à côté de toi …

Vous aimerez aussi...

11 réponses

  1. rainette dit :

    J’en reste bouche bée…………… Savoir trouver les mots, s’exprimer n’est pas chose facile. C’est ma façon de voir, ne jamais regarder ce que l’on a devant soit, mais voir ce qu’il y a derrière………Bravo à JNA et Argil

  2. Ottopil dit :

    Dans nos montagnes, nous aspirons tous à respirer.
    Toute la journée nous courons de ville en ville, de mots en mots.
    Auprès de nos montagnes ou de nos rivières ou lacs, nous pouvons, dans le « silence » de la nature, revivre tous ces mots et toutes ces courses.
    « on ne peut ni croire ni aimer en vérité une plume » : Argil, je me permettrais juste de dire qu’une plume, telle celle que j’ai actuellement dans mes doigts, elle m’aide à écrire encore et encore plus, et ainsi à aimer.

    • Argll dit :

      Bon jour Ottopil,

      Il pleut aujourd’hui sur notre Vallée Verte ! Toute la belle neige qui recouvrait les arbres et les paysages se transforment en bouillasse… C’est pas beau !
      Heureusement, la limite pluie/neige est à 1000 m, ce qui fait que les stations des ski reçoivent de la neige en abondance.

      Lorsque je parlais de « plume » dans mon texte, j’employais une métaphore pour désigner  » l’écrit, le style… » de l’écrivain et non pas l’outil en lui-même.
      Merci de me donner l’occasion d’expliciter la formule.

      Je ne peux résister de vous partager ce petit passage de Valère Novarina tiré de son livre « Devant la parole » (d’après ce que je me souviens sur Wikipédia, il est originaire d’Evian) :

      « La Parole ne s’offre pas comme de l’outillage en panoplie disponible devant nous, mais apparaît soudain en face et à l’intérieur de nous comme notre matière même. Les mots sont comme des noyaux qu’il faut casser pour les libérer par le souffle. Le mot, primitivement, est un enfoui : quelque chose le brise du dedans ; le langage est minéral et s’ouvre, soufflé. La Parole est une matière vivante quelque chose de plus vivant que nous se transmet. Parler ce n’est pas avoir quelque chose à dire, mais c’est attendre la Parole comme une danse ; non pas quelque chose qui émet mais quelque chose qui reçoit et qui ouvre alors un passage. »

      • Ottopil dit :

        Je viens de découvrir la plume dernièrement à travers un beau cadeau.
        Une vraie plume, délicate. J’ai mis quelques semaines à savoir la tenir entre mes doigts et à l’utiliser.
        Avec cette plume, je vais pouvoir enfin écrire, ce qui jusqu’ici n’était reservé qu’aux touches d’un clavier.

        Votre texte est sujet est magnifique. Pour une fois, entendre JNA dire « je me suis arrété et contenté de lire », là Argil, vous nous l’avez scotché :-a)

  3. Argll dit :

    Bon jour à tous les Briaunautes, bon jour José,

    Lorsqu’il y a de cela 15 jours j’ai envoyé mon texte à jna, je lui ai demandé s’il aurait la gentillesse de m’écrire une petite introduction.
    Il m’a répondu qu’il essaierait.
    Aujourd’hui, je m’en rends compte en le lisant, j’ai été à son égard comme un « petit prince » qui lui demandait de me dessiner un mouton. Exercice périlleux et difficile !
    Et puis, il écrit : « Alors plutôt que de tenter une analyse de texte, je me suis arrêté de réfléchir et contenté de lire, de ressentir, pour une fois encore, observer le monde et les moutons qui l’animent, à travers la boîte. »

    Je dois vous le dire, José, j’ai réfléchi quelque temps afin de trouver les mots qui soient au plus près et au plus juste de l’émotion que j’ai ressentie en lisant votre dernière phrase. Alors, en toute simplicité, je vous l’avoue : j’ai pleuré.

    Les chrétiens orthodoxes ajoutent volontiers aux 7 dons connus de l’Esprit Saint, un huitème qu’ils appellent « le don des larmes ». C’est un chemin d’y avoir accès. Mais c’est avant tout une grâce…
    José, je suis un bien heureux que vous n’ayez pas bien compris, quelquefois, ce que je voulais dire… on ne voit bien qu’avec le coeur… Vous avez eu le courage de descendre en dessous de l’écume agitée du monde pour y aller chercher ce que, justement, vous ne possédez pas… et de me l’offrir.
    « Oh ! doux miracle de nos mains vides… » faisait dire Bernanos à son curé de campagne.

    Alors, et pour terminer, José, je voudrais vous dire simplement : votre introduction… « c’est tout à fait comme ça que je la voulais… »

    Merci

    Alain

  4. Florence dit :

    Je suis vraiment émue. A côté de la profondeur et de la poésie de cet article et de ses commentaires, ce qui me touche le plus c’est le sentiment, le coeur, l’amitié, qui s’en dégagent. Ah il est vraiment bien notre site, et mérite le premier prix au Festival de Romans :-e)

Laisser un commentaire