Je viens de terminer mon texte. pas de titre…

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43 réponses

  1. Bruno dit :

    Des vagues aux la(r)mes…?

  2. brionautes dit :

    Bon jour Ottopil,

    Notre Vallée Verte est toute blanche depuis 10 jours, c’est un vrai décor de Noël ici ! La station de ski d’Hirmentaz ouvre ses pistes ce WE… on prépare le matériel…
    Je vais faire mon marché ce matin et je prendrais ensuite le temps de répondre plus longuement à votre texte.

    En le lisant il m’est venu cette phrase de Teilhard de Chardin (je cite de mémoire, excusez l’approximation) : « Mais le temps n’est-il pas justement – par ce qu’il a de pénétrant, d’enveloppant et d’irrésistible- le milieu même de notre communion à Dieu ? »

    A tout à l’heure… :-a)

    • Argll dit :

      Excusez-moi, j’avais oublié de m’identifier, alors mon commentaire s’est mis sous l’intitulé de « visiteur ». Le visiteur c’est moi, Argll…
      :-d)

    • Ottopil dit :

      Teilhard de Chardin, Charles de Foucauld, …
      « Savoir apprivoiser le manque pour connaître le désir »
      Oh douleurs informatiques…

      • brionautes dit :

        non Ottopil ; les petits boutons n’ont rien à voir avec ton joli sujet qui laisse rêveur.
        Dis-moi, d’après toi : jusqu’où l’être humain peut-il accepter une frustration ; quelles sont ses limites pour ne pas exploser ? A trop être en manque, le désir ne peut-il pas disparaître ? 😉
        Une admiratrice.
        Ambre

        • Ottopil dit :

          « Entre le problème et la solution, il y a le temps. Le salut n’est pas immédiat », est-il écrit dans le texte de ce sujet.
          La rationalité du temps permet de passer outre la frustration, tant que l’on réclame effectivement le droit de crier. Un désir ne peut pas disparaitre, d’autant plus que « qu’il n’a rien de mieux que des relations vraies et profondes avec les autres pour aider à tenir debout dans la vie ».

          Vous trouverez ma position
          dans l’article « expression ecrite du web » :
          « Restons vigilants et n’hésitons pas à nous remettre en question. N’oublions pas qu’avec le web, ce n’est pas pour nous que nous écrivons, mais pour l’autre qui nous lit. »
          dans l’article « les mystères de la personnalité » :
          « Existerait-il un lien mystérieux entre notre être profond et la réalité extérieure ? Cet être caché, celui de nos phantasmes, est énigmatique, insaisissable et déroutant »
          dans l’article « douceurs et douleurs des mots, quel partage »
          « Mais personne ne sait exprimer un mot sans le vivre »

          Tout ceci pour dire qu’un désir ne peut disparaitre au nom de la frustration, il ne saurait qu’être refoulé en interne. Nous plaidons tous pour le droit de craquer et de crier. Un cri est l’expression d’une émotion.
          Je plaide le droit de ne pas exploser, de me retenir et de me taire.

        • lomig dit :

          Le sujet objet du désir ? jusqu’au rejet ……

        • jna dit :

          une admiratrice, … c’est pas nous que ça arriverait ! 🙂

  3. jms dit :

    Mais c’est qu’il nous ferait rêver avec cette photo du vacancier en méditation au milieu des palmiers.
    Je suppose que ce n’est pas au bord du lac Léman …

  4. lomig dit :

    Parole n’est pas rôle …. au commencement était le Verbe …. puis vinrent ses assistants les Ad-verbes 😎

  5. Argll dit :

    Re bon jour Otoppil

    Je ne sais pas si c’est bienvenu sur le site des Brionautes de faire un commentaire long… si ça n’est pas le cas, dites-le moi sans ambages… je n’en prendrais pas ombrage (et en plus ça rime !) je rectifierai le tir pour la prochaine fois.

    M’étant quelque peu intéressé à l’histoire des religions, les notions du temps et de la parole (les deux sont liés) y sont passionnantes à étudier ! Notre rapport au temps a beaucoup évolué au fil des siècles… et des millénaires. Le temps de l’Homo Sapien-sapiens (nous) il y a 35 000 ans n’était absolument pas le même que le nôtre aujourd’hui. On pourrait résumer cette évolution par un raccourci pédagogique qu’on pourrait nommer : « Du temps cyclique au temps convergent. »

    "Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me demande de le définir, je sais de quoi il s’agit; mais aussitôt que j’entreprends de l’expliquer, il se trouve que je n’y comprends plus rien." St Augustin

    Le temps n’est pas scientifiquement démontrable, il n’existe aucune définition du temps, on ne sait pas ce que c’est. On peut le mesurer, en années, heures, minutes, nano-secondes, années-lumière… etc… mais on ne peut pas le définir. On sait ce qu’est la durée, mais on ne sait pas ce qu’est le temps. Ç’est un de ses nombreux paradoxes : on baigne dedans, on le touche, on le voit, on le sent en permanence, mais on ne sait pas ce que c’est.

    Par exemple, le temps juif en hébreu ancien, le temps vécu, c’est à dire la durée, n’a pas de valeur chronologique. Ce temps-là n’est pas d’ordre géométrique ou arithmétique : il est intrinsèquement lié à Dieu. Il est lié à Dieu par le langage… par deux déclinaisons qui n’existent pas dans les langues latino-grecques : l’accompli et l’inaccompli.

    Toute parole, tout acte et même toute pensée sont donc perçus comme étant non pas passés, présents ou à venir, mais comme accomplis ou inaccomplis par rapport à la Loi de Dieu pour L’Homme (le Juif est un homme lié à Dieu par la Loi de Mosaïque, grosso-modo la Tora) Il y a donc une façon accomplie de manger et une façon inaccomplie, une manière accomplie de travailler et une manière inaccomplie… etc… d’où les 10 commandements et la suite des 613 préceptes du Lévitique qui donne les "codes (positifs et négatifs)" d’une vie accomplie en Dieu par le respect de La Loi.

    Cette humanisation du temps a donné au monde le Shabbat, ce "Jour des jours" par lequel tous les autres jours de la semaine convergent vers un temps d’accomplissement. Les 7 jours de la semaine sont une "invention" juive du temps de Josias, lors de la structuration du Judaïsme ancien au retour de l’Exil Babylonien.

    Pour notre pensée gréco-latine et judéo-chrétienne moderne le moment présent est inaccessible. On ne peut jamais le tenir, à partir du moment où il est dit, il est déjà passé. Nous avançons psychologiquement dans nos vies en nous projetant vers l’avenir et en nous remémorant le passé. Nous sommes des prisonniers tendus et nostalgiques essayant vainement de nous poser dans l’instant présent.

    Lorsque Teilhard de Chardin écrit : "Le temps n’est t-il pas le milieu même de notre communion à Dieu ?" il nous fait rejoindre une pensée vieille de 4 000 ans qui perçoit l’espace et le temps non pas comme une ligne jalonnée de dates, mais comme une trame invisible à sanctifier.

    Ainsi, le but de toute vie humaine est de transformer chaque instant en un instant d’éternité, c’est-à-dire qu’un homme accompli, accomplit plus que lui-même : il accomplit un "morceau" de matière, il emmène avec lui une portion du monde qui l’entoure, il sauve dans son sillage un pan entier d’univers : le sien. Ne plus avoir de temps, c’est être vidé de tout sens à sa vie, c’est s’être fait déposséder de tout au profit de rien.

    Il y a bien des manières d’envisager le temps –et donc l’angoisse et la frustration de vivre !- Le temps se passe ou bien se troue (du verbe trouer), là, dans l’instant… et tant qu’il n’est pas accompli, c’est à dire tant qu’il n’a pas rejoint « Le dedans des choses » comme l’appelle Teilhard, il reste gâché et perdu.

    Alors, comme le chante Obispo, peut-être que le temps c’est de l’amour ?

    Mais ça, c’est une autre histoire…

  6. Ottopil dit :

    Tenir debout, oui c’est là le but de la vie.
    Oh bien sûr il y a parfois défaillance. Mais la relation avec l’autre ne doit avoir qu’un but : tenir debout, par l’autre, et tenir l’autre debout, pour l’autre.
    Bon bref tout cela, c’est ce à quoi on aspire.
    La réalité du terrain, c’est plaider pour un droit de craquer. L’idéal n’existe pas. Il se vit au quotidien

    • AS77 dit :

      trop d’être humain sont sorties de leurs ligne de vie ,leurs avenir n’est plus un espoir ,mais une forme de désespoir.un des problèmes de la vie, c’est qu’il faut avoir vécu pour comprendre

    • Florence dit :

      « tenir debout, par l’autre, et tenir l’autre debout, pour l’autre ». Argll parlait plus haut d’amour. C’est une excellente définition de l’amour. C’est ce qu’ont fait des personnes qui ont rempli leur vie d’amour comme Mère Teresa, Soeur Emanuelle, l’Abbé Pierre, Saint Vincent de Paul, Gandhi, Bouddha, etc., et ce que font actuellement d’autres célèbres et obscurs.

  7. jms dit :

    C’est quand même curieux ce texte.
    On a l’impression que le gars qui écrit est au bord du suicide, il est blessé, il parle de mourir pour renaitre. Là, je m’insurge car même si ce n’est pas dit dans la charte, il est interdit de se suicider sur le site ! Vous imaginez tout ce sang sur l’écran ! ce serait pas beau à voir, et notre image de marque alors !
    Les frustations évoquées, je pense aux couleuvres qu’on avale régulièrement pour supporter les autres, la vie et ses problèmes, les concessions, les casse-pieds, …
    Le droit de craquer, c’est celui de se révolter, de dire STOP de temps en temps, vous m’emm… !
    Mais je suis peut-être hors sujet …

    • AS77 dit :

      essayer de comprendre la vie est un sujet d’actualité,cher Président ,chaque jour qui passe est nouveau pas vers l’avenir de notre fin 😉

    • Florence dit :

      Ah que voilà un commentaire plein de réalisme et de bon sens, d’humour également :=! Rassurez-vous Jean-Michel le réalisme et le bon sens ne sont jamais hors sujet.

    • brionautes dit :

      Bonjour jms,

      Je suis Ambre, visiteur de ce site et j’aime beaucoup les textes quels qu’ils soient.
      Celui d’Ottopil a retenu mon attention.
      Ce n’est pas du suicide ; le personnage tient à la vie ; son message est celui d’un être frustré de s’entendre dire : tu n’as aucun droit. A la différence de : tu n’as pas le droit. C’est ainsi que je l’ai compris.Le droit de craquer : oui mais sans violence, sans haine, juste le droit de crier : JE SUIS LA,
      J’EXISTE……..
      Donc je pense aucune envie de suicide, du moins pour l’instant…………
      Et je suis d’accord, pas sur le site ; cela ferait brouillon !!!
      Merci Jms de m’avoir lue.
      Ambre

      • jms dit :

        Je craque donc j’existe, en somme !

        • AS77 dit :

          dans l’immensité de la vie ,nous somment comme,des nuages ,parfois nous assombrissons la clarté merveilleuse d’un jolie ciel bleu ,temps de chose qui nous font rêver

        • brionautes dit :

          Oui Jms
          Je craque donc j’existe.
          Je m’extériorise ; je crache tout le venin qui est en moi.
          C’est ainsi que je ressens le personnage d’ottopil.
          Donc pas de volonté de suicide.

          Merci pour ces échanges sympathiques.
          Une bonne soirée et peut-être à bientôt sur d’autres sujets………..
          Ambre

        • jna dit :

          Attention, je vais craquer, ça y est, j’ai craqué ! criait super résistant dans Pappy fait de la Résistance.

          Je ne sais pas pourquoi vos commentaires métaphysiques hauts en couleurs n’évoquent en moi que cette page monumentale du cinéma français.
          La fuite du temps est inexorable, comme celle du robinet, plus on le ferme et plus il fuit. Ce qui différencie vraiment la fuite du robinet de la fuite du temps, c’est que la fuite de robinet peut servir à remplir une baignoire. Ne chercher nulle part ailleurs, elle est bien de moi celle-ci.
          La fuite du temps ne sert à rien, nous pourrions vieillir heureux sans temps.
          Mais la fuite de robinet, c’est un vrai sujet à problèmes. Des problèmes, comme on n’en fait plus, avec des débits et du temps qui passe (encore ?), pas des problèmes intellectuels super difficiles comme les votres que même quand je les ai lu plusieurs fois, je ne les ai toujours pas compris.
          .

          • Florence dit :

            Ah José vous me rassurez. Je ne suis pas la seule à avoir des difficultés de compréhension concernant ce sujet. SVP une petite explication cependant : « La fuite du temps ne sert à rien, nous pourrions vieillir heureux sans temps ». Comment peut-on vieillir sans temps, alors que c’est parce que le temps a passé qu’on est devenu vieux ?

            • AS77 dit :

              plus le temps passe et plus les rapaces (sa passe et sa rapace )!

            • jna dit :

              Vous voyez Florence, nous ne sommes que deux à être à la traîne. J’ai pourtant eu un très bon prof de philo, Alain Etchegoyen, philospohe contemporain réputé, mais malheureusement décédé l’an dernier. Rien n’y fait.

              Pour répondre à votre question, je suis un peu ennuyé, car je ne me souviens plus pourquoi j’ai écrit cette phrase aussi pensée et lourde de conséquences. Je vais vous fournir plusieurs réponses, parmi lesquelles vous choisirez :

              1) réponse à la lomig :
              sans temps ? cent temps ? cent ans ? tant et tant ? donner son temps ! ne pas compter son temps ! sont les mamelles du bénévolat chez FR !

              2) réponse à côté :
               » je pourrais vieillir sans temps » car je ne me retourne jamais sur le passé qui est la trace d’un temps révolu, seul l’avenir m’intéresse, l’avenir n’a pas encore été avalé par le temps, c’est pourquoi il n’existe pas encore, le temps est donc la preuve de l’existence du passé, de mon existence projetée vers l’avenir, existence improbable que je ressens et que parfois, chère Florence, nous partageons à travers un texte, un commentaire, une idée furtive, une virgule accrochée à un lambeau de phrase, un repas d’AG chez Angelo, … là je ne sais plus trop ou j’en suis, et tout ça pour conclure que nous ne pourrons objectivement affirmer que le temps est nécessaire pour vieillir qu’après avoir réalisé une expérience : arrêter le temps un certain temps et vérifier que les cellules qui nous composent ont bien stoppé leur dégénerescence inélluctable

              3) réponse de chanteur de variétés
              A Balavoine qui … à une journaliste inquiéte de son mal être intérieur après avoir écrit « je veux mourir malheureux pour ne rien regretter », répondit : aucun mal être, c’est juste parce que ça faisait joli !

            • Ottopil dit :

              Ca me rappelle le sujet de philo que j’ai eu au bac « l’homme est-il prisonnier du temps? »…

    • Ottopil dit :

      « Le droit de craquer, c’est celui de se révolter, de dire STOP de temps en temps, vous m’emm… ! », c’est tout à fait cela JMS, Le droit de craquer c’est de dire « laissez moi tranquille, je n’ai rien demandé, laissez moi tranquille ».
      Mais en aucun cas ce n’est un cri de blessure lasse. C’est un cri de blessure pour aller de l’avant.
      Le visiteur Ambre a raison dans ses commentaires aussi : le droit de craquer c’est aussi de dire JE SUIS LA

  8. lomig dit :

    Le phénix renait toujours de ses cendres.
    Naissance, mort, renaissance, nous voilà en pleine métaphysique.
    Etre incarné, nous nous désincarnons le moment venu pour retrouver une autre existence .
    Vague à l’âme, vague à l’homme, la marée était en noir.
    Mais le noir , la nuit ,retrouve le jour à l’équinoxe, à l’équilibre.
    Bientôt le solstice d’hiver, la naissance du jeune soleil Mabon, qui refera naître la lumière dans le ténèbres.
    Né dans une grotte ou ailleurs l’esprit de la lumière apporte l’espoir de voir enfin l’aube blanchir et s’éloigner les spectres qui hantent nos nuits.
    L’altruisme et la solidarité sont les deux mamelles du bénévolat.

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