AMAP, vous avez dit AMAP

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55 réponses

  1. jna dit :

    bientôt un slow food, en ville : c’est du sérieux ou une idée lancée comme ça par lomig ?

    le jardin familial … très bien, mais je te rappelle que jardiner ça prend du temps, ce n’est donc pas pour toi, sauf à déguster les légumes que d’autres auront fait pousser :b

    • lomig dit :

      Avec la crise , il y a une place pour les jardins familiaux !
      Pour les slow food, ce n’est pas les surfaces commerciales qui manquent, cet art de vivre à la créçoise peut se défendre …. à suivre !

      • dam dit :

        parles en à Intermarché ça aura peu-etre plus de succes que Netto… :#

      • jna dit :

        oui mais la crise compromet le succès slow food, les gens grignoteront leurs carottes chez eux, pas au restau.

        • lomig dit :

          Une idée pour les carottes :
          Ingrédients :
          Un joli potage de saison qui doit ce nom au fait qu’a l’époque de sa création les meilleures carottes venaient de Crécy sur Morin village situé prés de Meaux.

          Un potage crecy pour 4 à 6 personnes :
          550 g de carottes bien rouges épluchées et émincées
          1 oignon ciselé (haché finement)
          1 petit bouquet garni (queues de persil, 1 feuille de laurier et 1 branche de thym)
          2 litres de bouillon froid de volaille ou d’eau froide avec un bouillon Kub
          90 g de riz rond (caroline)*
          80 g de beurre
          Sel fin et poivre du moulin
          1 cuiller à café de sucre en poudre

          Recette :
          1) Dans une grande casserole faites fondre le beurre, mettez à suer les oignons ciselés pendant 5mns. Ajoutez les carottes émincées et laissez encore suer 5mns. Complétez par le riz et le bouquet garni laissez encore a couvert 5mns en remuant sans cesse.
          2) Mouillez votre potage à l’eau ou au bouillon, puis a l’ébullition a l’aide d’une cuiller goûtez votre potage et assaisonnez le à votre goût.
          3) Laissez cuire à couvert doucement 50mns puis retirez le bouquet garni.
          4)Mixez bien, puis passez le au chinois fin (passoire) et au dernier moment ajoutez quelques petits morceaux de beurre.

          Servez votre potage bien chaud en soupière avec au centre de la table un pot de crème double(épaisse) et un petit ravier de gruyère râpé…

          Source : AF Touch

  2. jna dit :

    Encore un projet des FR créçoises … ils ne me feront pas manger des blettes et du panais tout l’hiver !

    « les maraîchers envahissent nos marchés avec leurs produits pas calibrés mais autrement goûtus » je réfléchis, le fait qu’un légume soit produit par un maraîcher est-il garant d’un produit de qualité, car tous les légumes sont produits par des maraîchers, ce sont les méyhodes de culture qu’il faudrait connaître.

  3. dam dit :

    Manger BIO c’est la grande mode du moment, et comme toute mode les prix sont aussi à la mode ou plutot à l’inverse car la mode actuelle vu le pouvoir d’achat en berne devrait etre « à la baisse »;je ne crois pas que ce soit le cas pour les produits BIO. 😐
    récemment un maraicher à qui je demandais si son légume était » bio » m’a repondu:non monsieur il est « naturel »;il a été bien incapable de m’expliquer la différence;y en a t-il une au fait? 😮
    Sigmund le légumierr de AFR doit savoir ça… 😉
    le contraire de BIO,c’est quoi? :#

  4. lomig dit :

    Le label agriculture biologique
    Le mot « bio » est un label défini par le ministère de l’agriculture français puis par la communauté européenne. Il signifie que les produits que nous mangeons ou utilisons ne contiennent aucun élément chimique de synthèse fabriqué par l’homme. Les produits bio sont cultivés, fabriqués de manière naturelle ; l’intervention de l’homme est une collaboration avec la nature dans la combinaison des éléments de celle-ci ( engrais vert – rotations – plantes compagnes – ennemis naturels des parasites – … ).

  5. lomig dit :

    On entend souvent parler de l’agriculture biologique. Mais connaissez-vous l’agriculture raisonnée ? Ce mode de production prend en compte de manière équilibrée les objectifs économiques des producteurs, les attentes des consommateurs et le respect de l’environnement. Moins contraignante que l’agriculture biologique, moins controversée que l’agriculture intensive, l’agriculture raisonnée est peut être l’alternative que vous attendiez.

    • AS77 dit :

      l’envie est une chose et le réalisme une autre ?il ne faut pas tomber dans les extrêmes,mais il ne faut pas non plus dans se cas faire n’importe quoi !,manger correctement n’est pas difficile pour une personne comme moi qui fait son potager sans traiter à outrance je traite le doryphore ,le mildiou est cette année exceptionnellement,devant le surnombre de limaces j(ai répandu des granulés à limaces ,à partir de la ma culture n’est plus bio ,mais résonné ,si l’agriculture intensive n’avait pas en partie détruite une partie de la chaine alimentaires donc les ennemies des nuisibles , hérissons orvets crapauds et autres batraciens grands consommateurs de limaces et escargots ,on ne saurais pas obligés de se servir de ses poisons alors agriculteurs communes jardiniers du dimanche etc ..laissés tomber tous ses poisons avant que le point de non retour soit atteint,réorganisés mare ,tas de bois ,friches,tas de pierre toutes ses sortes de refuges qui abritent les prédateurs qui eux seuls peuvent réguler et nous et nous permettes de jardiner proprement

  6. pg dit :

    Cher Lomig,
    Il est bien regrettable de commencer cet article sur les AMAP par une connotation péjorative relative à « un phénomène bobo parisien ». D’une part, cela plombe le sujet qui ne le mérite pas et d’autre part il y a erreur puisque c’est Alliance Provence située à Toulon qui a développé ce concept Associatif pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne et non industrielle (pour Florence).
    Cette idée remonte au début des années 2000 avec pour but de promouvoir l’information et l’intervention dans le débat public des conséquences des politiques et pratiques agricoles sur le maintien des agriculteurs, la consommation et l’environnement, ainsi que les problèmes liés au commerce ou à l’échange des produits agricoles ou assimilés, en France, en Europe et dans le monde.
    Mettre en place une AMAP dans le Pays Créçois est une bonne idée.
    Trouver des consommateurs prêts à adhérer à cette association ne devrait pas être trop compliqué. Peut-être plus compliqué de trouver un ou des agriculteurs prêts à se conformer à la charte AMAP. Compliqué ne veut pas dire impossible.
    Plus d’informations sur le site Ile de France des AMAP : http://amap-idf.org/

  7. pg dit :

    Je n’ai pas résisté à ajouter la définition AMAP présentée en ouverture du site d’Ile de France :
    « Une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) est un partenariat de solidarité et de proximité, entre un paysan et un groupe de consom’acteurs, pour une agriculture pérenne,
    économiquement, socialement et écologiquement. »
    Chaque mot a son importance.

    • jna dit :

      l’utilisation de termes tels que « Agriculture Paysanne », « consom’acteurs » … montre que le concept a été rudement réfléchi, et je me demande si le panier ne cahce pas un gadget.

      Je connais des consom’acteurs qui en sont venus à se demander ce qu’ils allaient pouvoir faire de leur panier paysan … en l’occurence, écolos du 3ème arrondissement et dégoutés de ne pas avoir pu présenter des candidats au second tour des municipales !
      Au bout du compte, des légumes frais ça prend du temps à cuisiner : pas toujours le temps de s’en occuper avec les réunions associatives, caritatives, électives … préfèrent aller au resto, les bobos.

    • lomig dit :

      J’ai la chance d’avoir croisé des producteurs authentiques lors de mes pérégrinations journalistiques, nous allons constituer un réseau de proximité … dans un rayon de 50 KM… à cause du bilan carbone.

      • dam dit :

        le bilan carbone ..y manquait plus que ça.. :paf

      • dam dit :

        tes producteurs autenthiques tu les as croisé avec qui ???

      • jms dit :

        Je me suis longtemps demandé pourquoi il n’y a pas de maraichage (ou si peu, c’est anecdotique) en Ile-de-France. Je me souviens des trains entiers de fruits et légumes que l’on expédiait du sud-ouest à destination du marché de Rungis alimentant Paris et sa région. Enfant que j’étais alors, je me demandais « mais ces gens-là n’ont-ils ni jardins ni paysans ? ». J’ai découvert plus tard que des paysans ils en ont mais qu’apparement depuis des siècles ils ne savent faire que de la céréale, ils en font en grand mais ne font que ça (ou presque). N’ont-ils pas des terres adéquates ? ben si pourtant !
        La réponse m’a été donnée sur ce site par hkir, toujours très pertinent : c’est le cout de la main d’oeuvre !
        Et c’est vrai que le maraichage demande beaucoup de bras et que les salaires aux abords de Paris sont supérieurs à ceux de nos régions lointaines. D’autant qu’à l’époque on employait beaucoup de travailleurs émigrés payés au rendement souvent, et qui étant habitués à travailler dur dans leur pays d’origine ne ménagaient pas leurs efforts.
        Alors le maraichage en Ile-de-France, comment y croire ?

  8. pg dit :

    Encore un petit truc pioché sur le site AMAP IDF pour illustrer l’état d’esprit :

    La stratégie du Colibri
    Fable par Pierre Rabhi

    Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul un petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit:
    – « Colibri ! Tu n’est pas fou ?! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?! »
    Et le colibri lui répondit:
    – « Non, mais je fais ma part ».

    Préface à l’ouvrage de Séverine Millet, La stratégie du Colibri, Minerva, 2008

  9. lomig dit :

    Ingrédients pour la recette de Potage crécy :

    500 g de carottes
    500 g de pommes de terre
    un os
    3 oignons
    2 branches de céleri
    une feuille de laurier
    du persil
    sel
    poivre
    muscade

    Préparation de la recette de Potage crécy :

    Placez l’os dans la casserole, ajoutez l’eau froide salée et amenez à ébullition. Ecumez. Ajoutez les carottes, les pommes de terre, le céleri et les oignons découpés. Placez le laurier et laissez cuire une bonne heure. Passez le potage, faites-le recuire quelques minutes en rectifiant l’assaisonnement. Ajoutez le persil haché au dernier moment

  10. lomig dit :

    De cuisine AZ

    Potage crecy

    Pour 6 Personne(s)

    Temps de préparation : 15 min
    Temps de cuisson : 50 min
    Temps de repos :

    Ingrédients :

    2 oignon
    750 g de carottes de Créçy
    2 l d’eau
    6 c. à soupe de tapioca
    2 jaunes d’oeufs
    4 c. à soupe de lait
    1 c. à soupe de ciboulette hachée
    1 c. à soupe de persil haché
    30 g de beurre
    40 g de beurre
    sel, poivre

    Préparation :
    Faites blondir l’oignon dans le beurre, ajoutez les carottes en rondelles, puis l’eau chaude sel, poivre et faites cuire 40 min.

    Mixez. Ajoutez le tapioca en pluie et laissez-le cuire 8 min.

    Avant de servir ajoutez les jaunes d’oeufs en fouettant et saupoudrez des herbes.

    Servez chaud.

  11. lomig dit :

    Source TAFAIM

    Potage crécy
    Recette de cuisine. Soupe d’origine française.
    Pour 8 personnes – 45 minutes de préparation

    Ingrédients
    Beurre 50 g + 60 g, carottes 500 g, oignons 30 g, fonds blanc 1 l, riz 100 g, lard gras (blanc) 60 g

    Préparation
    Étuver 500 de carottes émincés dans le beurre, 2 cuillérées d’oignons, sel légumes bien mouillés, verser 1 l de fonds blancs et ajouter le riz. Cuire à petite ébullition. Passer au tamis fin, délayer au lard blanc, beurre, croûtons frits.

  12. jms dit :

    Relancer le jardinage et les jardins dits ouvriers , je voudrais y croire mais je reste dubitatif.
    Surtout quand je vois l’état de délabrement du terrain qui me touche.
    Il y a encore 10 ans, 9 jardins étaient cultivés. Selon les anciens le bois au-dessus était également parsemé de jardin à l’après-guerre? Aujourd’hui il ne reste que deux lopins de cultivés. Tout le reste n’est que friche et bientôt forêt vierge. Les jardiniers sont soit morts, soit trop vieux pour cultiver. Aucun jeune ne veut reprendre. C’est pas tout de prêcher pour le bio, le naturel, mais la terre il faut la cultiver, se baisser, piocher, désherber sans cesse, arroser, … beaucoup de labeur, de courage, de désintéressement. Il n’y a plus que des hommes comme AS77 pour faire son jardin !

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