Les portes de l’église de Voulangis

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18 réponses

  1. Ottopil dit :

    « laisser aux communes les possibilités de vendre (ou de donner pour au moins ne plus avoir de frais) leur église à des personnes privées, celles-ci devant respecter un cahier des charges strict afin d’ouvrir les églises au culte ou aux visites selon des conditions bien identifiées. »

    Cette dernière solution serait peut-être très délicate, soit parce qu’elle serait contraire à la volonté de l’église d’être un lieu n’appartenant à personne sauf à l’église et étant ouvert à tous, soit parce que que les contours de conditions bien indentifiées ne sont pas forcément bien dessinés. Notre nouveau pape a reconnu officiellement les messes en latin, sans renier vatican II.
    Un culte aujourd’hui est parfois synonyme de rassemblement, hors lignes directrices chretiennes actuelles. Le contrôle du respect d’un cahier des charges strict me semble assez délicat .

    Par contre, un % du budget communal pourrait être figé de manière légale.

    • Florence dit :

      Précisez-nous, Jean-Michel, ce que vous entendez par faire des églises : « des salles des fêtes bis ». Cela semble difficile à réaliser pour beaucoup d’églises de villages qui n’ont ni crypte, ni dépendances, (à part une petite sacristie). D’autre part le respect des lieux limite le genre de manifestations qui peuvent y avoir lieu.

      • jms dit :

        J’imagine bien que les activités ne peuvent qu’être limitées.
        Mais ne peut-on pas réfléchir à des nouvelles affectations de ces lieux.
        Se poser la question, c’est déjà un premier pas vers des solutions. Il suffit de se creuser la tête un petit peu. Ensuite, à partir de ces idées, il faudra faire un tri de ce qui est possible et de ce qui ne l’est pas.

        • Florence dit :

          Autre sujet : vous parlez de messe une fois par an dans certains villages ? :# SVP Jean-Michel donnez-nous des précisions. Car en dépit des extrêmes difficultés rencontrées à cause du manque de prêtres, cela ne me semble vraiment pas beaucoup. D’autant que les paroisses des villes et des campagnes sont réorganisées en paroisses élargies, ce qui permet une mise en commun des moyens. Enfin les églises qui n’ont la messe qu’une fois l’an :# , mais ont-elles vraiment le statut d’églises, ne sont-elles pas des sanctuaires s’apparentant plutôt à des chapelles ? Ces églises donc ont la possibilité d’organiser des Assemblées Dominicales en l’Absence de Prêtres, avec possibilité naturellement de recevoir la communion.

          • Ottopil dit :

            Oui, vous avez raison Florence.
            Mais dans nos villages auvergnats ou hauts savoyards, le seul regard porté à l’intérieur d’un calice revêt parfois d’une action quasi hors normes. Les laîcs de nos campagnes ne sont pas encore habitués à donner les gestes qui avaient été reservés ici aux hommes d’église.
            En parallèle, nos églises communales sont parfois petites et même s’il y a ré-organisation en paroisses élargies, à ce moment là elles ne peuvent accueillir le nombre lui aussi élargi de fidèles.
            alors il est vrai que dans beacoup de villages, il n’y a parfois qu’une seule messe par an.
            Et je ne vous parle pas de l’âge de la retraite des officiants, âge souvent avancé.
            Le clergé ferme les yeux et autorise de plus en plus des messes avec prêtres officiellement à la retraite.

            • Florence dit :

              Même au Havre, (environ 200.000 habitants), certains prêtres continuent parfois à exercer un ministère, à temps partiel, mais comportant quand même des services plus ou moins réguliers, jusqu’aux alentours de 90 ans. D’ailleurs dans ma paroisse élargie, à part le curé qui est plus jeune, et un autre prêtre qui s’approche beaucoup de cet âge, les autres prêtres ont tous plus de 80 ans. Quid pour le court terme :#

            • jms dit :

              Des églises peu utilisées sont légion dans nos campagnes. Une utilisation une fois par mois devient presque une norme dans la plupart des villages. Autant en seine-et-marne qu’en lot-et-garonne, que je connais bien, la situation est comparable. Dans le sud-ouest, il est aussi à noter que beaucoup de petites communes ont plusieurs églises, résultat d’un habitat très dispersé. Quelques fois le hameau ne comprend plus d’autre édifice ! Dans ce contexte, il est bien difficile d’imaginer une « rentabilisation » de l’aglise. Ces églises sont parfois restaurées grâçe à des associations, ce qui les sauve de la ruine. D’autres n’ont pas cette chance.

          • dam dit :

            La faute à qui si l’église catholique perd de l’audience un peu partout dans le monde et particulièrement en France?
            De par son archaîsme et son intolérance et aussi surement par son faste surrannée et couteux.
            Quand je pense que des millions d »humains meurent de faim à cause de la surpopulation mondiale et que l’église catholique(en particulier le pape) est toujours opposée au préservatif..elle marche sur la tête.
            je suis comme beaucoup d’entre nous catho de naissance(on ne m’avait pas demandé mon avis) mais il est certain que tant que des changements radicaux ne se feront pas je ne serai pas un fidéle…fidéle; alors que je crois.

            • Florence dit :

              D’accord avec vous Daniel 1 😉 Il faut dire aussi que si l’on autorisait le mariage des prêtres, et aussi le sacerdoce des femmes, on aurait davantage de ministres du culte. J’aurais préféré être protestante de naissance plutôt que catholique, mais peu importe je me fais la religion qui me convient. Car je trouve que les chrétiens réformés sont beaucoup plus larges d’esprit que nous, et beaucoup plus « démocratiques ». Ils laissent les gens face à leur conscience, et à leur interprétation de la Bible, sans chercher à s’imposer. Ils n’étalent pas non plus de richesses ostentatoires bien au contraire, chez eux c’est la grande simplicité.

              • dam dit :

                ok sur toute la ligne.
                j’ai eu pendant un temps une belle fille allemande et nous allions voir souvent ses parents dans un patelin du coté de hanovre;quel plaisir d’assister à une messe de noel protestante sans chichis « chiants » et ou on chante tout le temps et ou toute le monde se salue à la sortie.. :-d) :-e) :=!

    • Florence dit :

      D’accord avec les arguments développés par Daniel. On peut se demander en plus qui pourraient être ces personnes privées qui accepteraient d’acheter, ou de recevoir en don, une église, et dans quel but ?

      • Ottopil dit :

        Posséder sa propre chapelle que l’on a construit soi même, oui.
        Mais recevoir en « don » ou en « achat » une église toute faite, c’est une lourde responsabilité qui malheureusement ne serait que supportée que part des gens peu scrupuleux.

        L’acoustique des lieux de culte est en général un critère qui a été pris en compte lors des constructions. c’est vrai que l’on retrouve beaucoup de concerts dans les églises; et même des concerts profanes. C’est à la commune de promouvoir ce type d’accueil musical.

        Aujourd’hui, la chrétienté s’est assez « modernisée » et je pense que les gens acceptent facilement cet usage d’un lieu de culte.

      • dam dit :

        J’attire votre attention Florence sur le fait qu’il ya 2 Daniel 😮 dans les associés.
        Afin de ne pas confondre je propose et revendique étant le plus ancien de la bande des 4 😉 du départ »sérieux » du site le titre de Daniel 1. :-a)

      • jms dit :

        J’assaie d’imaginer des solutions. Je ne dis pas qu’elles sont géniales. Si on ne fait rien, ce sera la ruine assurée, alors creusons-nous la tête.
        Acheter une église pour un euro symbolique, pourquoi pas ? Certaines sont sises dans des hameaux plein de charme, un bon moyen de se mettre au vert dans un endroit calme.

        • Florence dit :

          Bien oui mais pour en faire quoi ? Il semble difficile d’adapter une église pour en faire un logement ?

        • Florence dit :

          A titre d’information ces dernières années, au Havre, on a détruit des vieilles églises pour en construire des neuves à la place. Evidemment on l’a fait car c’était la solution la plus économique. Dans ce cas naturellement on peut sauver, si les choses se présentent bien, certains éléments, comme des vitraux par exemple. Il reste qu’on a sacrifié certains vitraux de l’Eglise Sainte Marie, ce qui en a choqué plus d’un. Précisons que ces églises étaient vieilles sans être anciennes. On ne va pas détruire une église romane, ou gothique, par exemple. N’empêche que cette solution extrême est très regrettable et douloureuse pour beaucoup.

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