Autodafé providentiel

C’est fou ce qu’on peut accumuler dans le grenier d’une maison en 50 ans !

Ayant du vider celui de la maison de mes parents, j’ai pu constater l’ampleur de la tâche.
A côté des quelques restes de rares jouets et d’une réserve de pétards encore secs, c’est surtout du papier qu’il a fallut évacuer.
Des revues, des documents mais aussi des cahiers et des livres et beaucoup de poussière !
On trouve de tout dans un grenier, surtout des souvenirs. Si on s’écoutait on garderait beaucoup de choses, mais point de sentiment il fallait tout jeter pour faire de la place, tout ? pas complètement quand même…

Quelques précieux exemplaires échappèrent au feu. Des livres anciens ou scolaires pour certains mais aussi quelques épreuves mémorables. Entre mes bonnes notes de Terminale et mes mauvaises de Maths’ sup lequelles croiriez-vous que j’ai conservé ?
Le tri s’effectua en 3 tas :
– les éléments à garder, finalement très rares,
– le papier destiné à être brulé,
– tout le reste qui fila à la poubelle.

En fait mes affaires scolaires n’intéressent personne et vous aurez raison de penser que cet article n’aurait aucun intérêt s’il ne s’agissait que de cela.

Car au cours de l’opération, nous fimes une découverte capitale, celle d’un album dont personne ne soupçonnait l’existence, et qui contenait la correspondance reçue par ma grand-mère durant la guerre de 14. Soit une centaine de cartes postales venant du front, où avec une écriture très fine, l’auteur des lettres raconte … des choses que je vais m’employer à décrypter.

D’où peut-être une suite à cet article. Ne serait-ce que pour les motifs des cartes, celles-ci présentent un intérêt. Les scènes amusantes et nonchanlantes essaient de faire oublier ce que fut l’horreur de cette guerre. La communication, pardon la propagande, est aussi une arme de guerre pour motiver le peuple !