Michel Houellebecq répond aux Brionautes
"Bonjour,J’étais retourné à Crécy pour écrire "Les particules élementaires", c’était nécessaire, mais c’était un moment douloureux, les souvenirs de mon enfance, jusqu’à la mort de ma grand-mère, affluaient trop. J’essaierai peut-être de nouveau un jour ; peut-être les mêmes souvenirs me trouveront-ils apaisé.Je vais donc garder votre e-mail, essayer de ne pas le perdre, au cas où.Amicalement, |
Voici comment Houellebecq se décrit dans les premières pages d’"Ennemis publics"
Nihiliste, réactionnaire, cynique, raciste et misogyne honteux : ce serait encore me faire trop d’honneur que de me ranger dans la peu ragoûtante famille des anarchistes de droite; fondamentalement, je ne suis qu’un beauf Auteur plat, sans style, je n’ai accédé à la notoriété littéraire que par suite d’une invraisemblable faute de goût commise, il y a quelques années, par des critiques déboussolés. Mes provocations poussives ont depuis, heureusement, fini par lasser. |
Plus fort qu’Aldo Costa ? Deuxième e-mail. J’ai publié il y a deux semaines, sur AgoraVox, un article consacré à Aldo Costa et à sa fameuse roue. Cet article a suscité de nombreuses réactions et a été reçu très positivement par les lecteurs du blog national, dont la plupart m’ont traité de charlatan, d’escroc et d’autres noms d’oiseaux. La plupart … mais pas tous heureusement, car quelques commentaires étaient d’une grande qualité et même, très réconfortants. Suite à cet article (je suppose), nous avons reçu un e-mail un peu singulier provenant d’un autre inventeur : Jean Yves (ce n’est pas un anonyme, car il a laissé ses coordonnées). Jean Yves aurait 78 ans, et serait donc de la classe d’Aldo ou presque (c’est à dire quelque chose comme les années 50).
Je me garderai bien de faire des commentaires sur ce courriel. Je vous laisse le découvrir (tel que nous l’avons reçu) et peut-etre pourrions-nous inviter l’auteur à nous en dire plus. Nous aimerions bien connaître l’avis des Brionautes à ce sujet : faut-il en savoir plus ? "BONJOUR
JE VEUX SIMPLEMENT DIRE ONS PEUT APELER CELA COMME ONS VEUX MAIS C,EST CONNU DEPUIS 2OOO ANS CAR C,EST TOUTS SIMPLEMENT LE PRINCIPE DES LEVIERS MIS EN ROTATION
L,AXE ETANT LE POINT D,APUIS EN MIEUX ON PEUT SIMPLEMENT DIRE QUE C,EST DE LA SUR UNITE ONS PEUT FAIRE CELAS DE PLUSIEURS MANIERES
J,AI 78 ANS ET DEPUIS L,AGE SE 15 ANS <1945 >J,AVAIS IMAGINER UN MOTEUR MAGNETIQUE QUI FONCTIONNE TRES BIEN A TRES GRANDE VITESSE IL A FALLUS QUE JE TROUVE LA SOLUTION POUR POUVOIR REGLER LA VITESSE MAIS AVEC LE PRECIPE DES LEVIERS J,AI UN MODELE AVEC DE L,EAU EN CIRCUIT FERMER OU J,AI CONSTATER LA MULTIPLICATION DE LA FORCE MECCANIQUE PAR DEUX TOUTS LES CENTIMETRE, SEPUIS 9 ANS J,AI CHERCHER ET MIS AU POINTS DES SYSTEMEAVEC L,AIR DE L,ATMOSPHERE
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(article vu 127 fois)
Le hasard a fait que je viens tout juste de lire le roman de Michel Houellebecq « Les particules élémentaires ».
Une oeuvre controversée que je n’avais pas encore osé affronter.
Pourtant ce fut une révélation.
Un texte bien écrit qui tient en haleine jusqu’au bout, un peu par magie.
Certains n’y verront qu’une oeuvre pornographique, c’est vrai que les scènes osées se succèdent à un rythme soutenu – âmes trop sensibles s’abstenir.
Pourtant il y a autre chose.
Je retiendrais surtout la vision particulièrement pessimiste de notre société contemporaine.
Jamais je crois n’avoir lu pareil réquisitoire contre la révolution de 68 et ses conséquences sur la génération qui l’a vécue.
Les démonstrations sont convaincantes, illustrées par la vie des personnages marqués par un destin dont les causes sociologiques coulent de source.
Un autre aspect du roman que j’ai moins apprécié est dans la tentatives de rechercher une solution pseudo-scientifique aux grands problèmes de l’homme que sont la souffrance et la mort.
Cela se rapprochent plus de la science-fiction classique, pas vraiment convaincant ni novateur.
Des scènes du roman ont lieu à Crécy.
Je vous en livre un petit extrait :
« L’autorail de Crécy-la-Chapelle avait été remplacé par un train de banlieue. Le village lui-même avait beaucoup changé. Il s’arrêta sur la place de la Gare, regarda autour de lui avec surprise.
Un hypermarché Casino s’était installé avenue du Général-Leclerc, à la sortie de Crécy. Partout autour de lui il voyait des pavillons neufs, des immeubles.
cela datait de l’ouverture d’Eurodisney, lui expliqua l’employé de mairie, et surtout du prolongement du RER jusqu’à Marne-la-Vallée. Beaucoup de parisiens avaient choisi de s’installer ici ; le prix des terres avait presque triplé, les derniers agriculteurs avaient revendu leurs fermes.
Il y avait maintenant un gymnase, une salle polyvalente, deux piscines. Quelques problèmes de délinquance, mais pas plus qu’ailleurs. »
On voit là la liberté que prend le romancier avec la réalité.
On peut d’ailleurs s’amuser à trouver les erreurs, à moins que ce soit un texte prémonitoire (il date de 1998)
Quand je vois les silos, la scierie …. je suis fier d’être créçois :b
Moi quand je passe devant je tourne la tellement c’est moche 😎 ,mais ce n’est pas facile car venir du centre ou de la ZA c’est moche des 2 côtés. :#
Sigmund je te croyais plus « esthète » »???? 🙁
oui mais ! quel est le devenir de l’endroit de la scierie et des silos ??. :#
Je suppose que notre ami lomig note le fait que la scierie et les silos rappellent la vocation agricole et sylvestre de Crécy et de sa région. Contrairement à ce que dit Houellebecq il y a encore des agriculteurs, c’est encore la campagne.
selon ce qu’il va ce faire a l’endroit de la scierie,des silos et des terres cultivés par la ferme qui appartient a la scierie ,je pense que Michel Houellebecq est un visionnaire . :#
Ces deux activités magnifient le travail noble de l’homme qui exploite la forêt et cultive la terre, nous sommes dans les activités dites « primaires » et grâce à celà et aux hameaux qui la composent, notre cité reste un bourg rural, la porte de la Brie en venant de Paris et j’espère une des futures entrées du Parc Naturel Régional de la Brie et des deux Morins !
Leur devenir m’inquiète tout autant que Sergio, qui peut encore se payer la qualité ?
Sans clients ces marchés connaitront la crise, mais nous n’en sommes pas encore là !
Deux piscines ? En comptant la piscine à balles de la halte garderie :b