d’Air Liquide classé Seveso seuil haut, et traversé par un azoduc (tuyau d’azote gazeux). Autant dire qu’il était compliqué d’y construire des maisons. « C’est EDF Energies nouvelles qui nous a démarchés. On travaille sur le projet depuis bientôt cinq mois », confie Frédéric Cavan, directeur du développement économique à l’EPA Sénart.

    10 ha à Sourdun. Que faire de l’ancienne caserne militaire? Après la reconversion des bâtiments en internat d’excellence, un tiers des terrains libres pourrait être transformé en ferme solaire. « Ce serait sur 10 ha de friches, près du terrain de rugby, là où les militaires s’entraînaient pour des mouvements d’escadron. Pas question d’y mettre des activités économiques pour ne pas concurrencer la future ZAC des Hauts-de-Provins. Pas question non plus d’y mettre de la logistique ou du transport, qui dégraderaient le paysage et créeraient des nuisances pour les élèves de l’internat. Le projet de panneaux solaires est donc une bonne idée », s’enthousiasme Eric Thorpier, le maire de Sourdun.

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