Flaque d’eau, pour jeunes et moins jeunes
Il s’en passe des choses autour d’une flaque d’eau! Hérisson, fourmi, hirondelle, bateau, chacun traverse cette flaque à sa manière. Je saute dans la flaque comme l’enfant que j’ai été pour y chercher, en pèche miraculeuse, la pièce qui brille à la lumière conjuguée de l’astre lunaire et de la fée électricité. Un enfant joue à sauter dans les flaques d’eau pour finalement se rendre compte que les flaques d’eau ne sont pas toutes égales!
En rentrant chez moi je vois cette flaque d’eau dans laquelle se reflète un ciel avec quelques nuages, alors je me met en position et la une fille en jupe passe, je trouve ça pas mal. Dans une flaque d’eau, je peux voir un peu d’eau sale, boueuse, nauséabonde, mais dans la même flaque d’eau, je puis voir le reflet du ciel et l’image du soleil. Dans les autres, je puis apercevoir leurs limites, leurs défauts mais aussi et mieux, regarder leurs vertus et qualités. La flaque d’eau est éphémère physiquement, mais elle revient toujours et ça c’est rassurant ! Une flaque d’eau stagnante sans végétaux risque de devenir une pouponnière de moustiques, mais l’ajout des quelques plantes bien choisies peut transformer cette menace en habitat plus complexe, où se développeront également les libellules et d’autres prédateurs nécessaires à l’équilibre des écosystèmes, même en banlieue. Enfin il faut rappeler qu’une mare non entretenue disparaît au bout de 50 ans par un phénomène biologique naturel de comblement par les matières organiques. Mirages
Il vous est certainement déjà arrivé, par temps de canicule, de voir des « flaques d’eau virtuelles » sur la route. L’explication de cette illusion d’optique est simple : la lumière suit une trajectoire courbe. La chaussée étant surchauffée, il peut y avoir plusieurs degrés d’écart entre la température au niveau du sol et la température de l’air située 1 m au-dessus. Cette hétérogénéité est responsable de la déviation des ondes lumineuses vers les zones où la température est la moins élevée, ce qui correspond aux zones où la vitesse de propagation de la lumière est la plus faible, c’est-à-dire là où l’indice de réfraction est le plus grand. De façon générale, on peut dire que la déviation se fait dans le sens du gradient d’indice de réfraction. Le cerveau ne concevant, de façon innée, que des trajectoires rectilignes, il considère la tangente à la trajectoire réelle au niveau de l’œil et voit donc une portion de ciel sur la route. Le ciel ne pouvant pas, pour notre cerveau, être sur le sol, nous analysons immédiatement cette image comme étant celle d’une flaque d’eau. Il s’agit de ce que l’on nomme un mirage inférieur car l’image est située en-dessous de l’objet. Il existe aussi des mirages supérieurs dans le cas où le sol est plus froid que l’air qui est en contact avec lui : on peut alors voir un mirage situé au-dessus de l’objet. |
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bravo ottopil
oui, mais ne confonds pas avec la frayère.
Je me demande où la flaque d’eau prend sa source ? 😛
non non, ce n’est pas une fuite de chabls
un point d’eau si petit soit il est toujours source de vie , malheureusement dans les flaques d’eau se sont les moustiques qui y prennent vie. 🙂
Flaque d’eau… miroir de l’âme, mais pourquoi le ciel pleure-t-il ?